AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 33 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cette seconde aventure de Richard Burton et Algernon Swinburne constitue un délicieux divertissement, qui relève en partie du roman policier, mais dans le plus pur style steampunk. En 1862, dans un Londres de type victorien mais bien uchronique, où les expérimentations délirantes des scientifiques vont bon train, l'agent de la Couronne Richard Burton est amené à enquêter sur le retour suspect de l'héritier d'une grande famille aristocratique, jusqu'alors porté disparu.

Le duo du tourmenté Burton et du fantaisiste Swinburne fonctionne bien, mais c'est surtout pour la profusion de références à la culture populaire et la manière dont Mark Hodder en joue que le roman vaut le détour. On retrouve l'ambiance ludique et débridée des tout débuts du genre, mais, pour le bien du lecteur, l'auteur ne se perd pas dans les divagations qui faisaient les défauts des Voies d'Anubis. C'est un régal pour les amateurs de steampunk de naviguer entre les nombreux clins d'oeil historiques (notons par exemple la Folk's wagen) et artistiques, avec une mention particulière pour Frankenstein et le cinéma d'horreur : Romero et les slaughters sont à l'honneur et le roman prend, après quelques centaines de pages, une tournure carrément gore ; ce qui se révèle par moments assez drôle. Je soupçonne même Mark Hodder d'avoir voulu égratigner Harry Potter - ce qui n'est pas pour me déplaire - avec ses perroquets qui délivrent des messages tout en insultant copieusement les destinataires.

Mais l'exubérance, voire la frénésie du roman, qui se déchaîne peu à peu, en constitue à la fois les qualités et les défauts. le jeu des références à la culture populaires se transforme en véritable avalanche, sans parler des phénomènes surnaturels et fantastiques convoqués : sorcière, fantôme, corps astral, hypnose, zombi, et j'en passe, peuplent le récit jusqu'à l'asphyxie. C'est un peu dommage. D'autre part, trop de pages sont à mon sens consacrées à la révolte populaire qui éclate dans Londres et se transforme en carnage : ça devient vite assez répétitif. Pour ces raisons, la narration commence à traîner en longueur aux alentours de la page 300.

En revanche, Mark Hodder ne s'est pas servi du thème scientifique comme simple décorum ; il en fait aussi la base d'une critique sociale et politique, certes légère - L'étrange cas de l'homme mécanique reste un divertissement. D'ailleurs, le roman, s'il adopte un aspect résolument ludique, n'est pas sans générer également une certaine mélancolie, à l'image de son personnage Richard Burton. Mais, surtout, Mark Hodder ne se prend pas au sérieux et, si l'histoire aurait gagné à être travaillée de façon plus rigoureuse, le style reste plutôt sobre, à l'inverse de ce que proposent des écrivains comme Mathieu Gaborit, Fabrice Colin ou (pire!) China Miéville, pour ne citer qu'eux.

Un regret : c'est la première enquête de Burton et Swinburne que je lis, alors qu'elle arrive en second dans la bibliographie de l'auteur. Et je pense qu'il vaut mieux, si l'on peut, s'attaquer d'abord à L'étrange affaire de Spring Helled Jack.
Commenter  J’apprécie          170
Ayant lu le premier tome en juillet 2020, il était plus que temps que je lise enfin la suite, afin de retrouver le duo un peu loufoque, mais ô combien attachant, que constitue Sir Richard Francis Burton & le poète Algernon Swinburne.

Nous sommes en 1862, dans une Angleterre victorienne, où c'est le roi Albert qui règne, mais surtout, nous sommes dans un univers steampunk !

Le fantastique est omniprésent, donc, ne cherchez pas des explications plausibles pour le vol de diamants ou autres trucs bizarres.

