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Critique de marcdu38


Depuis les Particules élémentaires (et à l'exception, peut-être, de Soumission, mais c'est peut-être parce qu'il s'agissait de ma seule tentative de lecture sur liseuse, enfin il faudrait que je l'emprunte à la bibliothèque), chaque livre de Michel Houellebecq m’offre un plaisir délicat. C'est sans doute difficile (impossible ?) à expliquer, mais chaque lecture me rends optimiste et heureux. Oui, optimiste, et oui, heureux. Lorsque je referme l'un de ses livres, je suis heureux de réaliser qu'il y a plus dérangé que moi. Et par les temps qui courent, chaque plaisir, si petit soit-il, n'est pas à négliger.
Sérotonine est aussi mystérieux que les précédents opus, l'histoire n'a rien d'original, le narrateur est un copier/collé des autres narrateurs, on assiste aux mêmes descriptions de la déchéance physique, de l'appareil reproducteur des femmes, des plaisirs oraux, voire anaux, rien n'est nouveau, si ce n'est, j'ose l'avouer, une constance et intense satisfaction de lecture jubilatoire.
Je me demande juste pourquoi il utilise autant l'adverbe "enfin", enfin c'est sans doute sa marque de fabrique, et pourquoi tant de "peut-être", mais lui-même n'en sait-il, peut-être, rien.
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