Le fou et l'assassin, tome 6 : Le destin de l'assassin

Quel feu d'artifice ! Quel contraste avec les cinq tomes précédents !
Enfin de l'action, enfin le dénouement tant attendu, il était temps même si ça part dans tous les sens, l'auteur a dû se dire oups ! mais c'est le dernier tome là ? ah oui déjà ? Ah mais il faut tout caser là dans un seul tome ? Mais comment vais-je faire ? Mince vous auriez pu me réveiller avant, c'est pas cool !
Alors comment résumer ? Heu, non, ne pas résumer car il ne faut pas divulgâcher, disons que la formule, "du sang, de la sueur et des larmes" conviendrait assez...
C'est une drôle d'impression car après avoir fulminé devant l'extrême lenteur de l'histoire pendant cinq tomes, je suis limite désappointé par l'excès d'action, de révélations, de coïncidences, et disons le aussi d'invraisemblances pour faire tenir ce scénario à peu près debout.
Je pense que seuls les fans absolus de Robin Hobb et de Fitz sauront se montrer indulgents car côté crédibilité c'est léger, pardonnez moi je n'en dirais pas plus (vous vous rappelez ? Ne pas divulgâcher).
Je suis probablement devenu plus exigeant avec le temps, il faut dire que la nouvelle génération a produit quelques belles sagas depuis.
Je reproche aussi à l'auteur d'avoir inséré trop de personnages d'autres sagas, les vivenefs et les dragons étaient de trop en ce qui me concerne, et à part avoir allongé encore l'histoire je n'y ai vu aucun intérêt...
A l'arrivée c'est un cycle que je ne vais pas conseiller, si j'avais su j'aurais carrément fait "l'impasse" en fait et je serais resté sur la bonne impression du premier cycle.

Quel plaisir de retrouver les héros de l'assassin royal.
Après quelques mois d'interruption dans cette série magnifique, je retrouve enfin les personnages créés par Robin Hobb pour clôturer cette histoire fantastico-médiévale.
L'action est au rendez-vous. La vengeance suit son cours.
La fin de cette immense histoire se profile, c'est inéluctable...

Personnellement, je referme ce livre en laissant des personnages attachants, qui m'ont suivi pendant de longs mois.
Cette histoire restera comme une référence pour moi dans cet univers fantastico-médiéval. J'ai adoré les pouvoirs des uns et des autres, j'ai adoré les dragons. J'ai beaucoup aimé les personnages féminins (Kettricken, Blaise, et bien évidemment Abeille). Etrangement Fitz n'a pas été mon personnage favori. le fou était beaucoup plus attachant... En tant que Fou, car je n'ai pas vraiment aimé ses autres personnalités.
Dans chaque tome de cette saga, on s'attache à certains, puis ils nous insupportent, et les sentiments envers eux fluctuent au fil de l'aventure. Un peu comme dans la vie finalement.
Robin Hobb a réussi à créer un véritable univers, qui ne ressemble à aucun autre. On peut la comparer à Tolkien dans le sens où elle crée un nouveau monde, mais ce monde lui est vraiment personnel et ne copie en rien d'autres séries à succès.
Cette série mériterait d'être adaptée à l'écran... Mais il faudrait qu'il soit parfait, car les livres le sont...
Bref, je me suis lancée dans cette série en étant sceptique et j'en ressors aujourd'hui conquise !!!

Voilà quelques décennies que les aventures de Fitz ont fédéré un certain nombre de lecteurs à travers le monde. Habile, Robin Hobb est parvenue à créer des suites originales nous permettant de suivre d'abord un adolescent, puis un adulte et enfin un homme mûr. Mais l'heure du dénouement approche.

Nous voici arrivés à la croisée des chemins et force est de constater, pour notre plus grand plaisir, que l'auteure ne procède pas comme de coutume avec sa manie de régler les fins en quatre coups de cuillères à pot (mention spéciale aux dragons de pierre du premier cycle).

Certes, la fin mettra du temps à arriver mais entre-temps, le lecteur devra se remettre mentalement de plusieurs scènes dynamiques, actives, laissant constamment songeur sur l'avenir des personnages.

Combien de fois, la question s'est-elle posée ? Qui va survivre, qui va y rester et comment ? Clerres détruite ou pas ? Sans forcer la carte de l'abattage de personnages (principe aujourd'hui à la mode), l'auteure joue avec son style pour nous tenir en haleine : et cela fonctionne !

Le ton est ici très différent des volumes précédents : certes il faudra (encore) compter avec un petit temps de voyage, mais dans l'ensemble ce sont l'action et l'incertitude qui règnent en maître ici !

Et bien sûr, il y a de nombreuses séquences émotion, qui nous rappellerons avec plaisir les centaines d'heures de lecture passées en sa compagnie et celles des personnages : l'inoublible Fitz, Oeil-de-Nuit, Burrich, Molly, Umbre, le Fou, Subtil, Vérité, Kettricken, Royal, Galen, Heur, Astérie, Devoir, les dragons et plus récemment, Abeille, Persévérance, Lant, Dwalia et tous les autres…

Quelques déceptions doivent toutefois être notées : le roman est long et il faudra rester concentré et motivé jusqu'au bout pour connaître la fin, mais tout cela est justifié et permet à Robin Hobb de nous bercer de son style et de sa prose. Par ailleurs, des nombreuses références sont faites au cycle consacré aux Aventuriers de la mer et à la Cité des Anciens. Les lecteurs des trois cycles seront davantage gâtés…