Si dans le premier tome, nous avions tout un lot de trucs bizarres, dans le second, c'est encore pire, comme si l'auteur avait contacté tout ce que le fantastique compte comme entités surnaturelles (oh, on n'a pas de vampires, ni de loups-garous). Hélas, l'excès nuit en tout…

Autant où j'avais adoré le premier, autant où le second fut plus laborieux à lire. Jusqu'à la page 250, j'ai ramé à certains moments du récit, tant j'avais l'impression qu'il n'avançait pas, que c'était répétitif et que ça se trainait en longueurs.

Ensuite, ça se débloque et alors là, il faut s'accrocher tant cela va aller de plus en plus vite, sans vraiment que l'on puisse faire une pause. Les entités surnaturelles surgissent de partout, les habitants de Londres sont en pleine révolte et personne n'aura le temps de souffler.

Le style de l'auteur est divertissant, son roman n'est pas là pour le sérieux, il est fait pour divertir et entrainer son lectorat dans un monde qu'il connait, tout en ne le connaissant pas, puisque nous ne vivons pas dans un monde fantastique et steampunk où les machines à vapeur sont partout et où des perroquets insultants délivrent les messages.

S'il n'y a pas de chevaux-vapeur, de cygnes tirant des nacelles ou des fauteuils volants dans notre monde, le roman est bourré de références à notre société et il ne faut pas avoir de grandes connaissances pour comprendre de qu'est la Folk's Wagon issue d'un scarabée transformé (beetle, en anglais)…

L'auteur ne s'est pas servi de l'élément scientifique juste pour faire beau ou pour remplir des pages. Son monde est cohérent, il est détaillé (trop, parfois ?) et il n'a pas oublié d'incorporer de la politique et des revendications sociales, même si l'on n'a absolument pas envie de croiser les manifestants londoniens de ce roman fantastique !!

Oui, tout est cohérent, logique, bien pensé et son final ne part pas à vau-l'eau, ce qui n'est déjà pas si mal, tout en renvoyant le lecteur aux événements du premier tome. Oui, il est préférable d'avoir lu le premier tome, car le second découle du premier…

Ma préférence ira au premier tome, le second étant un peu trop long dans sa première moitié, avant que cela ne démarre ensuite au quart de tour et que le roman devienne difficile à lâcher…

Le bon point restera pour l'univers mis en plus par l'auteur, très riche, très détaillé, ses personnages attachants, qui ne manquent pas de profondeur et pour son scénario très riche, même si cette richesse a donné des longueurs.

Pour celles et ceux qui ont envie de plonger dans l'univers steampunk, cette série est bien faite et je ne regretterai pas ma lecture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          160
Suite des aventures de Burton et de son acolyte Swinburne dans le Londres alternatif laissé par l'intervention de Spring Heeled Jack.
Ce tome commence sur des chapeaux de roue : un homme de laiton ou homme mécanique, des joyaux aux pouvoirs très particuliers, des prédictions particulières, une affaire historique, celle de Tichborne, et la rencontre d'autres personnalités historiques telles que le philosophe Herbert Spencer...
On retrouve avec le même plaisir l'imagination de Hodder dans les inventions eugénistes et technologistes. Ma préférée étant la Folk's Wagon, petit clin d'oeil à notre époque. de même, Burton reste un protagoniste plaisant et les enquêtes sont bien menées.
Pour autant ce tome 2 est parcouru de quelques bémols. Pour commencer, les chapitres sont longs, trop longs. Ce qui a tendance à bloquer ma lecture et a vraiment me faire ressentir l'effet pavé. de plus, même si l'auteur annonce très clairement que cela provient du changement du cours de l'Histoire, il y a trop de surnaturel dans ce tome à mon goût
Le tome 2 s'achève sur un tome 3 bien en cours et pourtant non traduit en France... Je crains que ce ne soit pas à l'ordre du jour. Dommage, l'affaire reste à suivre!

