Mille soleils splendides

A travers le destin tragique de deux femmes afghanes on se trouve plonger dans l'histoire de l'Afghanistan de l'invasion soviétique aux talibans. Cela permet de comprendre mieux cette histoire contemporaine et voir que l'arrivée de ces ignobles fous de dieu n'est pas une fatalité : le comportement des hommes envers les femmes est traditionnellement mépriosant et les russes ont fait monter en puissance les seigneurs de la guerre. dans ce monde de brutes nait la belle histoire d'amour entre un jeune homme handicapé par l'explosion d'une mine et sa belle voisine mais la guerre les sépare et contraint Laïla à épouser son voisin, un homme exécrable, d'une violence inouïe.
Elle devient la deuxième épouse et subit la jalousie de l'autre femme lorsqu'elle tombe enceinte. Pourtant cet enfant lie les deux femmes d'une amitié exceptionnelle. Ce livre est un joli conte qui débute sur un air de tragédie. le raffinement de la culture afghane en filigrane tranche avec la noirceur de l'Aghanistan talibane. L'éducation des filles est au coeur du roman, ce qui réhabilite légèrement la période soviétique. La fin nous redonne espoir en cette période obscurantiste.

Les mille soleils splendides qui m'ont éblouis

Mariam, la première femme est une harami (enfant conçue hors des liens du mariage) et vit seule avec sa mère dans un marais à l'écart de la population. Jalil son père l'a fait construire pour ne pas nuire à sa réputation. Laila, elle, a eu une enfance très heureuse mais vu la tragique mort de ses parents vers l'âge de 14 ans, elle se mari à Rachid qui est le mari forcé de Mariam. Mais Laila va choisir elle-même de marier l'homme de 60 ans, vous verrez pourquoi après avoir lu le livre. Ce roman contient deux histoires de deux femmes afghanes différentes qui vont s'unir dans la troisième partie du livre pour confronter l'homme auxquelles les deux sont mariées.

Tout d'abord, j'ai adoré l'oeuvre dans son ensemble parce que la condition des femmes afghanes m'intéresse beaucoup et malgré la créativité de l'auteur reconnu, le récit parait réel. Ce qui m'a déplu par contre, c'est l'abusive utilisation de mots patchous inexpliqués. Au début, j'arrêtais ma lecture pour chercher leurs significations mais quand j'ai réalisé la quantité impressionnante de mots incompréhensibles, j'ai arrêté, découragée. Ce n'est pas parce que l'auteur Khaled Hosseini est Afghan, que tous ses lecteurs vont l'être pour comprendre des mots comme noor, sofrah, hamwatans, ghazals, badmash… La cruauté de l'auteur était épatante et la réalité des événements débordait de sens, c'est ce que j'ai le plus admiré sans compté l'union originale des deux femmes et leur relation variante au fil du temps.

Pour finir, je recommanderais ce roman aux individus matures qui sont capable de soutenir le poid de la violence. Ce n'est pas parce que la violence ne vous ai pas destinée que vous ne ressentez pas la douleur, même par la lecture.

Sophie Ménard

Après avoir lu "les cerfs volants de Kaboul" , j'ai voulu lire un autre livre de cet auteur qui m'avait touché.
Encore un voyage en Afghanistan, où l'on s'attache à ces femmes dont le quotidien est difficile au milieu d'une société régie par les règles des hommes, les mariages forcés et la polygamie.
Le livre est assez conséquent mais se lit rapidement et avec plaisir!

j'ai adoré ! histoire d'amitié, les personnages attachants ou carrément révoltants !le destin de deux femmes sur fond de guerre, un roman bouleversant qui dénonce la condition des femmes et la politique des talibans.
Lien : http://un-livre-une-histoire..

je l'ai beaucoup apprécié

Même si j'ai moins aimé que les cerfs volants de Kaboul, très belle histoire.

On plonge dans la culture afghane, ses splendeurs passés, ses vicissitudes et sa tourmente actuelles. le statut des femmes apparaît dans sa criante injustice : elles n'ont rien ni personne pour les protéger et connaissent tous les malheurs quand le sort semble s'acharner sur elles. On se souviendra de Mariam, Aïcha et Aziza.

.A travers le récit de vie de Rachid, Mariam et Laila, Khaled Hosseini nous livre un portrait de la société Afghane, des hommes, de la religion, des ravages de la guerre mais surtout, il insiste sur la condition des femmes à travers Mariam et Laila. Malgré les drames, on vibre d'espoir avec elles. Encore une fois Khaled Hosseini réussit à nous embarquer avec lui dans ce formidable roman.

Une histoire bouleversante
Les pages se tournent en même temps que coulent les larmes...