Fan du premier cycle de l'Assassin Royal, j'étais assez curieuse de découvrir cette autre série de
Robin Hobb.
Cependant, assez frustrée de quitter Fitzchevalerie, j'aurais bien directement enchaîné avec le deuxième cycle de L'Assassin royal mais il paraît que comme chronologiquement le cycle Les Aventuriers de la mer se situe au milieu, il est préférable de respecter cet ordre.
En effet, même si les deux histoires ne se passent pas dans la même région et ont des protagonistes différents, elles appartiennent au même univers, et il semblerait qu'on puisse retrouver dans les deux livres des références et des personnages communs.
Tout cela est bien alléchant, mais dans le Vaisseau magique je n'en ai rien vu et je dois dire qu'au début j'ai un peu rongé mon frein.
En effet, l'exposition de l'intrigue et des nombreux personnages est assez longue et il m'a fallu un peu de temps pour m'y passionner.
Au début, il est difficile de comprendre comment les destins de la famille Vestrit, marchands prospères navigant sur une vivenef, c'est-à-dire un bateau doté de sensibilité et d'intelligence, et de Kennit, l'abominable pirate, vont pouvoir se croiser. Et pourtant, tous les rouages se mettent finalement en place.
Comme
Robin Hobb reste
Robin Hobb, même si j'ai dû attendre environ 400 pages, je suis enfin ferrée et je viens de me lancer avec un certain appétit dans le Navire aux esclaves.