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3,5

sur 407 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que dire de ce roman à part que ce fut un réel coup de coeur !

Dès les premières lignes, je n'ai pu décrocher mon regard des pages ! L'écriture, l'ambiance m'ont happée à une vitesse grand V. L'auteur a le don de nous faire entrer dans la bulle de solitude dans laquelle vit le héros. Il nous expose au tourbillon que suscite ses tourments, ses réflexions.

L'auteur en se servant de la science-fiction parvient à nous livrer un ouvrage digne de certains essais. Il aborde sa vision de la guerre, de la paix, du sacrifice humain. Il évoque avec beaucoup de cynisme et de poésie la cruauté des conflits déchirant notre planète.

Un superbe livre à avoir dans sa bibliothèque !
Lien : http://labullederealita.word..
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"Phare 23" est à l'image de ce que Hugh Howey nous avait déjà proposé avec sa trilogie "Silo", à savoir un objet littéraire non identifié. L'idée même est farfelue et fascinante à la fois : dans un futur lointain, la NASA a installé des phares aux quatre coins de la galaxie pour réguler le trafic spatial des vaisseaux. Le récit est raconté par un gardien de l'un de ces phares, qui doit affronter la solitude dans l'immensité spatiale.
On est bien loin, ici, d'une introspection lancinante où il ne se passe rien, c'est un petit livre avec peu de rebondissements et de complexité, mais qui n'en est pas moins intense. Les pensées du personnage sont vite captivantes, car elles répondent à des mésaventures à la fois drôles et philosophiques.
"Drôle" du fait d'un comique de situation régulièrement féroce. A cette image, la discussion avec un caillou, par exemple, est assez magnifique. Je n'ai pu m'empêcher de sourire, ou même de rire, à certains moments du livre. Les situations absurdes auxquelles est confronté le personnage sont d'autant plus géniales que, du fait de la solitude qui pèse violemment sur lui, on ne sait jamais vraiment quand il a un "mirage" ou quand c'est une réalité.
Je parlais aussi de mésaventures philosophiques : j'ai ressenti ce livre non comme un roman SF d'aventure, mais plutôt comme un pamphlet de science-fiction pacifiste. Il y a, en toile de fond, l'histoire d'une guerre éternelle entre les humains et un peuple extra-terrestre. Hugh Howey décrit une guerre qui va crescendo dans la violence. Il montre les absurdités de la guerre, les conséquences tragiques sur la psyché humaines.

J'ai regretté le manque de détails plus précis et développés sur le contexte du récit. Mais cela ne retire en rien la force de celui-ci, qui est par ailleurs très agréable à lire.
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Hugh Howey aurait pu être l'auteur d'un livre (ou d'une trilogie : Silo). Une oeuvre d'abord publiée en ligne qui a tellement cartonnée qu'elle a fini par se matérialiser sur papier. Ce qui aurait pu être un coup de chance se confirme avec Phare 23. L'auteur arrive à être pertinent et passionnant sur un format nettement plus court, exercice ô combien difficile dès lors qu'il s'agit de science fiction. Non content de proposer une histoire intimiste assez proche des thèmes de Solaris (solitude et psychologie), Howey va également réussir à chasser sur les terres de Kim Stanley Robinson en distillant un peu de poésie par petites touches discrètes. Mais surtout Phare 23 n'est pas de la S.F. de divertissement, le livre pose et tente de répondre à de vrais questions de fond. A mon sens c'est la marque des grands livres de ce genre souvent sous estimé. La S.F. aide à faire réfléchir à des concepts ou à faire passer des idées et ce livre s'inscrit définitivement dans cette démarche.

Auteur à suivre !
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Première lecture de l'auteur et pas déçue du voyage.
Si de prime abord, Silo est le récit qui m'attire le plus du fait de son ancrage en post-apo, il m'attend toujours bien sagement dans ma PAL et c'est Phare 23 que j'ai sorti en premier.
Pourquoi, je ne saurais le dire mais c'est ainsi.
Quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup aimé ce livre. Je ne suis pas une franche adepte de la science-fiction (surtout le space-opera), aussi je me suis embarquée sans en attendre grand-chose.
Je fus donc agréablement surprise par mon imprégnation dans l'histoire et les tourments du personnage principal. Pas de préambule, le lecteur est envoyé direct en orbite dans une station servant de balise aux voyageurs spatiaux. Dès le début, on comprend qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la tête dans notre gardien. Un peu loufoque ou en manque de compagnie ? Qui sait ? Moi, il m'a bien plu. Et c'est là que je comprends qu'il ne s'agit pas simplement d'un livre de SF. L'accent est mis sur la psychologie et l'analyse. Pas sur l'action mais sur le facteur humain de l'hyperespace. du danger que cela représente pour soi mais aussi la responsabilité d'avoir des vies entre ses mains. La tâche n'est pas facile à assumer et c'est l'un des aspects que j'ai beaucoup aimés. Ce développement de la réflexion avant le passage à l'action.
Ensuite, l'histoire est agréable à lire, une véritable addiction dès lors qu'on est pris de dedans avec cet inconnu. Ne pas savoir son nom permet de s'approprié l'histoire. de se mettre à sa place, ce que l'on aurait fait dans la même situation. Il y a de petits événements qui agrémentent le récit pour aboutir à cette fin. Une fin qui et en accord avec le reste mais qui ne correspondra pas à tout le monde, je pense.

