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Citations sur Ceux qu'on aime (44)

L’histoire de sa vie n’était pas un patrimoine, mais c’était tout ce qu’elle possédait et elle allait l’offrir à Popi et Nikos. 
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Quand on invente ses propres lois, n’importe qui peut se retrouver du mauvais côté, rétorqua-t-elle, le regrettant aussitôt.
Même sous son propre toit, elle avait peur des conséquences auxquelles elle s’exposait en critiquant les autorités. Dans la rue, certaines personnes partageaient peut-être ses vues. Chez elle, elle avait la certitude d’être isolée.
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La guerre civile se jouait à distance, et pourtant les privations touchèrent aussi bien Athènes que les autres villes et villages du pays. La pénurie alimentaire atteignit le même niveau que pendant l’occupation, et des centaines de milliers de citoyens fuirent leurs villages par peur de la violence communiste. Tout le monde souffrait du manque de nourriture, à gauche comme à droite, et l’arrivée de ces réfugiés nationaux dans les rues d’Athènes affecta l’ensemble des habitants de la ville.
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On ne pouvait même pas se fier aux réactions provoquées par une rumeur ou une nouvelle pour déterminer l’allégeance politique d’Untel.
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Les gens commençaient à perdre leur humanité. Le schisme entre la gauche et la droite s’était approfondi, la polarisation s’était accentuée, et la ville en payait les conséquences. Jour après jour, on entendait de nouveaux récits révoltants de violences et d’exécutions. Chacun ne se préoccupait plus, au quotidien, que de survivre. L’eau était souvent coupée et le pain redevenait une denrée rare.
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Lorsque la tyrannie menace le peuple, il doit choisir entre les chaînes et les armes.
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Rares étaient ceux qui, en observant leur pays dévasté, n’éprouvaient pas ce sentiment de charmolypi. La joie suscitée par la libération était ternie par le spectacle de leur patrie en ruine. Certains, cependant, éprouvaient un sentiment moins nuancé : le désir de justice les dévorait.
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Après tout ce temps, elle comprenait la leçon de l’enseignante malheureuse sur l’iconographie : ce sentiment se discernait dans la profondeur insondable de leur regard, la fermeté de leurs bouches, la détermination de leurs mâchoires, l’inclinaison légère de leur tête. En termes bibliques, il s’agissait de la joie du salut obtenue à travers la douleur du sacrifice. Paix et mort, espoir et désespoir coexistaient, inextricables.
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Le recyclage était devenu monnaie courante désormais. On ne jetait rien : des épluchures de pommes de terre aux chaussettes trouées, tout avait son usage. Margarita avait trouvé sa voie professionnelle, et le résultat était, il fallait le dire, à la hauteur. Dans ses tenues élégantes, elle pouvait se permettre d’imiter les stars de cinéma, ce qui était facilité par ses formes généreuses – qu’elle avait conservées, fait rare à Athènes pour l’époque – et la moue boudeuse qu’elle avait fini par maîtriser.
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Parce que j’aimerais que tout le monde ait des droits dans ce pays, et pas seulement les riches. Pas seulement les politiciens et les sympathisants nazis. Les pauvres ont le droit de manger, eux aussi, et la gauche, de jouir de sa liberté d’expression. Si tu veux vivre éternellement sous l’occupation allemande, c’est ton choix. Contrairement à toi, je ne me soumettrai jamais aux nazis.
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