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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un deuxième tome dans la continuité, c'est toujours prenant, ça avance et les personnages se mêlent et se dévoilent enfin un peu ! J'ai quand même hâte que les révélations ( que j'avais compris depuis le début) arrivent, ce qui permettra à Alise de pouvoir enfin vivre pleinement sa vie. Quand aux gardiens, on sent la tension qui monte avec Graff qui se fait meneur et manipulateur. Il n'y a pas plus qu'à lire la suite donc !
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
Challenge auteures SFFF
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Un deuxième tome dans la continuité, c'est toujours prenant, ça avance et les personnages se mêlent et se dévoilent enfin un peu ! J'ai quand même hâte que les révélations ( que j'avais compris depuis le début) arrivent, ce qui permettra à Alise de pouvoir enfin vivre pleinement sa vie. Quand aux gardiens, on sent la tension qui monte avec Graff qui se fait meneur et manipulateur. Il n'y a pas plus qu'à lire la suite donc !
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
Challenge auteures SFFF
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Après « L'assassin royal » et « Les aventuriers de la mer », Robin Hobb marquait avec « Dragons et serpents » le début d'une toute nouvelle série se déroulant une fois encore dans l'univers du Désert des Pluies. Les dragons sont enfin sortis de leur long sommeil et, après nous avoir narré leur éclosion, ce second volume se concentre sur la rencontre entre les dragons et leur gardien respectif chargés de les guider et les assister tout au long de l'expédition vers l'antique cité de Kelsingra. L'occasion pour l'auteur de nous en dévoiler un peu plus sur ces créatures légendaires qui ont, de façon plus ou moins appuyée, hanté ses précédentes sagas prenant place dans le monde des Six Duchés ou du Désert des Pluies. Seulement les sauriens ici présents ne sont pas vraiment à la hauteur de leur légende. Au-delà de leurs difformités physiques, c'est surtout leur caractère qui s'avère décevant. Mesquins, geignards, égoïstes, belliqueux, odieux avec les humains qu'ils considèrent comme indignes de leur temps et de leur présence... : loin des magnifiques créatures pleines de sagesse et de majesté auxquelles on aurait pu s'attendre, les dragons de Robin Hobb possèdent un caractère certes bien trempé mais essentiellement dominé par une impatience et une arrogance qu'il est difficile de ne pas trouver insupportable. Et si l'auteur possède un talent certain pour rendre attachant ses héros, elle excelle également à créer des personnages extrêmement horripilants !

Le principal attrait de cette suite réside surtout dans le développement de la personnalité des gardiens qui découvrent en même temps que le lecteur leur nouveau quotidien. Autant dire que le tempérament du dragon qui leur a été attribué et son mépris à leur égard en déçoit plus d'un ! On assiste également à l'évolution des relations entre les différents adolescents : la franche camaraderie qui régnait initialement ne tarde pas à céder la place à une méfiance réciproque tandis qu'émergent des tensions dues à la compétition lancée par certains pour prendre la tête du petit groupe. Toutes ces interactions entre les différents personnages participent à les rendre encore plus consistants, l'auteur réussissant encore une fois à nous faire part de leurs doutes et de leurs conflits intérieurs sans que l'intrigue ait pour autant à pâtir d'une trop grande lenteur. On peut notamment saluer la qualité des personnages féminins qui occupent ici une place de premier plan et se révèlent toutes aussi attachantes en dépit de leur caractère totalement opposés. Alise, femme dédaignée par son époux et érudite frustrée par sa condition de femme, promet notamment de se révéler intéressante. Bref, bien que l'intrigue générale n'avance finalement que très peu, la magie de la plume de Robin Hobb fonctionne avec la même efficacité que d'habitude et ne nous lasse à aucun moment.

