AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,15

sur 223 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Jusqu'où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ?
Qui n'a jamais eu cette idée stupide de dérober un ouvrage de médiathèque pour l'ajouter égoïstement à sa bibliothèque ?
Quel homme, quelle femme peut trop aimer les livres ?
Peut-on d'ailleurs trop aimer les livres ?
Ce récit est, paraît-il, inspiré d'une histoire réelle.
C'est une traque où le libraire Ken Sanders, "biblioflic" à ses heures, poursuit John Gilkey qui prétend avoir dérobé pour plus de 200.000 dollars de livres anciens ...
Cet original et joli petit ouvrage, tout de jaune et marron vêtu, est un appel à la lecture !
Comment résister à sa quatrième de couverture ?
Mais certains livres loupent leur carrière !
Car malheureusement presque dès le début de la lecture de ces quelques 300 pages, après quelques considérations d'introduction intéressantes, l'ennui survient, et reste accroché au bout de chaque phrase.
Quel récit formidable aurait pu sortir de cette course poursuite !
Mais la bonne idée et le sens de la formule d'Hallison Hoover Bartlett n'auront pas suffi.
Cette aventure n'est ni rocambolesque, ni haletante.
C'est poussif et finalement assez banal.
Le récit est maigre, et souffre d'un manque de rythme, de rapidité et de relance.
L'auteure de l'ouvrage n'aura pas réussi à donner réellement vie à ses personnages auxquels personnellement à aucun moment du récit je n'ai eu envie de m'attacher.
Pensez donc ! L'homme qui aimait trop les livres est collectionneur qui ne lit pas ...
Et l'homme qui le poursuit est un revendeur de vieux bouquins terne et sans originalité ...
Pensez donc ! Ici, on ne juge pas un vieux livre à son contenu !
Il s'avère être plus qu'un véhicule de l'histoire qu'il raconte.
Il s'agira donc ici plus de bibliomanie que de bibliophilie.
L'auteure, en début d'ouvrage, semblait avoir promis d'envisager la relation complexe, et parfois dangereuse, que l'on peut entretenir avec les livres.
C'est manqué.
Mais il reste une bonne raison de lire le livre d'Allison Hoover Bartlett, l'espoir éventuel de vous débarrasser d'une mauvaise odeur d'aisselles si, bien sûr, vous en souffrez !
Les ingrédients d'une potion dite efficace y sont donnés en ouverture mais sans en préciser la posologie ... débrouillez-vous ...

Commenter  J’apprécie          575
Je suis déçue par ce livre, je m'attendais à une énigme et une enquête policière mais il s'agit plutôt d'un récit ou un documentaire sur les collectionneurs de livres anciens.
Le personnage du livre est particulièrement voleur, menteur et n'attire pas la sympathie du lecteur pour lui, ni de l'auteur, me semble-t-il.
Il y a beaucoup trop de longueurs sur le prix de ces livres rares. Mais cet avis n'engage que moi, je me suis ennuyée et j'ai vite perdue l'intérêt du livre, à la fin j'ai sauté de nombreuses pages.
Dommage, le titre de ce livre m'avait intrigué et je me suis trompée.
Je l'ai déjà déposé dans une boîte à livres.
Commenter  J’apprécie          353
J'ai craqué pour ce livre en vacances à la très jolie librairie trait d'union à Noirmoutier. La couverture et son titre ont tout de suite attiré mes yeux sur ce petit livre (format poche) au milieu de ces très nombreux polars et thrillers. La lecture de la quatrième de couv' a fini par me convaincre : une enquête d'un libraire jouant les Sherlock Holmes afin de mettre la main sur un voleur de livres… Seulement voilà, parfois un emballage trop beau peut être trompeur.
Je n'irais pas jusqu'à dire que ce livre est mauvais ou que son auteure soit nulle, mais ce n'est pas comme attendu, un polar au rythme effréné. Ce récit est plus un témoignage, un documentaire journalistique, nous racontant la vie de John Gilkey, voleur de livres connu pour en avoir dérober pour près de 200 000 dollars.
Ce texte donc, d'Allison Hoover Bartlett m'a appris beaucoup de chose sur les livres anciens et les fantasmes qu'ils créent chez certains d'entre nous, lecteurs passionnés, ayant tendance à accumuler les livres.
N'aimant pas par respect pour le travail des auteurs faire des retours négatifs sur leur travail, mais souhaitant être toujours honnête envers les personnes lisant mes chroniques, je ne m'étalerais pas d'avantage mais profite au cas où pour rappeler au John Gilkey qui sommeille en eux, aux personnes m'ayant emprunté à l'occasion des livres de bien vouloir les rapporter 😉.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
Commenter  J’apprécie          272
Que dire d'un livre que l'on a pas beaucoup apprécié ...
J'ai pourtant été jusqu'au bout mais sans grande conviction.
Peut-être parce que je m'attendais à autre chose, avec plus de rythme, plus d'intrigue et plus de traque ...
Mais non, on est pas du tout dans ce style.