Bref, un livre que je vous recommande si vous cherchez à vous évader et passer du temps avec vous-même et un inconnu.

Lien : https://melimelobooks.blogsp..
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Ma lecture de Silo remontant a assez loin, j'ai pu me lancer dans Phare 23 sans attente particulière. J'ai lu depuis que certains lecteurs d'Hugh Howey avaient été déçu par celui-là. Et c'est pas du tout mon cas. Même tout le contraire. Ce roman est à mon sens, excellent. Il m'a fait passer par une palette d'émotions mais c'est surtout une histoire « cachant son jeu » qui m'a emballé.

Ça commence comme un huis-clos spatial avec ses folies latentes, ses traumas vertigineux, ses réflexions philosophiques, ses remises en question ou non, ses balancements de l'extrêmement réduit (le Phare 23) et de l'extrêmement grand (l'univers). Rien qu'avec ça, Hugh Howey m'a séduit. Mais il y a plus derrière ce court roman.

Hugh Howey ne manque pas d'ambition. Phare 23 est aussi épique et grandiose que des séries 10 fois plus longue. La différence, c'est que l'auteur nous fait confiance pour les ingérer, en comprendre les rouages, au couter d'un roman qui donne tous les ingrédients de l'intimité (en apparence seulement). Des bribes d'un passé militaire éclairent peu à peu la situation mais je n'en dis pas plus, tout à son importance. Je laisse la surprise à tout lecteur curieux n'ayant pas d'attente particulière.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/phare-2..
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Après avoir lu la trilogie Silo et Outresable il y a quelques années, j'avais envie de découvrir un autre roman écrit par Hugh Howey.
Facile à lire, j'ai accroché rapidement avec l'histoire. Roman de science fiction abordant les thèmes de la solitude, la souffrance des anciens combattants, la guerre et la paix. À lire jusqu'à la fin pour comprendre si le héros sombre dans la folie ou non...
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Je ne me pensais pas capable de lire autant de SF en si peu de temps sans risquer de faire une overdose.
Mais voilà, Hugh Howey a cette capacité à créer des scénarios et des personnages inventifs et passionnants. Et ce Phare 23, roman court et intense, n'échappe pas à la règle.
Phare 23 a tous les éléments qui me font apprécier la SF: de l'aventure, de la folie, de l'humour, de l'invraisemblable et de la réflexion.
Un vrai plaisir de lecture.
Enjoy.
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Dans une contrée perdue du secteur 8, à proximité d'un champ d'astéroïdes, un ancien soldat a accepté le poste d'aiguilleur dans la balise 23, aussi appelée « Phare 23 » servant à guider les quelques transports intergalactiques passant par là.
La principale raison qui l'a mené ici, est le besoin de se couper du monde, et nul doute que cette balise perdue au milieu du vide galactique, loin des secteurs qui sont toujours en guerre, est l'endroit où l'on s'attendrait le moins à voir se passer quelque chose dans l'univers.
Cependant, nul ne peut dire si votre passé ne pourra pas vous rattraper…
On pourrait voir ce petit roman plutôt comme une grande nouvelle, mais une chose est sûre, on se délecte de l'ambiance qui baigne ce texte, suivant les péripéties de la vie d'un homme qui cherche à se fuir, mais se retrouvera embarqué dans une conclusion qu'il n'aurait pu soupçonner et qui l'obligera à faire face à lui-même.
Très bon texte à découvrir et facile à lire
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Un héros de guerre désireux de se faire oublier travaille seul à la maintenance d'une balise dans l'espace, sorte de phare intersidéral. Comme à l'époque des naufrageurs, des pirates piègent un cargo et s'accaparent le fret de valeur sous ses yeux, isolé dans sa balise préalablement sabotée. Parmi les débris du transporteur les senseurs repèrent une forme de vie.
Ce huis clos de science fiction, par la claustrophobie et l'ombre d'un passé tourmenté, promet dès le début une intensité psychologique. Très vite des rebondissements adviennent avec une action soudaine et surtout un humour grave et grinçant. Cette histoire est le théâtre de ses pensées entre illusion et réalité, déni qui se craquèle et sentiment nécessaire de culpabilité, car il est un lâche, sa décoration militaire une méprise, son statut de héros d'une guerre qui ne cesse de s'étendre une imposture. Sa conscience acide se nourrit de ses souvenirs au front, d'un monde qui s'écroule et se dépeuple pour ne laisser que solitude et amertume dans un solipsisme délirant profondément installé. Ce côté surréaliste mène à un comique glauque, déstabilisant et vivifiant, qui pousse à la réflexion malgré sa noirceur extrême. le chemin est cathartique et le message consiste en un abandon de l'égocentrisme aveugle pour relativiser la nature de la guerre et de ce qui semble étranger, de ne pas penser que le fait qu'on soit unique exclut les autres. Malgré la tristesse insondable et l'aspect leçon de vie un peu mièvre, Hugh Howey atteint une profondeur certaine dans la pensée que les choses peuvent être autres, que la nécessité n'est pas univoque et définitive, posant la possibilité qu'une minorité d'individus puissent décider d'une action radicale pour le bien de tous.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Une belle histoire de gardien au avant poste de la galaxie, utilisation de particules intriquées, poids de la solitude, la guerre.... j'ai adoré.
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