Un second tome (ou plutôt une seconde partie puisque, Pygmalion oblige, il s'agit en fait de la fin du premier tome) aussi réussi que le précédent et qui se lit avec une déconcertante rapidité. Un univers toujours plus riche, de nouveaux personnages bien construits et un talent de conteur exceptionnel : il n'en fallait pas plus pour rendre cette série aussi addictive que ses célèbres prédécesseurs.
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Tous les protagonistes du premier tome convergent vers le lieu de résidence des dragons.
Alise a enfin convaincu son mari. Elle part étudier les dragons, même si elle doit emmener Sédric, le secrétaire de celui-ci. Sur le bateau qui les emmène elle se rapproche du capitaine Leftrin au grand désarroi de Sédric. Une idylle naissante ?
Thymara et Tatou, avec d'autres, ont été embauchés pour s'occuper des dragons. Ceux-ci, à cause d'infirmités, ne peuvent ni voler, ni se nourrir par eux-mêmes. Ils doivent être déplacés, la population en a marre de les nourrir sans aucun retour.
Le capitaine Leftrin doit participer au déplacement.
Un tome riche : peu d'aventures mais les rapports entre humains, et dragons est superbement rendu, les joies, les peines, les jalousies … Obligé de tourner les pages très vite pour connaître la suite.
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Rooooh, qu'il est joli, ce second intégral des « Cités des anciens » ! Je l'ai attendu patiemment pendant une année et c'est avec ravissement que j'ai contemplé la superbe tête de dragon qui orne sa couverture. Faut dire que les dragons et moi, c'est une longue histoire d'amour et que les grosses bébêtes écailleuses et volantes ont toujours su réveiller chez moi un enthousiasme enfantin. Pourtant, ils ne sont guère sympathiques, les dragons version Robin Hobb. A vrai dire, ceux sont même de sacrées saletés, arrogantes, désagréables, nombrilistes et que leurs malformations dues à une trop longue gestation ne rendent que plus irascibles. Après avoir été nourris et dorlotés par leurs pauvres gardiens humains depuis les berges humides du Désert de la pluie jusqu'aux ruines de la cité perdue de Kelsingra, on pouvait penser que les sales bêtes montreraient un brin de gratitude. Mais niet ! Je t'en foutrais de la reconnaissance ! Pourtant et à leur vif déplaisir, ces dragons impotents ont toujours besoin de l'aide des humains. La plupart sont toujours incapables de voler et, par conséquent, de se nourrir et de se protéger. De leur survie dépend la perduration de leur race et celle-ci est gravement menacée, notamment par les sbires du sanguinaire duc de Chalcède, prêt à tout pour s'approprier de la chair de dragon et vaincre ainsi la maladie qui le ronge.

Il y a quelque chose de magique chez Robin Hobb, quelque chose que je ne parviens pas à expliquer… Nan, par ce que si je voulais être vraiment de mauvaise foi, je dirais que l'on peut résumer la première moitié de cet intégral de cette façon : au début du récit, les personnages se trouvent sur la berge d'un fleuve et veulent le traverser. Et, au bout de 600 pages, ils y arrivent ! Ouais, je sais, dit comme ça, ça fait un peu peur... Et le truc incroyable, le truc incompréhensible et qui me plonge dans des abîmes de perplexité, c'est que, pendant ses 600 pages, je ne me suis pas emmerdée une seconde ! Je ne vais pas dire non plus que j'avais une envie monstrueuse de découvrir la suite, mais j'ai avalé ce gros pavé avec la plus grande facilité et un plaisir constant. Bien sûr, cette saga souffre des défauts habituels à toutes celles de Robin Hobb, notamment des intrigues de coeur qui fleurent parfois le soap opera et une fin honteusement précipitée – toute l'action du récit semble comprimée dans les 150 dernières pages et on peut facilement s'amuser à imaginer ce qu'aurait donné la même histoire racontée par un autre auteur, David Gemmel par exemple : beaucoup plus de bastons et beaucoup moins de prises de tête assurément. Mais Robin Hobb ne serait pas Robin Hobb sans ses petits tics de narration bien pardonnables et son rythme savoureusement… Allez, je ne vais pas dire « plan-plan »… Disons : « décontracté ».

Robin Hobb sait éveiller chez nous l'âme d'un explorateur – d'autant plus facilement qu'elle nous permet de voyager sans quitter notre fauteuil – et nous fait découvrir à chaque saga de nouveaux horizons, tous plus fascinants les uns que les autres. On passera beaucoup de temps, bien sûr, dans la cité perdue de Kelsingra riche de nombreux mystères, mais on aura aussi le plaisir douteux de fouiner dans le coin du duché de Chalcède. Et je vous le dis tout de suite, Chalcède, moi, j'irai pas y passer mes vacances. Grâce aux sagas précédentes, on savait déjà que naître femme ou esclave là-bas n'était pas une sinécure. Eh bien, j'ai un scoop : la vie à Chalcède, c'est pourri pour tout le monde ! Vous pouvez naître noble et riche, ça n'empêchera pas votre famille d'être prise en otage et vous-même envoyé à l'autre bout du monde pour commettre une mission suicide avec menace de recevoir la main de votre gamin dans une jolie petite boite en cas d'échec. On ne s'étonnera donc pas que tous les chalcèdiens qui apparaissent dans le récit se comportent comme des connards vindicatifs et violents. Ils ont des raisons d'être de mauvais poil, les pauvres bougres.

