La saga des Cazalet, tome 5 : La fin d'une ère

Ecrit dix-huit ans après le quatrième opus de la saga des Cazalet, avec la fin d'une ère, Elizabeth Jane Howard clôt le chapitre et nous laisse quelque peu tourneboulés. Il faut savoir partir..Les couvertures de Mathieu Persan me font toujours autant craquer.

La saga des Cazalet.. C'est finiiii ! Je suis triste de quitter cette famille so british … J'ai même fait durer les derniers chapitres… Toujours fan des couvertures de Mathieu Persan.
Presque 10 ans ont passé depuis le mariage de Polly, l'union de Clary et d'Archie et le divorce de Louise.
La Duche s'éteint en juin 1956 et avec elle, les vestiges d'un monde révolu, son ombre bienveillante planant sur tout le roman.

Faire nos adieux à La Duche et au Brig, abandonner les trois fils Hugh, Edward et Rupert Cazalet, leurs épouses et enfants, petits-enfants, Rachel, Sid.. Mais aussi les gouvernantes et employés…
Ce dernier Noël à Home Place est très émouvant, magnifiquement conté. Home Place, cette propriété qui a vu tant d'étés ensoleillés, de peines, de joies grandes et petites, de découvertes, d'émotions…

Nous avons suivi cette famille depuis 1937 jusqu'en 1958, quatre générations de Cazalet. Les suivre dans 5 volumes d'environ 500 pages, cela en fait des aventures, des rencontres, des joies, des pleurs, des peurs. La psychologie des personnages est très fine et affutée. Cette saga présente des femmes magnifiques et l'évolution de la place des femmes. Un petit regret que le côté politique ne soit pas aussi développé que dans les précédents livres.

Ce dernier opus est plutôt mélancolique… faillite, déboires sentimentaux, trahisons, deuils… L'auteure a choisi de plus s'attarder sur Clary, les trois cousins et surtout Rachel qui prend une vraie épaisseur.

La plupart chapitres assemblent les protagonistes, plus de chapitre pour chacun. J'ai apprécié la description du quotidien jusque dans les moindres détails (les menus, les meubles, les vêtements, les musiques écoutées..)
J'ai beaucoup vibré avec le chapitre Rachel et Sid avec les Tonbridge p 308, un chapitre très affectant, très beau.
J'ai apprécié Polly dont le bonheur me réjouit.
L'égoïste Neville est peu intéressant. J'ai apprécié Roland. Je ne suis pas arrivée à faire amitié avec Diana, franchement très antipathique et sans classe, ni coeur. Subséquemment, j'ai beaucoup de compassion pour ce séducteur vieillissant Edward.

L'aventure de Teddy et Sabrina et sa détestable famille m'a semblé un peu longue, voire inutile. J'ai adoré Jemina, l'évolution de Zoé.
J'ai aimé Villy qui s'aperçoit qu'être aigrie ne la mène nulle part et l'empêche de profiter des joies de la vie. En revanche les arrière-enfants de la Duche ne m'ont pas trop emballée. Cela me console de la fin de la saga.. Nonobstant, j'aurais aimé en savoir plus sur l'automne de Rachel, Edward, Hugh, Rupert…

« La Fin d'une ère » est une lecture vraiment poignante. le très beau coffret regroupant les cinq volumes fera des heureux à Noël
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La fin d'une ère vient clôt cette fabuleuse saga des Cazalets. Une Merveille en cinq volumes.
Si vous êtes fan des sagas familiales, vous allez adoré celle ci ! si; si !!!
Vous avez là un peu Downtown Abbey en version bourgeoisie industrielle donc moins compassée, collant à l'Histoire dans sa réalité mais aussi dans ce qu'elle entraîne au quotidien.
Mais que nous raconte cet ultime épisode :
Neuf années ont passé depuis le mariage de Polly, l'union de Clary et d'Archie et le divorce de Louise. Une nouvelle génération d'enfants a vu le jour, et quand la Duche s'éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les derniers vestiges d'un monde révolu. Hugh et Edward, tous deux remariés, doivent faire face aux difficultés financières de l'entreprise familiale ; Louise, désormais mannequin, a une liaison avec un homme marié, tandis que Polly et Clary tentent de trouver un équilibre entre leur foyer et leurs ambitions personnelles. Libérée de ses obligations envers ses parents, Rachel peut se construire une vie à elle, mais la santé fragile de Sid est un nouvel obstacle à franchir.
Le premier tome nous avait captivé de façon inattendue car l'histoire est racontée du point de vue des enfants avec cette naïveté qui peut quelquefois être cruelle. Ce tome 5 est aussi celui des trois cousins, Teddy, Simon et Neville, qui à leur tour devront choisir leur voie.
Amoureux des sagas, réjouissez-vous car chaque tome apporte son lot de vie, de joie, de petits et de grands bonheurs, de grands malheurs aussi, de vie, quoi !
Chaque tome est totalement addictif. Un pur régal.
Et là on pleure car c'est le fin...

