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3,71

sur 253 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une découverte pour moi de cette plume, il s'agit ici du premier roman de l'auteur, j'ai aimé également me plonger en Iran de 1953 et 1981 car je n'ai pas lu énormément de livre sur le sujet.

Tout débute ici avec le personnage d'Aria qui est bébé, elle a été abandonné et l'homme qui l'a recueille lui donne ce prénom de garçon, le destin de ce bébé nous serre dès le début le coeur car même en étant dans une nouvelle famille son destin ne va pas pour autant être plus simple.

Elle est en effet maltraité par la femme de Behrouz qui l'a recueilli, elle est très souvent enfermé par exemple sur le balcon de l'appartement entre autre.

Malheureusement ce récit ne m'a pas emballé, j'ai aimé suivre la situation du pays durant ces années et les mutations rencontrées cependant j'avoue être resté plutôt hermétique au final du destin d'Aria et comme c'est la protagoniste que nous suivons tout le long du récit cela est plutôt compliqué.

J'ai aimé la plume de l'auteur et j'ai lu ce récit dans un laps de temps plutôt court, je n'ai pas été emballé cependant par certains côtés plus poétiques du récit.

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J'ai décidé de lire ce roman après avoir vu qu'il était chaudement recommandé par le libraire Gérard Collard.
Il s'agit d'un premier roman et j'ai aimé le fait de partir en Iran. J'ai aimé le personnage principal : Aria, petite fille abandonnée dans une ruelle de Téhéran et adoptée par un chauffeur du shah, très gentil, appelé Behrouz. Hélàs, sa femme Zahrah ne l'aime pas et la maltraite. La petite fille dort souvent sur le balcon par exemple et est battue.
Elle souffre d'une maladie des yeux. Elle se fait des amis très sûrs à l'école, heureusement. Ensuite, elle sera élevée et éduquée par une femme riche mais malheureuse qui n'arrive pas à lui dire ses sentiments.
Parallèlement, elle fréquentera une famille pauvre des quartiers sud.
J'ai trouvé que ce roman avait des longueurs.
Il me manquait aussi les repères historiques pour bien comprendre les différents régimes politiques de ce pays.
Ce n'est pas un véritable coup de coeur pour moi.
Mais, comme je le dis souvent, c'est juste mon avis !!!
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Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce roman qui nous permet de découvrir une partie de l'histoire de l'Iran à travers le destin d'Aria : es soubresauts politiques, les manifestations sanglantes, la torture dans la prison d'Elvin et les jugements bâclés, la montée du communisme et de la haine envers le Shah, mais aussi la radicalisation de la religion.

Ce roman est donc passionnant d'un point de vue historique même si j'avais quelquefois des difficultés à comprendre les évènements, n'ayant que peu de connaissances sur l'histoire de ce pays (merci d'ailleurs au roman "La librairie de Téhéran" qui m'avait permis d'en savoir un peu plus au préalable).

Cependant, et je suis très triste de l'avouer, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, et notamment à Aria qui est extrêmement complexe et dont je ne comprenais parfois pas son comportement. Elle a eu une jeunesse très difficile avec tout ce qu'elle a vécu, et j'ai bien sûr ressenti de l'empathie pour elle, mais rien de plus.

Certains disent que ce roman comporte quelques longueurs, et cela est vrai même si de mon côté j'ai aimé avoir moults détails sur le quotidien de la jeune fille ou suivre un peu d'autres personnages (Kamran, Berouz, Rameen, des personnages tous très différents).

Plus que pour les personnages, il faut donc lire ce roman pour l'Iran et pour son histoire.
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Aria, ce sont des petits contes iraniens, mais c'est aussi le prénom d'un bébé, celui d'une petite fille de quelques jours retrouvée dans la rue par Behrouz, un chauffeur de l'armée. Il la recueille chez lui au grand dam de sa femme Zahra.

Trois personnages féminins vont entourer à tour de rôle la petite fille. Il y a Zahra, la femme de Behrouz, Fereshteh, une riche veuve, et Mehri, sa mère biologique.