Challenge le tour du scrabble en 80 jours 4e édition
Challenge Multi-défis 2019
Challenge A travers l'histoire
Challenge Détectives littéraires
Challenge Mauvais Genres
Challenge Pavés 2019
Challenge Suite
Commenter  J’apprécie          150
Tout d'abord, j'ai acheté ce livre car sa couverture est magnifique et sa tranche dorée m'ont tout de suite attirée. Je ne suis pas du tout une adepte de ce style de lecture et alors que j'avais eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire concernant le tome 1, j'ai trouvé cette deuxième aventure beaucoup plus facile à comprendre. Il faut bien sûre faire prendre d'une imagination débordante concernant certains passages mettant en scène des machines à vapeur volantes ou des animaux ayant des facultés assez particulières, mais j'ai réussi à me prendre au jeu de l'auteur et suivi avec beaucoup d'attention les aventures de Sir Richard Francis Burton et son acolyte Algernon Charles Swinburne. Dans ce roman on rencontre de tout : des fantômes, des zombies, des hommes mécaniques... mais tout bien combiné on prend plaisir à les rencontrer. Je pense qu'il faut bien sûr aimer lire des livres ayant un côté un peu déjanté mais si vous êtes prêt à franchir le pas ou si vous êtes déjà adepte de ce genre de lecture, n'hésitez pas et foncez.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai adoré ce livre, tout absolument m'a enthousiasmé à sa lecture : ses personnages, son intrigue, son climat, son genre littéraire, que je découvre. Je ne peux que le chaudement recommander et vous assurer que devoir lâcher ce livre ou en repousser la lecture (et pourtant, je lis vite) fut pour moi très pénible.
Pourquoi ai-je trouvé ce livre si attachant, réservant d'entrée de jeux le tome 1 de la série, après m'être littéralement jeté sur le 2 à la bibliothèque ? Il est vrai que c'est un très bel objet, qui attire l'oeil. Les éditions Bragelonne ont véritablement fait un très beau travail d'édition, mais il serait vain si le contenu n'était à la hauteur.
Les personnages, d'abord. Dans cette réalité parallèle à la nôtre, causée par une rupture temporelle, nous pouvons reconnaître des figures connues, au destin étonnant, et d'autres moins renommées qui prennent le devant de la scène. Je vous présenterai en premier l'excentrique et non moins sympathique Swinburne, poète, très porté sur l'alcool, aimant recevoir des châtiments corporels donnés par des dames de petites vertus. Saluons son courage, son humour, son talent et sa ténacité. A ses côtés, son meilleur ami, d'une toute apparence, et d'une toute autre trempe : Richard Burton. Ancien explorateur, il a gardé de ses exploits une large cicatrice. Rigueur et ténacité sont ses maîtres mots. Et s'il a les capacités à se remettre du pire (il y sera confronté plus souvent qu'à son tour dans ce roman), c'est parce qu'il se collète littéralement à la réalité, pour horrible qu'elle soit, et qu'il recherche la meilleure solution possible – pour lui et pour les autres. Je n'ai garde d'oublier Spencer, le philosophe, et d'autres figures secondaires campés avec force et précision.
