Les Aventuriers de la mer, Tome 7 : Le Seigneur des Trois Règnes

Dans ce tome 7, c'est le dernier virage à babord...La famille Vestrit continue de souffrir, que ce soit dans le désert des pluies , qu'à Terrilville, ou encore sur Vivacia et Parangon...Mais le plus important, un dragon sillonne désormais le ciel...Un épisode sans beaucoup d'action, mais tout de même intéressant car pas mal de choses semblent se mettre en place, présageant d'un avenir incertain et passionnant....j'adore ça

Ce septième livre m'apparait être celui de la recherche: L'équipage du Parangon cherche Vivacia; Après l'épreuve du tremblement de terre, Malta cherche Trois-Noues: Selden et Reyn cherche Malta; Ronica cherche à rétablir la vérité ;Celle-qui-se-souvient cherche les serpents; Tintaglia cherche ses semblables et j'en oublie sûrement! Ces recherches forme une spirale, un peu lassante par moment.
On avance tranquillement...

Wow, que ce tome est pessimiste.
Plus rien ne va pour aucun des protagonistes qu'on suit depuis 6 tomes déjà.
J'ai l'impression qu'on apprend rien de plus que le tome précédent dans ce tome 7, mais simplement qu'on observe en détail les mauvaises postures dans lesquelles sont plongés les personnages à la fin du tome 6. Il y a peu d'avancée, (ou alors à reculons pour certains).
Althéa est en mauvaise posture sur le Parangon et perd toute crédibilité à nos yeux en même temps qu'elle perd confiance en elle. On vient à douter du succès de leur mission, tous ces préparatifs semblent vains. Pareil pour Brashen qui semble perdre son autorité sur son navire, avec la menace d'une mutinerie.
Malta se retrouve coincée à la dérive avec le gouverneur et sa compagne et, s'ils sont "sauvés", ce n'est certainement pas pour le meilleur.
Séville, que j'avais commencé à apprécier dans le tome précédent, se ligue contre la famille Vestrit, et on perd toute amitié pour elle lorsqu'on a accès à ses pensées, car on se rend compte à quel point elle est tournée vers le pouvoir et sa propre personne. Elle me fait désormais pitié.
Et finalement, sur Vivacia, rien ne va plus. Hiémain perd toutes ses convictions et son assurance, le navire ne sait plus qui il est, et Kennit est toujours aussi insupportable d'arrogance et d'égoïsme lorsqu'on a son point de vue. Il pourrait être le meilleur personnage de la saga si on nous permettait de douter de ses motivations, mais comme on s'en aperçoit à chacune de ses pensées, il reste un vrai abruti du début à la fin...
Bon, je me réjouis de lire le tome 8, on ne peut pas tomber plus bas... (si?)

C'est toujours aussi agréable à lire, mais de plus en plus long à digérer et accepter... Robin Hobb parvient à s'en sortir en utilisant à merveille - et à foison - les sempiternelles recettes de la Fantasy, mais le lecteur attentif et passionné (moi, en l'occurence) commence à en avoir marre de se faire balader la sorte par des procédés similaires. Pourtant, j'ai lu et relu cette saga ainsi que l'Assassin Royal un certain nombre de fois, mais là ça commence à m'énerver...


Nonobstant cela, la qualité de l'univers, de l'écriture, de l'intrigue et de la psychologie des personnages est toujours aussi intéressante et louable. Néanmoins, il m'en faut désormais plus pour considérer un ouvrage de fantasy comme indispensable, quand bien même il n'est que le maillon d'une saga plus ambitieuse.

La suite des aventures des membres de la famille Vestrit, sur laquelle la malchance semble s'être définitivement abattue ! Je continue à apprécier cette série, mais je regrette néanmoins qu'à chaque nouveau bouquin, on n'avance pas plus dans l'histoire. Les personnages sont tous attachants et très bien cernés, mais le problème, c'est qu'ils sont un peu nombreux, et qu'au final, on se retrouve, sur un volume, avec deux ou trois chapitres seulement pour faire avancer les aventures de chacun. Ce qui est bien peu... J'en reste avec l'impression que les choses n'en finissent plus de se mettre en place, c'est un petit peu frustrant.