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4,37

sur 1814 notes
En attente de la traduction française, j'avais interrompu la lecture de l'excellente saga “L'assassin royal”. Quinze ans plus tard j'ai pris plaisir à renouer avec Fitz et son entourage même si j'ai ramé pour me remettre dans le contexte. Caché sous le personnage de Tom Blaireau, un garde de la suite royale, Fitz doit maintenant protéger le prince Devoir tout en maternant Lourd, un déficient intellectuel doté d'une grande puissance d'Art. Il n'y a vraiment pas beaucoup d'action dans cet épisode plutôt consacré aux doutes et préoccupations de Fitz, tiraillé entre son devoir envers la Couronne et ses inquiétudes concernant ses vieux amis et sa fille. Les amateurs de questionnements existentiels et de stratégies politiques complexes seront ravis. Ceux qui ne carburent qu'à l'action trépidante seront déçus. Comme j'aime les deux...
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Ce onzième tome relate surtout le voyage jusqu'aux Îles d'Outre-mer. Comme parfois dans cette grande saga fantastique, le rythme ralentit un peu et semble moins riche en actions et en révélations. Toutefois, cela reste intéressant de découvrir un peu mieux la culture nordique des anciens ennemis des Six-Duchés et quelques personnages prennent un peu plus d'ampleur. On a qu'une envie en terminant la dernière page, découvrir les secrets de l'île d'Aslevjal.
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Longuet... Un peu trop à mon goût, surtout quand on pense qu'à la fin de ce tome, Devoir et son clan arrivent à peine sur Aslevjal. Je m'attendais à la colère du Fou, je m'attendais à des révélations sur ce que conspirent Eliania et son oncle Peottre, sur la Dame Blanche et le Dragon Noir, sur Tintaglia pourquoi pas ? Rien de tout cela... Juste Lourd et son mal de mer !

La seule chose que j'ai trouvé intéressante dans ce volume, c'est encore et toujours l'évolution psychologique de Fitz, à quitte on jette brutalement ses plus mauvais choix à la tête. Mais qui a fait de lui ce qu'il est, sinon le trône Loinvoyant lui-même ? Sincèrement, j'ai trouvé Devoir très injuste et imbu de lui-même sur ce coup-là. Un gamin de 15 ans égoïste et prétentieux, berk !

Sinon, j'espère que le tome suivant s'étendra davantage aussi sur tous les mystères de la magie du Vif, mystères qu'on nous laisse entrevoir ici mais sans rien nous révéler de très concret. En gros, un volume de transition... Ce serait bien qu'on pense à évoquer le pourquoi du comment de ce qui les amène ici !
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Dans la ligne des précèdents mais un tome plus placé sous le signe de l'émotion avec une fin intenable!
Série à lire!
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Ce onzième tome s'ouvre sur les appréhensions de Fitz à l'aube de son grand départ, et se poursuit avec le très long et fastidieux voyage en mer jusqu'aux terres de la fiancée du prince Devoir, la narcheska Elliania. Seuls les derniers chapitres du "Dragon des glaces" auront pour décor les paysages outrîliens...

Comme le laisse entendre Fitz à plusieurs reprises, rien n'est plus triste et ennuyeux que chevaucher les vagues des jours durant ; à plus forte raison lorsqu'on est ballotté au fond d'une cale. Ce n'est pas Lourd qui dira le contraire : malgré sa difficulté à comprendre l'environnement dans lequel il vit, l'homme fait partie du convoi exceptionnel car la puissance de son Art le rend indispensable au clan. Son importance est telle qu'on ne prête nulle attention à ses angoisses et à son mal de mer, pour son plus grand malheur ; aussi Fitz devra-t-il jouer les garde-malades en mer comme sur terre. Cloué à la cabine du jeune homme simple d'esprit comme une chèvre à son piquet, il aura tout le temps de se morfondre, de s'inquiéter pour tous ceux qu'il laisse derrière lui : Heur, Ortie, et surtout le Fou, mesquinement exclu du voyage par Umbre.

Une fois à terre, d'autres sources de préoccupation s'ajouteront aux siennes ; les îles d'Outre Mer ne sont pas les Six-Duchés ! Les clans se tirent tous dans les pattes et la délégation de Castelcerf n'est la bienvenue que pour celui du Narval, représenté par la jeune Elliania. Personne ne s'attendait à poser le pied sur des côtes clairement hostiles, et ce nouveau paramètre change la donne pour tout le monde, y compris pour ce "vieux renard" calculateur d'Umbre.