L'intrigue, ensuite. Dans cette Angleterre qui n'est pas victorienne, le roi Albert se terre dans son palais, et des courants s'affrontent violemment, même si, pour l'instant, l'un des partis (et pas le moins dangereux) semble définitivement vaincu. Je dis bien « semble », le danger n'est jamais loin, et si la technique triomphe, l'esprit est lui aussi particulièrement flexible. Dans cette réalité parallèle, l'esprit a une force particulière, une capacité à se projeter hors du corps – pour les plus doués – et à maîtriser les plus faibles que personne ne conteste, une fois ces pouvoirs découverts. Effrayants ? Oui. Ou comme une autre manière de procéder à la manipulation de masse – avec des résultats encore plus concluants.
Un roman absolument époustouflant à lire.
Commenter  J’apprécie          111
Un très bel ouvrage tant bien pour l'objet que pour l'histoire.
Si maintenant on maitrise bien l'univers fascinant entremêlant historique et fantastique, peuplé de personnages connus et de technologies avant-gardistes, j'ai été agréablement surprise de voir que de nombreux éléments se retrouver et s'expliquer avec le premier tome, sans que ça puisse gêner les lecteurs qui auraient fait l'impasse sur le premier. On sent une continuité tout en ayant des intrigues très différentes.
Bien sur le récit est construit de la même manière. Plusieurs enquêtes qui ne semblent pas avoir de rapport mais qui finisse par se recouper, des mystères touchant l'extraordinaire. Mais c'est très plaisant et distrayant. Très prenant aussi, ça se lit à grande vitesse avec toutes ces questions dont on effleure parfois la réponse sans vraiment avoir toutes les données. Jusqu'à la fin. Un univers et une intrigue très riche avec beaucoup de rebondissements, de suspense, d'actions et différents aspects abordés. Il y a toujours une touche d'humour, que ce soit dans les personnages, dans les inventions des Technologistes ou des Eugénistes, dans les répliques ou les situations. Un récit vraiment très complet.
Bon il faut quand même bien suivre ces histoires de spiritisme. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, ça m'a paru parfois un peu flou. Mais des fois je cherche midi à quatorze heures. Et puis tout au long de notre lecture on a peur de rester sur des questions, des points qui n'auront pas d'explications. Jusqu'à l'épilogue qui nous apporte plus explicitement les liens. Et nous lance sur la suite de l'explorateur pour nous mettre l'eau à la bouche.
Burton et Swinburne fonctionnent de la même manière que dans le tome 1. Mais toujours aussi efficacement. ils sont attachants, drôles et atypiques. C'est très agréable de les suivre. Et puis bien sur ils sont entourés de nombreux personnages haut en couleur et qui ont plus ou moins existé. Ils sont variés et apportent encore de l'eau au moulin. Ce qui finit de renforcer l'impression d'un récit dense.
J'aime beaucoup l'annexe pour nous apprendre les petites pointes de réalité dont l'auteur s'est servi. Un sacré travail pour tout mettre en lien et accoucher d'un si bon livre.