Outre l'histoire de cette petite fille, ce roman décrit en arrière plan la vie en Iran des années 50 aux années 80. La politique omniprésente et la religion aussi.
Je n'ai pas adhéré à toute l'histoire. Elle est complexe et trop dense pour moi. Il y a beaucoup de longueurs qui ont eu raison de ma patience. Je l'ai néanmoins fini, mais cela a été laborieux. Cela m'a déçu, car le roman est très intéressant sur ce qui concerne les enjeux religieux et politiques à Téhéran.
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'Aria' se déroule de 1953 à 1981, en Iran, au moment où les troubles politiques se produisent, culminant avec la Révolution iranienne.
'Aria' est une histoire de passage à l'âge adulte d'une jeune femme qui grandit pendant la révolution iranienne et utilise des perspectives alternatives, donnant un visage non seulement à l'histoire d'Aria, mais aussi aux autres femmes importantes dans sa vie
Cela dit Il y a des longueurs et le style manque de rythme. Mais l'essentiel pour moi c'est le contexte historique du déchirement de l'Iran et le retour en arrière sur l'histoire d'un pays qui a été anéanti par un extrémisme religieux.
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Je n'avais jamais lu de roman se déroulant en Iran au moment de la révolution islamique et pourtant ce pays comme cette période résonnent particulièrement pour moi. J'ai donc apprécié cette fresque, l'évocation des splendeurs et richesses de quelques grandes familles affiliées au Chah, la misère noire qui amène les habitants des quartiers sud de Téhéran à mener une vie indigne. Les differents courants d'opposition, communistes ou religieux, l'insouciante liberté des plus nantis, les illusions de ceux qui ont vu Khomeini comme un humble religieux inoffensif, la grogne toujours plus forte des gens du bazar et la misère monstrueuse de familles entières, tout ceci est rendu d'un ton juste. Cela sert de fond à la vie d'Aria, personnage éponyme dont les trente premières années sont la trame du récit. D''autres personnages viennent mêler leur existence à celle de la jeune femme et permettent de décrire différents milieux. Ca maintient le suspense et montre bien ce que cette société avait d'ouvert et d'anticonformiste par delà les clivages religieux ou économiques. Mais tout ceci a un petit convenu et ce n'est pas dans ces inventions que le roman est le meilleur à mon sens.
J'ai été egalement assez dérangée par le mode de narration. C'est vivant, assez bien écrit et pourtant, il est très difficile de s'attacher aux personnages. D'une part parce que, à l'intérieur des grandes parties du roman qui couvrent plusieurs années, il n'y a quasiment aucun repère chronologique permettant d'apprécier l'âge des protagonistes ou le temps durant lequel se vivent les situations dépeintes. D'autre part, et surtout, parce que le lecteur ne peut jamais accéder à l'intériorité des personnages. On découvre ce qui leur arrive sans jamais savoir comment ils l'éprouvent, quelle lecture ils en font. Ainsi, les histoires d'amour ou d'abus restent opaques, les deuils et les séparations tout autant. Aucune parole ne viendra éclairer les motivations de tel ou tel alors que bien des conduites auraient eu besoin d'être élucidées a mes yeux en tout cas. C'est sans doute voulu et cela confère à l'ensemble des péripéties un caractère inéluctable. Comme si les ressorts de l'action étaient indépendants de chaque destinées individuelles, comme si les protagonistes étaient eux mêmes opaques à ce qui se jouait en eux et qu'il n'y avait là que d'impuissantes volontés face à L Histoire en marche. Comme ce n'est absolument pas ainsi que je perçois le cours des choses, ça m'a de plus en plus gêné au fil de ma lecture.
Finalement, j'ai trouvé cette lecture intéressante mais je n'ai pas ressenti l'enthousiasme que brandissaient Margaret Atwood et John Irving sur la couverture.
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Un nuit d'hiver, à Téhéran, Behrouz trouve un bébé en pleurs dans une ruelle. C'est une petite fille de quelques jours. Il décide de la ramener chez lui et de l'appeler Aria. Elle va grandir avec lui et sa femme dans les quartiers suds puis auprès de la riche veuve Fereshteh. A mesure qu'elle grandit, le pays sombre dans la révolution islamque. Des premieres manifestations contre le Shah à l'arrivée de Khomeini, la jeune femme voit sont pays sombrer dans la violence et le sang. Autour d'elle gravitent plusieurs personnages dont les intrigues s'entremêlent à la sienne et tiennent en haleine le lecteur.

