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Il y a des livres qu'on lit sans déplaisir, qu'on est content de retrouver le soir après sa journée de boulot, dans lesquels ont sourit souvent, mais une fois terminés, on se demande ce qu'il avait de si fantastique finalement.
C'est le cas pour ce roman que j'ai eu plaisir à découvrir, dans lequel un homme, un nécromancien, fait un pari avec le Diable et, pour récupérer son âme qu'il lui avait vendue, il va devoir piéger 100 malheureux crétins.
Le Diable lui fournit même une sorte d'aide en lui prêtant une fête foraine itinérante.
Mais bien sûr, les dés sont pipés dès le début…
Oui, l'histoire est sympathique, le personnage principal est un drôle de type avec des secrets, mais l'intrigue est trop légère, la psychologie inexistante et au final, même si c'était distrayant, après une semaine, je n'en garde qu'un souvenir furtif.
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Lorsqu'un titre et une couverture captent l'attention d'un lecteur potentiel, tout est possible : de l'excellente surprise d'un contenu en accord avec la première impression suscitée par l'image, ou pas.
Dans le cas de Johannes Cabal, le nécromancien, je reste mitigée. Cette histoire diabolique où les vivants et les morts cohabitent dans une espèce de sarabande infernale, ou l'on peut rendre une petite visite de courtoisie intéressée à Satan pour essayer de passer un marché de dupes et par la même occasion de récupérer son âme autrefois vendue pour quelque pouvoir utile aux desseins du savant fou, n'est pas sans attrait. Une réelle volonté comique apparaît au fil du récit, même si le trait est quelquefois un peu forcé. On appréciera particulièrement les tracasseries administratives qui constituent un avant-goût de l'enfer. Ou les rafistolages de cadavres de plus en plus délabrés qui accompagnent la fête foraine ambulante.

La mise en page est soignée, avec des distinctions typographiques originales et une police agréable, ce qui correspond à l'aspect attirant de la couverture. Et le comble pour une inconditionnelle des publications numériques, j'ai apprécié la qualité du papier....

On aime moins la construction un peu décousue, qui donne l'impression que l'auteur s'éloigne du sujet, la collecte d'âmes, monnaie d'échange du pari passé avec Satan. de même le rôle un peu obscur du deuxième Cabal, Horst.

Un bon moment de lecture. Pas forcément pour l'île déserte.



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Jonathan L. Howard est un auteur prolifique et très peu connu en France, puisqu'un seul de ses ouvrages a eu l'honneur de recevoir une traduction. Les Éditions Éclipse ont eu la bonne idée de publier ce premier tome des aventures de Cabal. Tempus fugit et les années passent, nous laissant dans un espoir illusoire quant à la parution d'une suite. Un livre, c'est aussi un objet et il peut être de qualité comme ici. le papier épais est agréable à toucher, tout comme les illustrations nous flattent la rétine. La couverture est bien plus sympathique à regarder que la reproduction virtuelle.
Je reviens sur l'auteur, tout comme Matthew John Costello, notre ami anglais est aussi connu comme scénariste de jeux vidéo. Certes son nom nous est inconnu, comme tous ces techniciens qui nous proposent ces plaisirs vidéoludiques, bien que leurs noms soient cités dans les crédits, mais qui lit ces petites lignes, une fois le jeu terminé ?

Le nécromancien Johannes Cabal a vendu son âme à Satan pour acquérir ses pouvoirs. Il revient en Enfer pour négocier avec le patron du Pandémonium. Un pari audacieux est lancé. le sorcier se voit diriger une foire foraine ambulante où les démons y sont employés. Oubliez les manèges à sensations fortes tels les grands-huit. Ici, on retrouve ces “fêtes” anciennes comme celle de « Cristal qui songe » (Theodore Sturgeon) ou bien « La caravane de l'étrange » (série HBO), à savoir les attractions de monstres.

Même si je peux déplorer cette ambiance foraine sous exploitée, le plaisir de cette lecture, réside surtout dans le personnage de Cabal, un énergumène colérique, fourbe et manipulateur, mais surtout sympathique, une sorte de gentil méchant. Il sera accompagné par son frère, moralisateur, doué, ou plutôt, maudit par une sorte de vampirisme. À ces deux lascars, j'ai beaucoup apprécié les personnages de “Sac d'os”, des deux crétins (trop peu présent) et la diseuse de bonne aventure.