Oh, mais que vois-je : Amazon fait une petite promo sur les premiers tomes en version numérique du cycle du « Fou et l'Assassin » ! Si on me prend par les sentiments, forcément…

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Un deuxième tome dans la continuité, c'est toujours prenant, ça avance et les personnages se mêlent et se dévoilent enfin un peu ! J'ai quand même hâte que les révélations ( que j'avais compris depuis le début) arrivent, ce qui permettra à Alise de pouvoir enfin vivre pleinement sa vie. Quand aux gardiens, on sent la tension qui monte avec Graff qui se fait meneur et manipulateur. Il n'y a pas plus qu'à lire la suite donc !
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Pour moi, ce second volume n'est pas à la hauteur du premier. Il y a plus de longueurs, moins de révélations, d'évolutions dans les relations et l'histoire. J'ai été agacée à plusieurs reprises par le pusillanisme d'Alise et Sédric, qui se morfondent beaucoup (Alise sur sa relation aux autres, Sédric sur ses conditions de vie). En soit, c'est normal que des personnages ayant vécu une vie facile avant aient du mal avec leur situation actuelle. le problème, c'est la répétition.
En réalité, le problème général de ce tome EST la répétition. Certaines scènes sont vues deux fois à travers deux personnages différents, mais sans que le second regard n'apporte quoi que ce soit.
À cause de cela, Alise devient un personnage beaucoup moins sympathique que dans le premier volume, puisque trop sujet à la redondance et à l'auto apitoiement.

Mais elle n'est pas la seule. Cette seconde intégrale nous permet de retrouver Malta. La petite fille piquante, orgueilleuse et égocentrique qui avait appris à faire face aux pires situations est devenue une femme craintive vivotant dans l'ombre de son mari bien-aimé. Elle laisse Reyn parler en son nom, se montrer paternaliste et protecteur, décider de quand elle est fatiguée, semble se prélasser dans le rôle de petite chose fragile… C'est comme si elle avait perdu tout amour propre. Ce n'est pas la Malta que je connais. Ce ne sont pas les femmes de Robin Hobb que je connais ! Ces femmes fortes, qui refusent le joug d'hommes persuadés qu'ils les dirigent pour leur propre bien.

Tout cela m'amène sur un autre terrain : celui de l'Amour. Toutes les relations m'ont tapé sur le système : elles sont trop parfaites. Une, passe encore (Leftrin et Alise), mais deux ? (Sédric et Carson) Et trois ? (Davvie et Lecter) Quatre ?? (Hennessie et Tillamon, la soeur de Reyn ; Malta et Reyn, évidemment) S'il vous plaît, stop ! le point commun ? Elles nouent toutes deux personnes qui ne devraient pas être ensemble, soit qu'elles ne sont pas de la même condition sociale, soit qu'elles sont du même sexe.
Je suis d'ailleurs effondrée de voir qu'après sept ans de mariage (je crois), Reyn et Malta s'aiment comme au premier jour. C'est impossible. Ils ne se sont jamais disputés, passent plusieurs secondes à s'absorber dans la beauté de leur partenaire, ne se font jamais de reproches, s'admirent mutuellement, etc.
Thymara aurait dû servir de parfait contraste, mais son indécision m'agaçait prodigieusement. Un coup j'embrasse l'un, mais pas parce que je le choisis, juste parce que j'en ai envie. Un coup je couche avec l'autre, mais en fait j'ai pas envie de rester avec lui parce que, d'accord, est super canon, mais il est vraiment bizarre. Comment peut-elle mépriser Jerd alors qu'elles ont la même attitude ? Kanaï et Tatou l'aiment. Comment peut-elle piétiner leurs sentiments si allègrement ? Évidemment, je SAIS que c'est le signe d'un conflit intérieur entre son éducation (elle n'a pas le droit de partager sa couche avec qui que ce soit, ni même de se faire courtiser), ses désirs (je vous fais pas de dessin) et ses peurs (perdre son indépendance, tomber enceinte). Mais moi, ça m'agace parce que c'est contre mes principes. On ne fait pas du tort aux gens sous prétexte qu'on est en conflit interne. C'est pas bien. Vilaine Thymara.
Point positif : Sintara s'humanise. Elle qui était l'égoïsme incarné commence enfin à prendre quelques fois en compte la sensibilité de sa gardienne. Je n'y croyais plus !