Pas de doute, ce n'est pas dans cet avant-avant dernier épisode de la série que vous perdrez le souffle en lisant des scènes de combats, des courses poursuites dans les combles du château ou autres attaques des pirates. Place à l'espionnage, à la force mentale et au pouvoir des rêves !

Le meilleur moment de ce livre ? La dernière phrase, tout simplement. Sachez-le, ça vaut la peine de bien lire jusqu'au bout !
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29/100 Robin Hobb, « L'assassin royal – Tome 11 : le dragon des glaces 381 pages
D'ordinaire, je ne taris pas d'éloges sur cette merveilleuse saga. Toutefois, je trouve ce tome nettement en-dessous que les précédents. Non en termes d'écriture, car le style est toujours parfait, mais en termes d'intrigues. J'imaginais avec ce titre que la rencontre aurait lieu entre Fitz, le Prince Devoir, Umbre et le dragon des glaces. Que nenni ! Quasiment tout le récit se déroule se déroule en mer. Cela aurait pu être source de péripéties. Or, l'essentiel se focalise sur les états d'âme et les nausées de Lourd ! Pour le coup, ce dernier porte bien son nom ! Quel regret aussi de ne pas voir Sire Doré -alias le Fou- dans ce roman : mais, qu'il me manque ! Ah je maudis Umbre de m'avoir privé de ce cher Ami et j'espère le revoir bientôt !
Heureusement, quelques épisodes ont « sauvé » ma lecture : les rencontres grâce à l'Art entre Fitz et sa fille Ortie, les rapprochements entre le Prince et Fitz, le personnage de Trame qui se révèle passionnant et le caractère volcanique de la narcheska Elliania !
Je pense que cela est dû au découpage hasardeux des éditeurs français, qui transforment un tome en deux : cela donne donc un tome (celui-ci) assez long et le prochain riche en aventures. Hâte donc de repartir auprès de mon cher Fitz pour la rencontre tant attendue avec le dragon des glaces !
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Encore une fois, Robin Hobb nous délivre un formidable tome de transition ! Ce tome nous plonge au coeur des mystères et intrigues de Castelcerf… et de l'esprit Fitz, qui doit faire face à ses responsabilités et à ses secrets face à ses proches !

Ma relation avec le personnage de Fitz varie beaucoup en fonction des tomes depuis le début de la série, car j'ai souvent beaucoup de mal à comprendre ses choix personnels. Fitz est un personnage qui ne sait pas gérer ses relations avec les autres, car il les vit comme celle qu'un homme en marge de la société a avec les autres. Ce tome-ci remet tout cela en cause, et force notre héros à faire face à qui il est, à ses forces, ses faiblesses, et sa vulnérabilité face à l'amour qu'il peut ressentir pour d'autres personnages, ou l'amour que d'autres peuvent lui donner.

Je me demande également souvent ce qu'aurait pu donner la série si Robin Hobb avait donné une trajectoire de vie différente au personnage de Fitz, et ce tome-ci pose les mêmes bases de réflexion. Fitz doit enfin affronter le secret autour de sa naissance auprès de ses proches, ce qui donne une toute autre perspective à son avenir, et modifie assez clairement certaines de ses relations. J'ai beaucoup apprécié sa relation avec le Prince Devoir, personnage qui prend de plus en plus de majesté malgré son jeune âge; et bien évidemment, le Fou est toujours présent, et de plus en plus émouvant. Mais la scène qui m'a fait monter les larmes concerne le personnage de Burrich, et vraiment, si les choses se passent de la manière dont je pense qu'elles vont se passer, ce n'est vraiment pas gentil de la part de l'autrice !

Robin Hobb fait clairement de ce tome un tome de transition, dans le sens où l'action n'y a que peu de place, mais où les relations entre les personnages et les intrigues de cour ont la part belle. J'adore quand Fitz espionne, c'est un fait. J'aime savoir ce que chaque dialogue, chaque geste, chaque regard, signifie au niveau diplomatique pour les Loinvoyant.

Refermer ce tome m'a fait un petit pincement au coeur, car je savais que je quittais probablement définitivement le château de Castelcerf (du moins, dans le cadre de la série de L'Assassin Royal). Je suis tellement attachée à ce décor que le quitter m'a fait de la peine. J'y ai vécu tant d'aventures, repéré tant d'intrigues, mais également reçu tant d'amour et subi tant d'épreuves via le personnage de Fitz, que quitter ce décor fut difficile. Cependant, je ne doute pas que Robin Hobb saura donner à son nouveau décor la beauté qu'il mérite et qu'elle sait parfaitement mettre en oeuvre !