Bien que le récit soit assez inégal dans sa structure, on va trop vite dans la chronologie, mais trop lentement sur la fin, j'ai adoré ce livre. En fait, ça fait un bien fou de rire. À noter aussi que le Fantastique, ici s'écrit avec un “F” majuscule, parce que l'auteur nous envoie dans un maelström d'imagination, parfois psychédélique. Un délice qui s'achève ici, puisque le second tome n'est toujours pas traduit… dommage.
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Il y a quelques années, Johannes Cabal, brillant scientifique à la moralité plus que déficiente, a vendu son âme au diable contre le secret de la nécromancie. Un accord qui semblait fort alléchant sur le moment, mais n'a pas tardé à se révéler un marché de dupes (comme c'est généralement le cas de tous les accords passés avec le diable)… Trois ans plus tard, voici donc Cabal de retour aux Enfers pour voir le grand cornu et exiger que celui-ci lui rende ce qui lui appartient de droit. Comme on s'en doute, le diable n'est pas d'accord, mais, assommé d'ennui par le train-train de la gestion des Enfers, il accepte de relever un pari : si Cabal parvient à convaincre cent personnes de lui vendre leurs âmes avant la fin de l'année, la sienne lui sera rendue sans contrepartie. Et parce qu'au fond Satan n'est pas si mauvais bougre que l'on pourrait le croire, il lui confie pour cela un atout de taille : un fête foraine maléfique avec son lot de vils bonimenteurs et de succubes corruptrices.

Tout irait au mieux dans le meilleur des monde, si Johannes Cabal avait la moindre idée de comment gérer et animer un cirque itinérant… Manque de chance, Cabal est un rabat-joie de la pire espèce, aussi sérieux qu'un expert-comptable et doté de la joie de vivre naturelle d'un croque-mort : en somme, le plus mauvais candidat envisageable au poste de Monsieur Loyal. Heureusement pour lui (et malheureusement pour ses pauvres victimes), il saura trouver des alliés de poids, prêts à lui prêter main forte dans sa démoniaque entreprise. Alors, m'sieurs, dames, un p'tit tour de manège, ça vous tenterait pas ?

Pour son premier roman, Jonathan Howard a plutôt bien réussi son coup ! Il nous offre un récit délicieusement absurde à la fantaisie débridée, ponctué de perles d'humour noir ou burlesque. Humour et style d'écriture ne sont d'ailleurs pas sans rappeler l'oeuvre de Terry Pratchett, autre brillant écrivain humoristique anglais, mais là où le sieur Pratchett reste en permanence d'un indécrottable optimisme, Howard n'hésite pas à assombrir le trait et à nous livrer une histoire bien plus grinçante qu'il n'y paraît au premier abord. À commencer par son personnage principal, Johannes Cabal, franc salopard au coeur noir et aussi malveillant qu'une fouine, mais pourtant jamais totalement détestable, malgré l'amoralité de sa quête. Peut-être parce que, malgré tout le mal qu'il se donne, il n'en reste pas moins deux fois moins monstrueux qu'il ne le pense lui-même… Sans être un chef d'oeuvre, le premier volet de ses démoniaques aventures s'avère donc une lecture très recommandable qui ravira les amateurs d'humour anglais et ceux de « magnificent bastards » aux plans aussi machiavéliques que foireux. À bon entendeur !
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Attirée par le thème du livre, je me suis laissée tentée, même si je savais que ce roman, premier tome d'une série, ne verrait jamais sa suite publiée (première édition française : 2011). Je ne suis pas déçue, j'ai passé un agréable moment de lecture.

L'intrigue n'a rien de bien compliqué : Johannes Cabal, qui a vendu son âme pour connaître les secrets de la nécromancie, a changé d'avis et veut la récupérer. le Diable, bien entendu, lui propose un pari un peu fou : réunir 100 âmes en un an. Pour cela, il lui laisse profiter d'un cirque itinérant - démoniaque, bien sûr - afin de l'aider. Mais, puisqu'il s'agit du Diable, le piège n'est pas loin...

La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Auteur et scénariste britannique, Jonathan L. Howard inaugure avec le Nécromancien, une série de romans fantastiques, titrée Johannes Cabal.

Johannes Cabal est nécromancien. Rien de bien glamour à hanter les cimetières pour vider les tombes de ses occupants ou à voler des ouvrages occultes mais c'est un mal nécessaire dans son cas puisqu'il s'agit de faire progresser ses expériences scientifiques. Certains diraient que son but est louable car il cherche à ramener les morts tels qu'ils étaient de leur vivant. Or, il touche presque au but, à ceci près qu'il lui faut récupérer son âme pour réussir. Petit bémol, il l'a vendue à Satan pour obtenir davantage de connaissances. Face à cette impasse, il n'a d'autres choix que de retourner marchander auprès du diable. Contre toute attente, ce dernier lui fait une offre qui lui sera difficile de refuser : fournir cent âmes en échange de la sienne. Mieux encore, il lui confie les rennes d'une fête foraine diabolique afin de l'aider dans la réalisation de sa mission car n'est-ce pas un lieu de perdition par excellence ? Sceptique, Johannes Cabal sera-il capable de relever le défi et de prendre le diable en défaut ? Enfin, si cela est possible ?

