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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a des livres qu'on lit sans déplaisir, qu'on est content de retrouver le soir après sa journée de boulot, dans lesquels ont sourit souvent, mais une fois terminés, on se demande ce qu'il avait de si fantastique finalement.
C'est le cas pour ce roman que j'ai eu plaisir à découvrir, dans lequel un homme, un nécromancien, fait un pari avec le Diable et, pour récupérer son âme qu'il lui avait vendue, il va devoir piéger 100 malheureux crétins.
Le Diable lui fournit même une sorte d'aide en lui prêtant une fête foraine itinérante.
Mais bien sûr, les dés sont pipés dès le début…
Oui, l'histoire est sympathique, le personnage principal est un drôle de type avec des secrets, mais l'intrigue est trop légère, la psychologie inexistante et au final, même si c'était distrayant, après une semaine, je n'en garde qu'un souvenir furtif.
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Lorsqu'un titre et une couverture captent l'attention d'un lecteur potentiel, tout est possible : de l'excellente surprise d'un contenu en accord avec la première impression suscitée par l'image, ou pas.
Dans le cas de Johannes Cabal, le nécromancien, je reste mitigée. Cette histoire diabolique où les vivants et les morts cohabitent dans une espèce de sarabande infernale, ou l'on peut rendre une petite visite de courtoisie intéressée à Satan pour essayer de passer un marché de dupes et par la même occasion de récupérer son âme autrefois vendue pour quelque pouvoir utile aux desseins du savant fou, n'est pas sans attrait. Une réelle volonté comique apparaît au fil du récit, même si le trait est quelquefois un peu forcé. On appréciera particulièrement les tracasseries administratives qui constituent un avant-goût de l'enfer. Ou les rafistolages de cadavres de plus en plus délabrés qui accompagnent la fête foraine ambulante.

La mise en page est soignée, avec des distinctions typographiques originales et une police agréable, ce qui correspond à l'aspect attirant de la couverture. Et le comble pour une inconditionnelle des publications numériques, j'ai apprécié la qualité du papier....

On aime moins la construction un peu décousue, qui donne l'impression que l'auteur s'éloigne du sujet, la collecte d'âmes, monnaie d'échange du pari passé avec Satan. de même le rôle un peu obscur du deuxième Cabal, Horst.

Un bon moment de lecture. Pas forcément pour l'île déserte.



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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--- En résumé ---

En toute objectivité, le premier tome de Johannes Cabal est bon ! Il devrait même plaire à tous les amateurs de fantasy humoristique. Personnellement, j'aurais souhaité que l'intrigue soit plus approfondie, mais telle n'était pas la volonté de l'auteur, et je le comprends puisqu'il désirait avant tout conserver une ambiance légère.

Voyons cela plus en détail !

--- Sous le signe de l'humour ---

L'histoire débute par l'arrivée de Johannes Cabal en enfer – j'ai adoré la manière dont Jonathan L. Howard imagine ce dernier ! – dans le seul but de récupérer son âme. Et dès les premières lignes, j'ai apprécié le ton délicieusement décalé, la plume divinement mordante. de piques acerbes en réflexions inattendues, j'ai aussitôt accroché à l'ambiance… pour m'en lasser quelque temps plus tard. Et oui, ce sont des choses qui arrivent !

Quoi qu'il en soit, j'ai souri et même ri à plusieurs reprises. Alors, si vous êtes sensible à l'ironie, aux comparaisons douteuses et à l'audace que représente le fait de se moquer de la mort sous toutes ses formes, c'est sûr, le style de Jonathan L. Howard est fait pour vous !

--- Une intrigue linéaire, quoique… ---

Après une petite centaine de pages, j'ai craint que l'intrigue ne se révèle répétitive. Rappelons que le héros doit collecter cent âmes pour pouvoir récupérer la sienne, raison pour laquelle il échafaude des plans afin de piéger ses victimes. Plus exactement, un plan pour chaque victime.

Sans autre enjeu que celui-ci, j'ai quelque peu décroché, je l'admets. Mais le pire était à venir, puisque l'un des chapitres est en partie rédigé de la main d'un enfant avec toutes les fautes d'orthographe que cela inclut. Or, ce n'est pas un procédé que j'affectionne, à plus forte raison lorsque les passages concernés n'apportent rien de fondamental à l'intrigue.

Heureusement, le scénario emprunte une autre direction par la suite, même s'il reste centré sur la récolte des âmes. Mère désespérée, tueur en série et policier à la retraite font finalement leur entrée, ravivant finalement mon intérêt. En outre, les trahisons, faux-semblants et coups fourrés du dernier tiers, bien qu'un peu tirés par les cheveux, pimentent sans conteste l'histoire.