Je me suis plongée dans cette vaste fresque sans savoir où j'allais et j'ai été complètement emportée. le récit est extrêmement bien construit et très immersif. On se passionne pour cette jeune fille que la vie n'épargne pas mais qui avance néanmoins avec panache. Par la fiction, on découvre une réalité douloureuse. L'autrice ayant dû elle-même fuir l'Iran avec sa famille, on imagine que les blessures racontées dans ce roman sont aussi les siennes. le roman parle d'amour, de révolte et de religion. L'intrigue complexe, à l'image du pays, ne laisse rien au hasard et nous entraîne dans le brouhaha de vies particulières prises par L Histoire.

C'est un roman ambitieux et riche, une fresque de l'Iran moderne absolument passionnante.
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Un roman que j'ai eu du plaisir à lire sur le moment. L'écriture est agréable, assez fluide et nous embarque bien.
Une fois la dernière page terminée, un peu de temps passé, je me dis que c'est une lecture agréable mais dont il ne me restera pas grand chose dans quelque temps. Je ne me suis pas véritablement attachée aux personnages. On suit leurs vies mais les émotions sont lointaines.
Aria vit de la maltraitance mais je ne sais pas vraiment comment elle a vécu cela au niveau de son ressenti. de même elle tombe amoureuse et se fiancé en quelques pages mais rien n'est dit sur cet amour..
Un bon moment de lecture instantané pour découvrir un bout de l'histoire de l'Iran
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Aria, bébé abandonné dans les rues pauvres de Téhéran est recueillie par Berhouz, chauffeur de l'armée. C'est lui qui choisira son prénom en hommage aux chants qu'il aime tant.

Le destin d'Aria sera forgé par trois femmes : l'épouse de Berhouz, Zahra, cruelle marâtre, Fereshteh, une veuve riche et sa mère biologique, Mheri. Cette fresque historique dense et riche couvre les trente premières années d'Aria, dans les années 1950 à 1980. En suivant la fillette puis la jeune femme, nous sommes plongé dans l'Histoire de l'Iran, du dernier Shah jusqu'à la révolution islamique.

Ce roman aurait pu être grandiose mais il souffre d'un manque de repères chronologiques et de certaines longueurs mais surtout il a été impossible pour moi de m'attacher aux personnages. J'ai fait le voyage avec eux mais suis restée spectatrice. Cela reste, malgré tout, un bon premier roman sur une région peu connue et des évènements tragiques mais passionnants.

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Ce roman présente une vaste fresque de l'Iran entre 1953 et 1981 : c'est une énorme page d'histoire où cohabitent les hommes et les religions, les shas, Khomeiny pour finir avec la révolution islamique et les prémices de la guerre du Golfe...
Il est sûr que l'on comprend mieux le roman si on connaît au moins un peu l'histoire de ce pays. Il se situe entièrement à Téhéran et les personnages, multiples, nous entraînent à voir les facettes parfois très opposées de ses habitants (riches/pauvres, musulmans/zoroastres/catholiques/juifs etc). La protagoniste principale, Aria, est un bébé retrouvée abandonnée dans une ruelle et que l'on suivra sur les 30 premières années de sa vie.
C'est riche, dense, c'est un excellent premier roman mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, qui sont pourtant complexes et nuancés. J'ai trouvé aussi quelques longueurs et ai parfois été perdue dans les événements (mais ceci est dû à ma méconnaissance du sujet).
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