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Dernier tome de cette saga familiale qui suit une famille pendant plusieurs années.
Les années passent les personnages grandissent, se marient et ont des enfants. Cette saga représente la vie d'une famille somme toute assez commune qui connait les méandres et les péripéties d'une famille classique. Aucun d'eux ne sera un super héros, aucun d'eux n'aura un pouvoir quelconque. Mais leur simplicité et leur fidélité à la réalité les rends tout particulièrement attachants.
Les points historiques sont majeurs, bien abordés et fidèles à la réalité des différentes époques évoquées.
Ce fut une très belle saga familiale que j'ai beaucoup aimé découvrir avec une plume douce et une recherche remarquable. En refermant le livre on a comme l'impression de quitter tantes et cousins, un pincement au coeur.

Toutes les bonnes choses ont une fin mais qi est ce que c est dur !!!
Dans ce tome on a fait un bond en avant de 9 ans pour se retrouver en 1956. Louise a (enfin) divorcé, Polly et Clary sont mariées. Et la Duche s éteint. Je ne m attendais pas à ressentir autant de tristesse mais je suis aperçue que c était une très belle personne notamment avec Zoé.
Certains s en sortent mieux : Neville, Polly, Lydia, Zoé. Une nouvelle génération d enfants est née et est toute aussi attachante que la précédente surtout Géorgie avec sa ribambelle d animaux. Mais les temps sont durs. l'entreprise est en faillite et il faut tourner une page sur le passé heureux de Home place et ses retrouvailles en famille.
Certains membres de la famille me font toujours autant de peine : Louise, Rachel , Villy et maintenant je dois ajouter Edward.
La fin m a ravagé le coeur. J aurais aimé un tome 6 pour voir Louise enfin heureuse, prendre des nouvelles de Hugh, voir les enfants grandir, voir les projets aboutir.
Une très belle saga très bien écrite avec des personnages tellement consistants qu on croit les connaître. J ai adoré découvrir la vie à Londres à cette époque : la nourriture, la façon de s habiller ou d élever les enfants...

C'était long, non, ou c'est juste moi ? le moins que l'on puisse dire est que j'attendais avec impatience le tome 5 de la saga des Cazalet, ayant adoré le tome 4. Ecrit 18 ans après les 4 premiers volumes et se déroulant 9 ans après le tome 4, La fin d'une ère occupe nécessairement une place particulière dans l'histoire.
Alors disons le d'emblée, il faut reconnaitre à Elizabeth Jane Howard le talent pour nous faire reconnecter immédiatement avec ses personnages. C'est comme si on ne les avait jamais quittés ! On se perd un peu dans les enfants nés dans l'intervalle (ceux de Clary, ceux de Polly) mais pour les adultes, on raccroche les wagons rapidement.
Ceci étant dit, il ne se passe pas grand chose pendant une bonne moitié voire les 2/3 du livre. Certes on a des nouvelles mais cela donne un peu l'impression d'avoir reçu une carte postale de chacun d'entre eux (comment ça va depuis tout ce temps ? Je me suis mariée ! On a deux beaux enfants...) sans qu'il y ait de nouveaux développements si ce n'est quelques décès qui surviennent rapidement.
Cela finit par se décanter et l'on se demande si, plus que la fin d'une ère, il ne s'agit pas d'une déchéance. La 2e génération est désormais aux commandes et j'ignore pourquoi l'auteure s'échine à rendre malheureux ses personnages. Après la guerre, les désillusions, les malheurs, est ce qu'ils ne méritaient pas un peu de bonheur ? On tourne donc la dernière page avec un sentiment de nostalgie un peu amer (et un discret soulagement que cela soit fini 😟).
La saga des Cazalet n'en demeure pas moins une vraie réussite, c'est une saga qui mêle avec brio, petite et grande histoire, où l'on est autant passionné par le contexte de la guerre que par l'évolution des personnages sur plusieurs années. Adieu les Cazalet 🙋‍♀️