Après qu'un ami lui ai déposé un livre vieux de presque 400 ans, que quelqu'un avait oublié de redéposer à la bibliothèque, la journaliste Allison Hoover Bartlett s'interroge sur les livres anciens. Aidés par des amis et professionnels elle tente d'en savoir plus à leur sujet.
Au fil de ses recherches elle découvre le monde des collectionneurs de livres rares mais surtout les vols qui ont été commis remontant même jusqu'à l'antiquité.
Très vite, certains attirent son attention et pour en découvrir plus, elle se rapproche de Ken Sanders, un libraire passionné et surnommé le Biblioflic. Celui lui raconte les délits commis par le célèbre John Gilkey, voleur prolifique de livres et manuscrits rares et anciens. Il en aurait volé pour plus de 200 000 dollars à travers toute l'Amérique mais principalement en Californie du Nord.
Intriguée par John Gilkey, la journaliste va alors le rencontrer pour comprendre ce qui pousse un homme à voler des livres et surtout y risquer sa vie et son avenir.
Ginkley va tenter de lui expliquer, au fil de leurs rencontres, la différence entre aimer lire et posséder des livres.
Le personnage de Ginkley apparaît comme quelqu'un d'égoïste, malhonnête où tout lui est dû et qui ne comprend pas pourquoi il devrait acheter un livre pour le posséder. On va découvrir, grâce à cette sorte d'interview, ses combines mais aussi sa passion dévorante.
Commenter  J’apprécie          91
Dès le début du roman, j'ai été mitigée et j'ai eu peur de passer à côté, ce qui s'est finalement produit. Voici les raisons de ma déception :

_ Inspirée d'un fait réel, ce roman est écrit un peu à la manière journalistique avec beaucoup de données, d'explications concrètes, de détails, de titres. Et je ne suis pas friande de ce type de narration. Encore qu'ici, le style "journalistique" reste acceptable, comparée à d'autres oeuvres (je me souviens de Into the wild où j'avais été extrêmement déçue par l'écriture, envahie par des tas de statistiques, de données brutes.) C'est donc essentiellement l'écriture qui a fait que je n'ai pas trop aimé.

_ Je m'attendais à un petit roman policier plein d'humour, vivifiant, léger. le suspense n'est pas là (je n'ai à aucun moment ressenti le besoin de tourner les pages et je n'ai pas accroché). le policier est finalement plus une histoire racontée par l'auteur d'un fait divers réel : le vol de livres et on ne suit pas avec autant d'empressement l'enquête. Les étiquettes Babelio ou le genre de roman peut donc être trompeur, je ne m'attendais pas à ce genre de roman.

_ le fait d'écrire un roman sur des voleurs compulsifs de livres extrêmement chers. L'auteur nous prouve à divers moments la maladie de kleptomanie en appuyant sur le besoin d'être reconnu, admiré des autres juste en collectionnant des oeuvres qui suscitent l'envie. Beaucoup trop matérialiste pour moi. Je n'aime pas l'idée de collectionner des livres juste pour le fait de les collectionner, juste pour plaire aux autres et donner une "bonne" image de nous. Alors que ce type de voleurs aime à se faire connaître, pourquoi encore écrire un livre dessus, qui leur rendrait presque hommage ?
Aussi, les très très longues informations sur le prix astronomiques des livres qui s'élèvent parfois à plus d'un million de dollards a fini par m'irriter. En somme, j'étais persuadée apprécier ce livre car il parlait de "livres" dedans, mais le thème est davantage centré sur les collectionneurs (malades compulsifs ?), les vols de livres, et il m'a un peu dérangé sur le plan éthique et humain.

_ Cette manie de vouloir avoir la "plus grosse" bibliothèque, d'acheter toujours plus, de donner envie et de donner une image de soi juste avec la possession d'objets, ainsi que la gueguerre entre les livraires et les voleurs de livres m'a fait penser enfin aux émissions de téléréalité américaines où on voit des hommes imbus d'eux-mêmes parler de leur plus belle voiture ou autre (émissions que je déteste et ne regarde pas bien sûr !). Ici, ce serait méchant tout de même de comparer ce petit roman à ce genre de personnages mais l'idée tout de même m'a effleurée l'esprit.

Bref, sans avoir détesté pour autant, je n'ai pas apprécié ma lecture.
Commenter  J’apprécie          71
Je pensais lire un roman avec un voleur de livres qui aime les livres et un flic sympa qui lui court après, je me retrouve avec une histoire vraie, romancée. Pour être très honnête, j'ai appris beaucoup de choses sur l'univers des livres rares et des collectionneurs mais ce n'est pas ce que j'en attendais, le résumé promettant autre chose à mes yeux.