--- Rivalité fraternelle ---

Lorsque Johannes Cabal sollicite son frère pour l'aider dans sa quête, j'avoue ne pas avoir compris quelle était la nature exacte de leurs rapports. À l'évidence, ce ne sont pas les meilleurs amis du monde. J'étais donc frustrée de ne pas obtenir d'explications, toutefois j'ai rapidement compris que l'auteur comptait aborder la question tout au long du livre. Sous couvert d'un pari risqué, ce dernier explore toute la complexité de cette relation tantôt chaleureuse, tantôt explosive – enfin, surtout explosive !

Dans ce contexte, tous les coups sont permis lorsque l'un estime que l'autre n'a pas agi comme il le devait. Et puisque la mort n'est plus vraiment un frein…

--- Des enjeux dissimulés ? ---

Même si le ton se veut désopilant et l'atmosphère légère, le roman comporte de véritables enjeux. Alors, certes, les héros ne semblent jamais prêter attention aux conséquences de leurs actes – pour preuve, Johannes a vendu son âme à Satan ! -, cependant le dénouement laisse présager un sens à cette quête. En vérité, ma déception est liée à cette signification que l'on ignore jusqu'à la fin. Pourquoi n'a-t-elle pas été abordée plus tôt ?

Bref, j'aurais préféré une intrigue sérieuse parsemée de quelques touches d'humour, or c'est tout l'inverse que propose Jonathan L. Howard. Un parti pris que je respecte malgré mon ressenti mitigé !
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Ce roman est détonnant, mordant. Johannes Cabal est un scientifique qui a vendu son âme au Diable pour acquérir les secrets de la nécromancie. Seulement voilà, il veut la récupérer, mais garder ses pouvoirs. Alors il fait un pari : il a un an pour réunir cent âmes en échange de la sienne. Pour l'aider dans sa tâche (enfin façon de parler), il se retrouve à la tête d'une fête forraine.Dès le début, l'univers complètement étrange et l'humour très particulier de l'auteur m'a attirée. L'Enfer est représenté comme une administration aux nombres de formulaires inhumains, Satan comme un PDG qui s'ennuit et le héros ne ressent rien et est prêt à tout pour atteindre son objectif, ce qui n'est pas évident parce qu'il n'a absolument aucun humour et ne sait aboslument pas ce qu'on est censé faire dans une fête forraine. Ajouter des zombies stupides, des obstacles invraisemblables, un frère suceur de sang et vous obtenez un livre étonnant à l'humour grinçant.La fin est très bien trouvée et remet le livre en perspective. J'ai été très surprise. Tout au long du livre, sans vraiment m'en apercevoir, le roman est devenu plus sombre, l'humour un petit peu plus forcé, Cabal un petit peu plus désespéré. La fin est amère, triste et, je trouve, contrebalance très bien l'humour à outrance du débuts.Une très belle découverte.
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Gracieusement prêté par une amie parce qu'il entrait dans la case "livre sympa mais pas prise de tête parfait pour les vacances", ce qu'il est effectivement. On suit donc les aventures de Johannes Cabal, nécromancien plutôt antipathique de son état, qui a fait l'erreur de vendre son âme au diable pour obtenir les secrets de la mort et regrette à présent amèrement le marché car il s'avère que ne pas avoir d'âme fausse les résultats de ses expérience scientifico-nécromances. Il fait donc une descente aux enfers pour renégocier le deal et fini par arracher un pari à Satan : il a un an pour récolter 100 âmes, en échange desquelles Satan lui rendra la sienne. Et pour augmenter ses chances, on le met à la tête d'une fête foraine démoniaque qu'il va devoir mettre en place (les fêtes foraines sont en effet un fantastique vecteur de corruption, comme l'enfer le sait depuis longtemps).
Le style d'écriture à quelque chose de Pratchettien, avec un humour de situation pince sans rire, morbide et un peu décalé et la lecture est facile et plutôt agréable, mais il est difficile de se laisser entièrement prendre dans le livre. Cabal est un personnage peu sympathique malgré sa première apparition en fanfare ainsi qu'une ambivalence plutôt bien amenée et une complexification progressive, et l'auteur ne parvient pas à insuffler un réel intérêt ni pour son passé ni pour sa réussite éventuelle et le statut de son âme.
Le Nécromancien est le premier tome d'une série mais il tient relativement bien en stand-alone, et je pense que je ne lirai pas la suite.
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Ce livre est original pour le thème sur la nécromancie. En effet, Johannes est un nécromancien qui a vendu son âme au diable pour une raison et décide un jour de la récupérer. Il fait alors un pari avec lui. Il a un an jour pour jour pour récolter 100 âmes. Mais pas avec n'importe quel moyen pour cela il doit gérer une fête foraine assez spécial. On y trouve pas mal d'humour, de sarcasme ect. On ne peut pas dire que sa grouille d'action mais ici sa ne gêne pas car on est transporter dans l'univers de Johannes. Si vous avez l'occasion de le lire n'hésitez pas
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Le début part assez rapidement et j'ai bien accroché. Johannes Cabal veut récupérer son âme qu'il a vendu à Satan et va passer avec ce dernier un marché : récupérer 100 âmes en une année. Pour cela il va avoir l'aide d'une fête foraine qui se déplace avec un train et il va être aussi aidé par toute un équipe de personnages plus ou moins loufoques... Sur la fin de l'année, il ne lui reste plus que 2 âmes à chercher... c'est là que cela va se gâter et que les choses vont se compliquer... C'est aussi la vision d'un être qui n'a plus rien à perdre et qui veut absolument arriver à ses fins, mensonges, trahisons, mauvaise fois... tout y passe, mais c'est peut-être l'expression « l'arroseur arrosé »... qui lui va bien à ce Johanne Cabal !!!