Autrement, on en apprend un peu plus sur les Anciens et le fonctionnement de leur magie. Il m'a semblé que l'auteure se garde quelques cartouches pour continuer à écrire dans le même univers, mais j'en ai appris suffisamment pour combler ma curiosité. C'était satisfaisant.
Par ailleurs, Robin Hobb met en avant des problématiques qu'elle avait déjà abordées dans le premier tome et qu'elle approfondies dans celui-ci : l'avidité humaine, qui se montre souvent destructrice envers les objets qu'elle convoite, la nécessité de manipuler les artéfacts puissants avec beaucoup de parcimonie, etc. Des messages qui me parlent, en général.
Un avis donc un peu plus mitigé sur cette fin de saga. Mais je reste malgré tout fan de l'univers, que je préfère encore à L'Assassin royal, ainsi que de la plume de l'auteure. Je pense toutefois que je m'arrêterai là dans les sagas de Robin Hobb. Je sens la qualité baisser lentement mais sûrement d'un tome à l'autre et je préfère rester sur une note agréable, malgré quelques défauts.

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L'expédition vers Kelsingra commence. Et tout le monde se rend rapidement compte que ça ne va pas être une partie de plaisir. Chacun doit trouver sa place aussi bien du coté humain que du coté des dragons et les premiers obstacles ne vont pas aider à la cohésion. Surtout que dans l'ombre certains semblent avoir leur propre agenda.

On rentre donc ici dans le coeur de l'histoire. Comme à son habitude, Robin Hobb nous fait voyager tout en exploitant au maximum les relations entre les personnages. Et si parfois elle abuse un peu à mon goût de son étude de la psychologie du groupe, ça reste intéressant à lire même si j'en attends encore plus pour la suite.
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Les dragonneaux, abandonnés par la reine Tintaglia qui est partie faire des galipettes avec son prince noir enfin sorti de sa prison de glace, décident de se prendre en main. Fatigués de se voir considérés comme de vulgaires animaux estropiés par les humains qui les nourrissent, ils décident de remonter le fleuve à la recherche d'une cité d'Anciens où ils pourraient vivre libres et restaurer la gloire de leurs ancêtres. Mais ils n'iront pas seuls : les humains les plus marqués par le désert des pluies, ceux qui sont rejetés par leur propre famille, vont se joindre à eux pour ce périple dont personne ne connait l'exacte destination.

La plupart de ces humains aux mains griffues et aux visages couverts d'écailles ne sont que des adolescents. Ils sont suivit par le Mataf, navire marchand fait de bois-sorcier mais sans figure de proue « vivante ». A son bord comme dans le fleuve, les rivalités vont bon train. Chacun cherche sa place, tâte le terrain, tente de prendre l'avantage sur son coéquipier.

Ce second tome bouge un peu plus que le précédent. On voyage, on découvre, on rencontre de nouveaux personnages et surtout : on a envie de leur tordre le cou. Car encore une fois, R.Hobb sait comment faire naître en nous les émotions. On s'attache aux dragons et à certains personnages alors qu'on commence à en détester d'autres.

Le pari est réussi : j'attends avec grande impatience la sortie du tome 3 en format poche (mais il est déjà disponible en grand format). J'ai vraiment envie de savoir si cette cité légendaire existe ou non, et si les dragons vont survivre. Que va-t-il advenir de Thymara ? Va-t-elle réussir à apprivoiser le dragon dont elle est sensée s'occuper ? Alise va-t-elle prendre le risque de rompre son contrat de mariage et faire d'elle et sa famille la risée de Terrilville ?

Lien : http://lamagiedesmots.be/cri..
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Ce 2e tome de cette série de Robin Hobb consacrée aux dragons nous plonge directement dans l'action mise en place tout au long du 1er tome. Les dragons, devenus de véritables parasites pour les habitants de Cassaric, se voient attribuer des gardiens, qui ont pour mission de les accompagner, les nourrir et les soigner tout au long du fleuve vers Kelsingra, une cité très ancienne que les dragons affectionnaient particulièrement et qu'ils ne demandent qu'à retrouver. Mais les années sont passées, et avec elles a eu lieu le déclin de leur espèce... Leurs souvenirs ne sont plus ce qu'ils étaient, et nul ne sait où se situe cette cité exactement, ni si elle existe encore. C'est donc dans un périple dangereux et on ne peut plus incertain que se lancent les protagonistes de l'histoire...

Encore une fois Robin Hobb nous plonge dans cet univers magnifique qu'elle a créé avec L'Assassin royal et Les Aventuriers de la mer. L'aventure est présente tout au long de ce tome, les personnages sont toujours aussi attachants, l'intrigue toujours aussi passionnante. Vivement le 3e tome !
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