Mais vous voulez, o dieux, servir l'impitoyable achille, dont l'ame n'est pas équitable, ni le coeur capable de s'attendrir. Il a des instincts sauvages comme le lion qui, entrainé par sa force puiss&ante et ses élans farouches, se jette sur les troupeaux pour s'offrir un festin qui convient aux mortels.
De nouveau le fils de Pelée lançait à Atride des paroles injurieuses, sans modérer sa fureur :
"Lourd ivrogne, à l'œil de chien, au coeur de cerf, jamais on ne t'a vu t'armer avec le peuple pour la bataille ni aller à une embuscade avec les meilleurs des Achéens : ton coeur n'ose pas, et cela te semble être la mort ! Ah ! Il est beaucoup plus facile de reprendre sa récompense. À quiconque te contredit ! Roi, mangeur de peuple ! Tu ne commandes qu'à des lâches.