Lecture divertissante et agréable, quoique un peu longue en milieu... A part cette longueur que j'ai trouvé assez désagréable, peut-être que j'ai décroché un temps, j'ai été agréablement surprise par cette histoire, mais surtout j'ai bien rigolé !!! L'humour est au rendez-vous !!!
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Faire un pari avec le diable pour regagner son âme en voilà un projet ambitieux…mais pas pour Johannes Cabal qui compte bien secouer les enfers avec sa gouaille, son cynisme et sa détermination. Mais quand on joue contre le temps et Lucifer en personne, il faut s'attendre à quelques gageures et notre héros n'est pas au bout de ses peines. Déjà parce qu'il lui faudra récolter cent âmes en un an, pour le compte de ce cher diable en échange de la sienne, tout en tenant en laisse une fête foraine endiablée. Or s'il y a bien quelque chose à laquelle Johannes ne comprend rien c'est bien aux plaisirs de la vie et de l'amusement, non pour cela il lui faudrait son très cher frère qu'il a abandonné quelques années plus tôt au rôle de vampire sanguinaire. Qu'à cela ne tienne l'amour filial vaut bien quelques sacrifices sans parler du désespérant espoir dudit frère de sauver non seulement l'âme mais aussi la moral de ce cher Johannnes.

Nous suivons donc les frères Cabal dans leurs déboires mais aussi et surtout le cynisme à toute épreuve et l'humour noir du héros. Si au départ le ton fait sourire, au bout d'une centaine de pages il lasse quelque peu. D'autant plus que si l'objet de la quête est affiché dès le départ, les atermoiements qui s'en suivent semblent sans fin. le rythme est lent et les aventures froides, pourtant il y a un je ne sais quoi chez ce héros qui n'aime personne et en veut au monde entier de respirer. Tous semblent idiots, ahuris ou désespérants que ça en devient presque pathologique. Un personnage odieux que l'on finit par prendre en pitié. Sa relation à son frère aussi le rend davantage humain : sa jalousie, ses ambitions avortées, sa « brillance » qu'il a honni pendant si longtemps alors même qu'il tentait de faire son chemin dans le monde.

100 âmes en 360 pages, évidemment que toutes les signatures ne sont pas montrées. On voit d'abord le début de l'aventure, l'envie de ne convertir que des mécréants, des êtres qui, de toute façon, avec ou sans son aide auraient vendu leur âme au diable, avec eux, pas besoin de faire d'efforts… Mais à quelques jours de la fin de ce pari délirant, dans l'avant dernière ville sur sa carte, tout s'enchaîne. La ligne de rail ne les relie pas à la suivante, et puis la soudaine beauté de la gare, ravivée par quelque magie ou nécromancie n'est pas sans rassurer les habitants qui se méfient – à raison- de cette fête foraine itinérante dont les conducteurs du train ressemblent à des zombies rafistolés -à raison-. Il va falloir corrompre…et vite. Quitte à pousser des femmes à tuer leurs enfants ou à se vendre pour sauver autrui. La rivalité fraternelle, la morale, et des coups fourrés viennent s'en mêler, à grand renforts d'incendie, de vol de haute volée ou de problèmes de comptabilité. Il faut dire que Lucifer n'a pas dit son dernier mot…

En résumé

Le Nécromancien est un premier volume en dents de scie. le début, dans l'administration luciferienne qui n'est pas sans rappeler l'administration française – non désolé vous n'avez pas rempli le bon formulaire – est assez vivifiante, on rit gentiment, on sourit. S'en suivent deux cents pages assez lentes, redondantes dans ses bonhomies avant d'entamer une chouette reconversion dans le dernier tiers : entourloupes de Johannes Cabal, retour aux enfers, moralité mise à rudes épreuves et puis cette fin, étrange, dérangeante, comme un conte gothique à l'odeur de formol et de chrysanthèmes. Un volume mitigé de mon côté à l'humour résolument noir et cynique qui n'aura pas totalement su me convaincre. Pourtant les dernières pages me donnent envie de laisser une chance au tome suivant…et à ce personnage antipathique mais possiblement humain.
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