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La 2nd guerre est finie, chacun des membres de la famille va devoir, comme le reste de la société, apprendre à vivre dans cette société d'après guerre.

J'étais contente de connaître la fin des aventures de cette famille, j'ai attendu un certain temps que ce tome@soit disponible en médiathèque. J'ai aimé son rythme vraiment différent des autres tomes: chapitre plus courts et moins de descriptions. Cependant, un GROS POINT NÉGATIF qui a clairement gâché ma lecture: les scènes obscènes regorgeant pour le coup de détails (l'une d'entre elles m'a clairement donné la nausée en parlant de fluide en tout genre… 🤮), scènes ne servant absolument pas le roman… je n'ai pas compris ce choix là de l'autrice. Dommage de finir sur cette note, j'aurais préféré avoir des nouvelles de certains personnages passés sous silence. Ce tome écrit presque 20ans après n'aurait peut être pas du voir le jour finalement.

J'ai dit adieu à la famille Cazalet. Et, comme dans la vie, je ne sais pas ce qu'ils deviendront ; pour certains, les choses se dénouent, pour d'autres, ils sont dans une situation difficile.

Les enfants et les petits-enfants
La fin d'une ère raconte les vies de Neville, Juliet, Louise et les autres. Amours, vie de famille, vie professionnelle. J'ai beaucoup aimé la famille de Polly. Les derniers arrivés, enfants et petits-enfants amènent de la gaieté et de l'espoir.
Et comme dans toute saga, il y a des personnages détestables, je pense en particulier à Neville et à Diana.

Le livre s'ouvre sur la mort de la Duche, très âgée, premier signe que le délitement est annoncé. Et c'est bien ce qui se passe.

Les trois frères ont la soixantaine et ont travaillé toute leur vie pour l'entreprise familiale, mais sans avoir le talent de leur père. Les temps changent, Edward est le premier à le réaliser, mais il n'arrive pas à convaincre son frère Hugh de modifier leur façon de faire. Quant à Rupert, il est toujours du même avis que le dernier qui parle. Ils vont droit dans le mur.
Si Rupert trouve une solution, la saga se termine en laissant Hugh et Edward dans l'incertitude.

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🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Londres 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿
Pour le thème « Londres » du mois anglais j'avais prévu de lire « La fin d'une ère » dernier tome de la saga des Cazalet que j'ai tant aimé de Elizabeth Jane Howard. Je savais que les avis étaient mitigés mais je ne m'attendais pas à une telle déception, voire même colère !
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Ce livre qui a été écrit des années après la fin du quatrième tome (18 ans je crois) fait tache. J'ai même eu l'impression par moment qu'il avait été écrit par quelqu'un d'autre. Nous y retrouvons les personnages que nous avons tant aimé (et détesté)(ou les deux) mais alors que le tome 4 était une fin tout à fait satisfaisante pour la plupart, j'ai eu l'impression que l'autrice prenait un malin plaisir à défaire ce qu'elle avait construit en 4 tomes et ça m'a vraiment mise hors de moi ! Ils n'ont clairement pas le droit au bonheur.
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Si j'ai un temps pris plaisir à découvrir la nouvelle génération, Elizabeth Jane Howard donnant la parole aux enfants comme personne j'ai vite déchanté face à un événement ultra malsain et dérangeant. Tellement que j'ai lu plusieurs fois, vérifiant plusieurs fois l'arbre généalogique. J'ai eu l'espoir d'une passade avant la réalisation de la gravité des faits mais non, pas du tout, c'est assumé et c'est à vomir. A partir de là, j'ai lâché et j'ai fini ma lecture en lisant certains paragraphes en diagonale …
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Je me demande vraiment pourquoi avoir écrit ce cinquième tome. L'argent ? le projet de repartir sur une série avec un 6e et 7e tome (l'autrice est morte juste après la publication) ? Nous ne le serons jamais mais ça laisse le sentiment d'un immense gâchis, comment se saborder en 10 leçons.
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Le livre objet étant très beau je vais le garder pour avoir la série complète mais une chose est sure je ne le relirai pas !