Dans ce premier tome, on suit les tribulations d'un nécromancien répondant au nom de Johannes Cabal. Comme l'inique sa fonction, il a la capacité de relever les morts. Alors, on ne s'étonne pas de côtoyer en sa compagnie des fantômes, des cadavres animés ou encore des vampires. Il nous fait même l'honneur de nous ouvrir les portes de l'enfer où il a ses entrées - enfin en forçant un peu le destin - quitte à se mettre définitivement à dos le prince des ténèbres. N'étant pas réputé pour sa patience, Satan se montre pourtant magnanime à son égard lorsqu'il accepte de lui rendre son âme en posant la condition de l'échanger contre cent autres. D'un côté, il accepte de revenir sur un marché précédent mais de l'autre côté, l'enjeu proposé est si haut qu'il en devient presque inatteignable. D'autant, qu'il compte bien lui mettre quelques bâtons dans les roues car sa nature perfide n'est jamais très loin et qu'il n'aime pas perdre.

Ainsi, dans le Nécromancien, on explore un univers baroque et mortifère où l'enfer est géré comme une administration. Il en ressort des scènes aussi savoureuses que cocasses, notamment les joutes verbales entre Cabal et le diable. Mais au-delà des incursions en enfer, ce récit nous immerge surtout dans la folle ambiance d'une foire aux curiosités faisant à la fois office d'antre de divertissements pour les uns, de lieu de perdition pour les autres et de musée des horreurs pour tous. C'est finalement un endroit rêvé pour attirer dans son escarcelle toutes les âmes en peine qui vont passer à sa proximité.

Justement cette foire va donner l'opportunité à l'auteur de sonder les âmes humaines. Examen de conscience autant pour les visiteurs de passage que pour le héros lui-même puisqu'au fur et à mesure des événements, Johannes Cabal va se retrouver face à ses contradictions et à des choix difficiles qui risquent de l'ébranler profondément, qui sait !

Voilà de quoi promettre aux lecteurs un beau charivari avec une aventure qui part tous azimuts, échappant parfois au contrôle de Johannes Cabal lui-même pour nous emmener de situation en situation des plus improbables aux plus critiques.

Il faut dire que l'humour de Jonathan L. Howard y est acéré, voire ubuesque. Ce roman est drôle et divertissant, à l'image de son personnage principal. Cynique et austère, Johannes Cabal n'est pas de ces héros attachants pour leur courage ou leur bonhomie. Pédant et froid, il est juste obnubilé par sa mission qu'il perd bien souvent le contrôle sur les événements, ne sachant pas faire grand-chose à part ramener les gens du trépas à la vie. Alors diriger une foire, s'encanailler avec les autres et attirer les gens pour les inciter à s'amuser, ce n'est pas du tout dans ses cordes. Heureusement pour lui, son frère veille au grain. Petit bémol, il n'est plus tout aussi vivant mais qu'à cela ne tienne, Johannes a une solution, enfin s'il récupère son âme. A contrario, Horst Cabal est un être très sociable, entremetteur sur les bords qui n'hésite pas à pousser son frère dans ses retranchements quand il estime que cela est nécessaire. Ils forment un duo charmant et désopilant qui insuffle à ce texte une vraie énergie.

En outre, derrière ce récit du Nécromancien se cache de belles références littéraires comme celle à l'oeuvre de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne car n'est ce pas l'objectif de tout nécromancien qui se respecte que de redonner la vie aux morts et ainsi trouver le secret de l'immortalité.

Amateur de frissons et d'ambiance macabre non dénuée de malice et d'analyse psychologique, cette série de Johannes Cabal ne peut que vous plaire... Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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A la lecture de Ray Bradbury, dont il affirme haut et fort l'influence, J. L. Howard s'est demandé comment pouvait naître une fête foraine maléfique. Il y répond ici à sa manière, sur le ton d'un humour très anglais où le non sense trouve des échos un peu grinçants vu le fond finalement assez noir, voire assez romantiquement noir, de l'histoire. L'héritage de Faust est lui aussi très présent.

Si les formulations et certaines situations font parfois rire, souvent sourire, les deux personnages principaux deviennent peu à peu trop attachants pour qu'on ne soit pas touché par leurs mésaventures. Sous ses dehors de nécromancien terrible, doté d'un cerveau à la place du coeur et de la moralité d'une maladie vénérienne, Cabal est évidemment plus fragile qu'il n'y paraît, et le fameux associé (dont je ne vous dirai rien car un certain art du suspense est déployé à son sujet) est assez irrésistible.

En somme, c'est un fort bon bouquin, mis en valeur par une jolie édition : effet de gaufrage sur la couverture, marque-page, mini-illustrations et initiales gothiques en tête de chapitres.