Nous y voilà, c'est la fin… et de début de quelque chose d'autre ? Qui sait ? Peut-être pour une nouvelle génération… Mais quel mélange de tristesse, de joie et de réussite, quelle expérience. Autant d'émotions, méritent bien une petite larme…

Je termine avec nostalgie une saga commencé il y a 13 ans. Rares sont les livres qui m'ont fait autant vibrer et m'auront tenu en haleine sans m'ennuyer pendant plus d'une décennie.
Ce tome est très imposant, il se passe beaucoup de choses, même si l'essentiel se joue au début et à la fin du volume. de très nombreuses références aux sagas passées émaillent le récit et nous plongent rapidement dans une grande nostalgie. J'ai apprécié toutes ces références et ces hommages. L'action est assez dynamique, la trame est bien menée malgré quelques lenteurs ponctuelles. L'autrice n'a jamais été tendre avec ses personnages et ne rompt pas avec sa tradition maintenant.
J'ai apprécié ce final et toutes les informations qu'il a apporté, l'ambivalence des personnages et leur évolution continua jusqu'au bout, la psychologie des personnages est très solide et crédible.
Je déplore une fin un peu trop abrupte, j'aurais souhaité un prologue de quelques pages pour conclure sur la fin de nombreux personnages, trop de choses restent en suspend et cela me frustre énormément, un seul prologue m'aurait fait conclure ces années de lecture sur une note bien plus douce. Adieu Fitz, et le fou,qui m'ont accompagné pendant si longtemps.

Fin de la saga ? Rien n'est moins sûr avec Robin Hobb. Mais ce dernier cycle était bien long, les voyages parallèles de Fritz et d'Abeille traînaient en longueur même si on y retrouvait avec plaisir les protagonistes des précédents.
Ce dernier tome relève le tout, avec le dénouement de nombreuses intrigues et l'accomplissement final.
Globalement un must de la fantasy.

La fin de la fin de la fin… C'est triste, mais ça devait arriver !

Il s'agit d'une relecture pour moi, puisque j'avais lu le dernier tome de la trilogie Fitz and the Fool en anglais à sa parution. Puis j'ai relu en français une fois le T6 enfin paru. J'ai eu 2 expériences de lecture complètement différentes, je dois dire. La 1e m'a laissé vidée, épuisée, meurtrie, soulagée, en train de pleurer dans mon lit toutes les années que j'ai passées aux côtés de Fitz et des autres… C'était vraiment douloureux de devoir dire adieu à ces personnages, car il y avait ce sentiment un peu naïf qu'ils sont immortels et invincibles…

La 2e lecture, en français cette fois-ci, a étrangement fait ressortir les défauts du tome. Peut-être expliqué par le fait que je connaissais déjà les événements et n'étais donc pas focalisée sur l'intrigue. Puis je n'ai pas trouvé que le tome 6 du Fou et de l'Assassin était la meilleure des oeuvres sur les (més)aventures de Fitz. Il y a effectivement des scènes longuettes qui auraient mérité d'être raccourcies et d'autres passages qui sont allés très vite alors qu'ils mettaient en scène des choses importantes. Au-delà de ce dernier point, j'ai plus été agacée par Abeille dans ce tome que dans les précédents. Elle est à la fois terriblement mature, très intrigante, puis parfois aussi peste et désagréable qu'une enfant de 10 ans. du coup, difficile de s'attacher pleinement au dernier louveteau de Fitz (entre elle et Ortie, bonjour !), qui a pourtant un rôle majeur à jouer dans cette fin. Fitz me paraît toujours aussi agréable à suivre, car souvent en train de se remettre en question (j'aime bien quand les protagonistes sont conscients de leurs défauts et de leurs erreurs, même si Fitz a la mauvaise habitude de se construire sur ses erreurs plutôt que sur ses victoires). Les autres personnages, Braise, Lant, Per, Bigarrée… sont très attachants et diversifiés, ça apporte un réel plus-value à l'histoire. de même pour les personnages des ADLM (Gamin, Brashen, Akennit, Althéa, Hiémain…) qui restent très terre-à-terre et calmes par rapport au virement que prend l'existence des Vivenefs (encore merci au Prophète Blanc et à son Catalyseur ?).

La fin est une torture, puisque, malgré le déni de Fitz, le lecteur est bien conscient du destin scellé de notre assassin préféré. Fitz ne s'éteint pas auprès de Molly, dans son sommeil, comme il en rêvait, mais avec… le drame et la merveille qui conviennent plutôt à son héritage royal. Il y a donc un goût doux-amer à ce tome, comme un rappel de R.Hobb que la gloire et la beauté ne sont pas synonymes de la mort. Malgré la douleur qu'éveille la disparition (inéluctable) de Fitz, elle reste sûrement la plus pertinente et adaptée de toutes. Il est, d'une certaine façon, immortel à jamais, inoublié des Sept-Duchés et noble par bien des manières si ce n'est par la naissance.

Je fais donc un gros bisou sur le nez du loup-dragon et leur souhaite une bonne chasse à travers les Montagnes ! Et, surtout, merci à Robin Hobb pour toutes ces années d'aventure, de magie, de complots, de destin réalisé et de monde en train de changer.
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Fin de partie ! La destruction de Clerres par les forces conjuguées d'Abeille, de Fitz et sa troupe et d'une attaque de dragons type Apocalypse Now c'est du spectaculaire. le destin des personnages de la saga se noue et se dénoue ensuite parfois en happy end , parfois en sacrifice ultime . Quant au sort des deux héros , Fitz et le Fou , je reste dans le flou par loyauté envers les futurs lecteurs . Mais comme le disait quelqu'un (une narcheska de Lille) « Quand c'est flou, il y a un loup ! »