J'espère que Bragelonne continuera de traduire la série (composée de 6 tomes) parce qu'elle vaut vraiment le détour et qu'en plus, si le premier tome se suffit vraiment à lui-même, on voit apparaitre un fil conducteur très intéressant qu'on aimerait bien suivre jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          90
Quel plaisir de retrouver Burton et Swinburne dans une nouvelle aventure ! On retrouve de nouveau nos deux héros plongés au coeur de Londres et ses crabes-éboueurs, ses chiens-facteurs, ses perroquets qui insultent tout ce qui bouge... On découvre de nouvelles technologies, de plus en plus volumineuses, et de plus en plus dangereuses, mais qui nous font rêver. L'auteur nous livre son roman avec des descriptions toutes plus précises les unes que les autres, nous emmenant dans un monde radicalement différent. le tout sur un style riche, qui se lit comme on boit du petit-lait.
Burton va montrer une fois de plus sa détermination dans tout ce qu'il entreprend, luttant tant bien que mal contre la malaria et ses souvenirs de John Speke pour contrer l'ennemi. Cet opus nous démontre à quel point il est un dur à cuire.
Swinburne de son côté a toujours son côté attachant et drôle, malgré son penchant pour la boisson de plus en plus prononcé. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir de bonnes idées pour sauver certaines situations. Mais combien de temps tiendra cette lucidité ? Là est la question !
On retrouve bien évidemment Trounce, qui n'hésite jamais à prêter main forte à Burton dès que nécessaire. de même pour Krishnamurthy, même s'il se fait plus discret que Trounce dans ce livre.
L'auteur nous présente un nouveau personnage, Herbert Spencer, vivant dans la rue, mais grand philosophe à ses heures perdues. Un personnage auquel on s'attache très vite... les perroquets ne pourront pas prétendre le contraire...
D'ailleurs, mention spéciale pour Pox, certes c'est un perroquet, certes il passe son temps à lancer des injures, mais c'est qu'il est d'une grande aide pour chacun des protagonistes avec les messages qu'il transmet.
La trame générale du livre est excellente. Attention toutefois à ne pas lâcher le fil sous peine d'être perdu. A se demander d'ailleurs comment l'auteur lui-même parvient à s'y retrouver. le séjour au manoir des Tichborne et Roger Tichborne lui-même, alias le Prétendant, donnent froid dans le dos. le mystère qui les entourent va durer un bon moment et une fois soulevé il ne fera qu'en soulever bien d'autres encore. Une fois le voile soulevé, ce qui se cache en dessous est surprenant. On ne se douterait jamais des forces à l'origine de tout ces chamboulements.
On découvre aussi à quel point et comment l'arrivée d'Edward Oxford dans le précédent opus a pu tout chambouler dans L Histoire. D'ailleurs l'auteur n'oublie pas de nous rappeler en fin de livre, ce qui se passe en même temps, dans l'époque victorienne.
Enfin le final nous fait de grandes promesses pour le prochain livre, en espérant qu'elles seront tenues !
J'ai passé un excellent moment avec cette lecture. Voici un livre qui se lit d'une traite, à consommer sans modération, avec un bon petit thé sur le côté.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
Commenter  J’apprécie          60
Salut les Babélionautes
Je ne suis pas d'habitude un grand Fan d'Uchronie, mais il m'en fallait une pour le Challenge « Défis de l'imaginaire 2018 ».
Que dire de ce roman? d'abord c'est un monde complètement loufoque que nous dépeint Mark Hodder, nous somme aux XVIII siècles au début de la Révolution Industrielle, dans un Monde et en particulier Londres envahis par d'étrange machine a vapeur avec plusieurs faction cherchant a prendre le pouvoir.
D'un cotés les Technologistes ne jurant que pour la Technologie, de l'autre les Eugénistes adepte des manipulations Génétique et dernière faction les Débauchés férus de mysticismes.
Et au milieu de tous ce monde Sir Richard Francis Burton et son ami le poète ,adepte de plaisirs sado-maso, Algernon Charles Swinburne.
Tout d'abord j'aurais du lire le premier Livre de l'Auteur,Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack, car dans ce récit il est fait constamment allusion si bien que l'on comprend difficilement ou il nous entraîne.
Leur enquête les mènera a un final Apocalyptique ou ils lutteront contre des fantômes, des Mort-vivants et une espèce de Frankenstein.
Je me suis bien amusé en lisant les différentes descriptions des moyens de transport public dans la ville de Londres et de l'intrigue policière a la manière de Sherlock Holmes.
Merci au traducteur Arnaud Demaegd sans qui je n'aurais pas découvert cette oeuvre.
Commenter  J’apprécie          40
Deuxième épisode de la série Burton et Swinburne. Aussi bon que le premier. Peut se lire indépendamment, l'auteur fait les rappels nécessaires, comme tout bon feuilletonniste.
Je compte bien lire les épisodes suivants (il y a 6 romans dans cette série)
Commenter  J’apprécie          30
Dans L'étrange cas de l'homme mécanique, l'auteur développe un peu plus l'univers qu'il nous avait proposé dans le premier volet. On y retrouve la technologie basée sur l'utilisation des animaux et si l'idée est excellente, mon côté spéciste a parfois tiqué car il pousse les choses dans ses extrêmes. Dur dur quand on est sensible à la souffrance animale. Cela dit, je reconnais l'idée très bonne des perroquets-messagers-diseurs-de-gros-mots, des cygnes-volants et toute la clique.

Ce que j'ai adoré par-dessus tout, c'est l'intervention du personnage historique de Raspoutine. Je ne vous en dirais pas plus car il est l'objet de l'intrigue mais son implication en tant que personnage médiumnique étrange et ambitieux est très bien amenée et en lien direct avec le tome 1. D'ailleurs, la lecture du tome 1 n'est pas obligatoire pour lire cet opus, cela dit, il permet une meilleure compréhension des détails car beaucoup de choses découlent de cette aventure là....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2017/10/23/letrange-cas-de-lhomme-mecanique-burton-swinburne-2-mark-hodder/


Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (115) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4872 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}