Il me tarde maintenant de découvrir le tome 12 de la série, qui signe l'avant-dernier tome… Est-ce que je suis prête à dire au revoir à cette série ? Clairement pas, mais je n'ai pas le choix que de m'y préparer…
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Voici donc Fitz lancé dans une course contre la montre. Il doit, du mieux possible, préparer le clan des artiseurs. Pour protéger le Prince durant le voyage, ô combien dangereux, que ce dernier s'est engagé à faire pour prouver à la Narcheska, sa future femme, qu'il est digne de l'épouser. Et ce n'est pas une mince affaire. Non seulement, Fitz ne sait que partiellement ce qu'il fait, après tout, il n'a jamais bénéficié d'une formation d'Art digne de ce nom, mais en plus il doit faire face à une relative incompétence d'Umbre, dont la motivation n'équivaut en rien son talent, à une puissance incontrôlée de Lourd, le simple d'esprit, et à une position peu évidente à tenir face au Prince. Qui perce, doucement, ses secrets. Ajoutons à cela un manque de temps. Et une quantité trop importante de soucis annexes. Car, et c'est heureux, Fitz a une vie, avec tout ce que cela comporte, à côté de son rôle d'assassin. Enfin presque.

Toujours les mêmes ingrédients dans ce onzième tome. Et ça fonctionne encore. Bien entendu, et comme pour les précédents livres, il ne faut pas s'attendre à d'épiques combats. Sanglants et magiques. Non. Ici, nous sommes dans les complots. Dans la manipulation. Dans la clandestinité. Dans un univers où la tête compte finalement plus que les muscles. Chaque personnage joue un rôle. Chaque personnage possède sa part de mystère. Son identité. Ses secrets. Et ils doivent s'en accommoder. Agir en conséquence. Avec intelligence. Dans un unique but. Préserver la couronne et les Six-Duchés des menaces qui sont là, tapies dans les coins et recoins de Castelcerf.

Ce qui est appréciable dans ce tome ce sont les secrets qui se transforment. Certains, vieux de plusieurs livres, commencent à s'effriter. de nouveaux apparaissent. Aussi potentiellement mortels. Et Hobb parvient toujours à surprendre. Malgré des ficelles et une recette maîtrisées. Les principaux protagonistes quant à eux grandissent et évoluent. Comme Umbre qui montre un côté sombre que l'on pensait avant tout dirigé vers les ennemis de la couronne. Jamais dans le but d'éventuellement assouvir ses ambitions. Devoir, du haut de son adolescence, se rapproche de l'homme qu'il deviendra. le Fou devient une ombre dont le rôle n'est pas bien défini. Mais il est toujours là. Les nouvelles têtes prennent également un peu d'épaisseur et commencent à appréciablement remplacer les disparus. Ce qui permet aux lecteurs d'encore plus s'immerger dans le récit. Et d'éviter de tourner en rond.

L'histoire, quant à elle, suit simplement son cours. Logiquement. On vit le voyage, long, de la suite royale. On vit les leçons d'Art. On ressent les doutes, les vides de Fitz. Qui reste pareil à lui-même. Angoissé mais enfermé dans un rôle qu'il n'a pas choisi mais qu'il se refuse à quitter. Loyal jusqu'à en être pathétique. C'est ce qui fait son charme. Ce qui fait qu'on s'y attache. Dans mon cas. L'histoire donc. Elle progresse doucement et nous quittons, pour quelques temps, Castelcerf et ses environs. Nous passons du temps en mer. Et chez les ennemis d'hier. Ces Outrîliens qui ne savent pas s'ils veulent la paix et la prospérité ou s'ils souhaitent reprendre les armes. Peuple de guerriers qu'il est. C'est à une étrange danse que nous invite Hobb. Entre faux semblants et jeux de cache-cache, elle nous emmène encore avec elle dans son aventure mystique et mystérieuse. Par delà les mers et les glaces. Et on la suit. Presque avidement.
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Ce tome-ci vient casser la monotonie des deux précédents. En effet, on se retrouve face aux complications politiques et émotionnelles de la relation Devoir-Elliania.
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