Au Royaume-Uni, les aventures de Johannes Cabal comptent déjà trois tomes, apparemment assez populaires - comme en témoignent les fanarts assez nombreux sur le oueb. En France, il va sans doute falloir attendre encore un peu, les éditions Eclipse ayant mis la clef sous la porte l'année dernière. Mais leur catalogue a été récupéré par Panini Books, qui annonce une réédition de ce premier tome pour avril 2013. Affaire à suivre...
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Remarque préliminaire : une superbe mise en page et une couverture qui donne d'emblée envie de découvrir le livre avec un texte en relief et un joli marque page intégré dans la quatrième de couverture. Tout ceci attire l'attention du lecteur et donne envie de faire une publicité méritée à la maison d'édition ECLIPSE qui je l'espère, renaîtra de ses cendres.
Ce roman qui revendique clairement ses liens avec la Foire des Ténèbres de Ray Bradbury, est d'une grande originalité et je l'ai lu avec plaisir.
Johannes Cabal, nécromancien de son état, qui a conquis de haute lutte la science qui consiste à réanimer les morts en échange de son âme, souhaiterait bien récupérer celle-ci pour mener à bien un grand oeuvre mystérieux. Pour cette raison il va défier Satan jusque dans les enfers . Facétieux, le Diable propose à Cabal un marché . Il lui rendra son âme s'il lui fournit dans le délai d 'une année, cent âmes nouvelles. Johannes n'a d'autre choix que d'accepter et pour remplir son contrat, le Diable lui permet d'entrer en possession d'un outil de premier choix : une fête foraine. N'est-il pas vrai que les audacieux amateurs d'émotions fortes qui hantent les fêtes foraines, maléfiques ou non, sont prêts à tout et même à perdre leur âme...
Johannes va se faire aider de personnages comiques bien particuliers, revenus du domaine des morts et parcourra la campagne anglaise en tentant de récupérer des âmes à damner pour remplir son contrat, avec l'aide bien sûr de son frère Horst, qui jouera un rôle de premier plan.
Les péripéties s'enchaînent et le récit, tantôt franchement comique, tantôt quasi tragique, conduit à une fin de cette aventure qui appelle une suite, laissant le lecteur sur sa faim...
Ce roman atypique et inclassable, d'une originalité rafraichissante, constitue un délassement de premier plan et trouvera une place de choix entre deux lectures dites "sérieuses" avant que l'objet-livre regagne les rayons d'une bibliothèque pour ses qualités graphiques incontestables.
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Il s'agit d'un très bon roman profondément touché par un humour noir et léger qui dissimule un fond beaucoup plus sombre et tragique.

Johannes Cabal, le personnage principal, est à la fois attachant, froid et énigmatique ; il est donc difficile de faire la part des choses et d'avoir une opinion bien tranchée à son sujet. L'histoire repose sur la volonté de Johannes de récupérer son âme qu'il avait vendue au diable mais ses véritables intensions sont dissimulées. Sur un fond de fête foraine ambulante et de joie apparente se cachent des vérités sur le passé et la personnalité des gens que, parfois, il serait plus judicieux de ne pas savoir.

Un roman poignant et puissant que l'on ne peut lâcher temps que l'on est pas arriver au bout et que l'on repose avec difficulté.
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- Prenez une bonne dose de Faust mélangée à une solide base de "La Foire des Ténèbres" et faites chauffer à feu doux,
- Ajoutez une pincée de "De bons Présages" (mais "Apportez-moi la tête du Prince Charmant" reste un choix envisageable également),
- Versez un quart de louche de colorant sorti de "l'Imaginarium du Docteur Parnassus",
- Laissez frémir, et ajoutez trois tranches épaisses de dialogues tirés des "Chevaliers de Baphomet"
- Puis portez à ébullition pour sublimer tout l'arôme de l'humour noir,
- Dressez, et consommez sans modération !

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Très bonne surprise que ce roman fantastique : Johannes Cabal nous entraine dans un univers décalé et mordant, qui fait la part belle à l'ironie et à l'humour noir. Certes le scénario en lui-même n'est pas d'une originalité fulgurante, mais l'histoire sait tout de même se faire captivante, et une fois monté dans le wagonnet de ce train fantôme peu banal, il est difficile d'en descendre. Mention spéciale aux dialogues et à-coté piquants, aux multiples sourires sardoniques que vous arrachera ce livre, aux moments où le-dit sourire s'efface pour laisser place à une pointe de mélancolie, et puis finalement à Mr. Cabal lui-même, petit bijou de personnage auquel on fini par fortement s'attacher malgré (ou peut-être à cause de) tous ses défauts.

Bref, très bonne lecture à conseiller aux gens qui ont pu aimer les inspirations citées ci-dessus. Personnellement, j'attends la possible suite de ce premier tome avec impatience !
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