J'ai longtemps hésité à lire ce roman car j'ai globalement adoré les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet et j'avais lu des avis très mitigés sur ce dernier volume. Finalement, j'ai profité d'un emprunt en bibliothèque pour le lire et j'ai bien fait car j'ai aimé, même si clairement c'est le moins bon des cinq.

Côté points positifs, on a grand plaisir à retrouver les Cazalet, découvrir ce que ce sont devenus les uns et les autres depuis la fin du tome précédent (on se situe en effet ici 10 ans plus tard) et faire la connaissance de la nouvelle génération. Comme pour les précédents opus, on a cette impression de faire partie de cette famille et c'est très agréable. le contexte historique est également un gros atout : on est ici dans le milieu des années 1950 - début années 1960 et c'est une période de gros changements pour l'Angleterre, et surtout pour les classes aisées comme les Cazalet (comme cela est dit à un moment, là où la Duche et le Brigg pouvaient compter sur une armée de domestiques, les épouses des fils Cazalet doivent désormais faire elles-mêmes les courses, le ménage et la cuisine, et certaines se révèlent bien plus douées que d'autres...). le titre (La Fin d'une ère) prend vraiment tout son sens de ce point de vue-là car, même si ce cinquième tome a des réminiscences du premier sur certains points, on est vraiment dans une époque et un contexte différent, une autre société anglaise.
J'en viens maintenant à ce qui fâche dans ce roman : le traitement des personnages. Elizabeth Jane Howard avait créé précédemment de fascinants héros pour sa saga, des personnages qu'on adorait aimer ou détester (voire les deux !) mais surtout qui connaissaient une belle évolution au fil de la saga. Ici , tout cela est balayée : Polly et Clary deviennent d'insipides femmes au foyer, la pauvre Rachel ne connaît pas une minute de bonheur (ou alors tellement brièvement qu'on en est encore plus frustré) et la palme revient à Neville qui a un comportement des plus horrifiants !!!
On a quasiment le sentiment très curieux que l'autrice en est venue à détester ses personnages et à avoir eu envie de se venger ici...

C'est vraiment dommage car tout n'est pas à jeter dans ce roman et l'autrice aurait pu faire quelque chose de bien meilleur, surtout au vu du contexte historique. Il n'empêche qu'on referme cette Fin d'une ère avec une pointe de déception, mais aussi de tristesse à l'idée que les Cazalet c'est vraiment fini !

Voilà, c'est fini… Ce dernier tome s'ouvre sur la mort de la Duche et c'est l'occasion de renouer avec les membres de la famille après que huit ans se soient écoulés.
J'étais curieuse de retrouver tout le monde et de voir un peu ce que les uns et les autres étaient devenus.
Je suis cependant mitigée sur ce final. En effet, je dois admettre que bien des chapitres m'ont semblé artificiels, sans consistance. Les intrigues autour des difficultés de couple de Clary et Archie, ceux de Louise… Vraiment ? Sans intérêt.
Ce qui m'a plu n'est pourtant pas négligeable. Les passages consacrés aux enfants sont vraiment charmants. Elizabeth Jane Howard a vraiment le talent de leur donner une parole qui sonne vraie.
On retrouve aussi ce souci des petits riens de la vie quotidienne, des détails concernant la nourriture, les vêtements, la déco, le confort des habitations qui donne vraiment un sel particulier à cette histoire.
Je trouve aussi que la chute est très réussie. Je ne veux pas en dire trop mais j'ai beaucoup aimé cette fin qui a un petit arrière-goût d'amertume certes mais surtout de nostalgie.