Pas la peine d'épiloguer 10 ans dessus, le style, de ce fait, est très journalistique, les faits, les faits, les faits et en plus, le comble, ce voleur et grande envergure m'a semblé très mou, fade et absolument pas charismatique, quant au biblioflic comme on l'appelle, il est très désagréable. Vous l'aurez compris, vite lu, vite oublié.
Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          76
Ce livre est une sorte d'enquête journalistique sur les motivations d'un voleur de livres rares et l'obsession d'un libraire pour son arrestation. Nous plongeons directement dans le monde du livre ancien, ce qui, n'y connaissant rien, m'a beaucoup intéressée. D'autant plus que de nombreuses références et anecdotes étayent les propos de l'auteure. Cependant, faute d'une chronologie claire et d'individus attachants, ce récit, loin d'être "haletant", m'a rapidement lassée. John Gilkey est particulièrement agaçant, et la narratrice parle uniquement de son enquête et presque jamais d'elle-même ou de ses ressentis, ce qui ôte au livre une part d'humanité. Enfin, j'ai trouvé la fin décevante, à l'image du livre, sans retournement de situation, simple retranscription des propos tenus par un voleur un peu dérangé. L'ensemble est si répétitif que je n'ai rien de plus à en dire.
Commenter  J’apprécie          42
Ce récit est le compte rendu d'une enquête que la journaliste Allison Hoover Bartlett a effectuée durant plusieurs mois dans le monde du livre ancien. Elle s'est intéressée notamment à la vie de John Gilkey, un voleur particulièrement malin, actif entre deux séjours en prison. Guidée dans son investigation par le libraire Ken Sanders, « biblioflic » pour le compte d'une association de libraires, la journaliste nous donne à lire les éléments de ses rencontres avec Gilkey, ses motivations, ses techniques de vol et ses ambitions.
Le récit souffre de plusieurs défauts : la page 4 laisse croire que nous avons affaire à un roman « policier » ce qui n'est pas du tout le cas. Bien écrit, intéressant, ce livre n'en reste pas moins un (long) article journalistique. Pour la « traque haletante », on reviendra…
Ensuite, en y regardant de plus près, même si les objets volés sont principalement des livres anciens, John Gilkey est un collectionneur : il vole de nombreuses choses dans un dessein mercantile, espérant que son recel prendra de la valeur au fur et à mesure des années. On ne peut nier son attachement particulier pour l'objet livre, mais les petites cuillers font aussi bien l'affaire.
Enfin, l'auteure est américaine. Un détail qui a son importance pour nous, lecteurs français, car le système juridique est bien différent. Outre les nombreux séjours en prison de Gilkey (on finit par se dire que « ce n'est pas si grave que ça » tellement c'est habituel…), A. Hoover Bartlett distille des notions de Bien et de Mal qui m'ont un peu gênée. Je ne sous-entend pas là que voler des livres, c'est « bien », mais que la journaliste sort de ce fait de son rôle de témoin impartial, statut normalement attribué à un journaliste.
Du coup, ce récit, bien qu'interessant, ne m'a pas enthousiasmé. John Gilkey m'a paru le fruit d'un type de société capitaliste : comment gagner de l'argent sans travailler, appliqué aux livres anciens. L'ébauche du contexte familial est d'ailleurs révélateur : le père et la mère de Gilkey sont aussi des collectionneurs patentés. Plus qu'une passion pour le livre ancien, j'y vois surtout une « branche d'activité » potentiellement rémunératrice et culturellement « noble ».
Sans déprécier la beauté d'une première édition numérotée et signée, je suis pour ma part beaucoup plus intéressée par le contenu… Raison pour laquelle sans doute je n'ai pas été conquise par ce livre.
Commenter  J’apprécie          30
John Gilkey a dérobé de nombreux ouvrages anciens afin de réunir une collection de livres anciens à son image. Mais à force de voler des romans, l'ALAA (association des libraires de livres anciens d'Amérique) dont Ken Sanders est responsable de la sécurité le poursuit.

Je m'attendais à lire un roman policier et j'ai lu un témoignage. L'autrice, journaliste, a rencontré chacun des protagonistes. Elle s'interroge sur les motivations de John Gilkey à voler et collectionner ces ouvrages, sur les raisons qui ont poussé Ken Sanders à le rechercher. Dès lors, je me suis ennuyée tout en apprenant beaucoup sur le monde des livres anciens.
Commenter  J’apprécie          10
Déception: sûrement parce que je m'attendais à un roman racontant l'histoire d'un homme qui vole des livres et pas à des descriptions sur la vie de ce vrai voleur de livres rares, John Gilkey.
Quel dommage car l'idée était excellente et originale.
Ce roman intéressera les gens passionnés d'anecdotes sur les livres anciens, sur les collectionneurs de livres, pour les autres, vous feriez mieux de passer votre chemin.
Commenter  J’apprécie          10



Lecteurs (613) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}