Le Diable et Son valet

« Je continue de penser que c'est une idée idiote, décréta Molly.
– Tu n'aimes pas le théâtre, rétorqua Tom.
– J'adore le théâtre ! J'y vais tout le temps.
– Oui, mais pour vider les poches des spectateurs. »

Il y avait quatre prisons à Londres, mais Newgate était la plus redoutée. Elle accueillait les plus grands criminels, et tous savaient qu'ils n'y feraient pas de vieux os. Neuf marches menaient à la sortie : une corde et une trappe.

- Vous allez devenir très, très, très riche.
- Si je suis découvert, je deviendrai très, très, très mort.

Il y avait quatre prisons à Londres, mais Newgate était la plus redoutée. Elle accueillait les plus grands criminels, et tous savaient qu'ils n'y feraient pas de vieux os. Neuf marches menaient à la sortie : une corde et une trappe.

[...] étrangers ils arrivaient, étrangers ils repartaient. C'était la règle. Dans un monde incertain, il pouvait être dangereux de livrer trop de renseignements sur soi.

Chaque homme mérite une seconde chance.

Elle traversa la chambre jusqu'à une tapisserie qui recouvrait un mur entier et représentait un lion traqué par des chasseurs. Quand elle était petite fille, cette gueule grimaçante lui donnait des cauchemars. Mais Elisabeth était à présent une vieille dame de soixante ans, et le seul fait d'être reine était déjà un cauchemar en soi.

Il avait beau voir les derniers vestiges du village disparaitre derrière lui, il ne parvenait pas à y croire.
Il était né à Framlingham.
Il y avait vécu toute sa vie.
Et il avait toujours présumé qu'il y mourrait - dans un avenir très proche, selon toute vraisemblance.

Trois jours après avoir quitté Framlingahm, Tom perdit son cheval, ses provisions, et faillit perdre aussi la vie.

Même de loin, Tom reconnut les longs cheveux noirs, le corps mince et souple, le regard bleu et pénétrant. Gamaliel Rastey l'avait suivi jusqu'à Londres !