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sur 252 notes
Nous sommes en 1953. Behrouz, modeste chauffeur de l'armée iranienne, trouve un nourrisson abandonné dans une ruelle des quartiers populaires de Téhéran. Il prénomme l'enfant Aria et l'emmène chez lui. Maltraitée par Zahra, l'épouse de Behrouz, Aria grandit dans la pauvreté avant de s'attirer la protection d'une vieille femme riche, Fereshteh, qui lui offre aisance et éducation. Sa route croisera aussi celle de sa vraie mère, Mehdi. Mais son destin sera bouleversé par la révolution iranienne de 1979, rapidement suivie du début de la guerre avec l'Irak.


Aux côtés d'Aria, ce sont trente ans de vie dans la capitale iranienne que nous offre cette vaste fresque, du règne du dernier shah jusqu'à l'instauration de la république islamique de Khomeiny. Des quartiers pauvres aux milieux aisés, dans un melting-pot de religions – musulmane, zoroastrienne, chrétienne, juive -, l'on est baigné dans l'atmosphère de la ville et des montagnes environnantes, en compagnie de personnages tous aussi intéressants et approfondis les uns que les autres. Insensiblement se mêlent à la trame du récit les mille détails qui nous permettent de vivre au plus près la montée de la contestation dans de nombreuses franges de la société iranienne et la mise en place des éléments précurseurs à la révolution. Grands sont les espoirs, vite douchés par la chape de plomb que le nouveau pouvoir met aussitôt en place sur le pays.


Cette épopée qui, au travers des difficultés, des espérances et des désillusions de ses protagonistes, réussit à nous faire vivre de l'intérieur un grand pan de l'histoire récente iranienne, s'avère passionnante de bout en bout. Fictifs, les personnages témoignent néanmoins d'une réalité vécue de près par l'auteur et ses proches, puisque Nazanine Hozar et sa famille durent fuir l'Iran et la guerre en 1985. L'on ressort de cette lecture plein d'empathie pour une population dont on sait les coercitions et les exactions qu'elle a subies, en même que charmé et dépaysé par un territoire et une culture pour lesquels l'on ressent tout l'amour de l'auteur.


Aria est un roman vaste et puissant, une peinture ambitieuse et réussie de l'Iran des années cinquante à quatre-vingts, et une magnifique rencontre avec l'âme, la culture et les paysages persans.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La lecture de ce vaste roman m'a pris plusieurs fois à la gorge, au ventre, au coeur et à l'âme.
Je l'ai découvert grâce à Gérard Collard dans une de ses chroniques de septembre.
Ayant terminé ma lecture et préparant ma chronique pour Babélio, je « tombe » sur la chronique de Canetille qui m'a paru tellement belle, et si juste, et si proche de ce que j'avais ressenti en lisant ce roman, que j'ai pensé ne rien pouvoir écrire d'aussi bien et donc rien de plus intéressant pour nos amis.
Mais ce tellement beau roman mérite que chacun s'y intéresse, s'exprime à son tour et c'est ainsi qu'on va le faire vivre et lui rendre hommage.
Ce qui m'a attiré d'abord avant même de l'avoir lu, c'est l'Iran. Depuis mes lectures de Zoya Pirzad, j'ai découvert un Iran si multiple, si divers, si riche, et ma démarche a été clairement de vouloir entrer dans la réalité et passer les très mauvaises informations serinées, celles qui oublient les êtres humains.
Avec ce magnifique roman, Aria, l'humain, on en a plein. L'humain, enfant, balloté, souffreteux, courageux, Kamran, petit garçon amoureux d'une petite fille maltraitée par une espèce de belle-mère rapportée et si aigrie, si acariâtre, que rien, jamais ne pourra la sauver, Mitra, amoureuse ignorée, qui sacrifiera sa jeune vie pour sauver ses amis et l'amour de son adolescence, Berghouz, homosexuel d'abord refoulé qui connaîtra brièvement un véritable amour avec Rameen, et qui agira toujours par amour… Sauf Zahra, tous les personnages, hommes et femmes, sont mus, sont sauvés ou sauvent par un amour furieux qui dépassent, transcendent les religions et les autres conflits.
Car des conflits, il y en a… ce roman démarre en 1953, et se termine vers 1981. Il nous permet de relire ou de lire, toute cette histoire de l'Iran, les enjeux, les ballotements entre l'Occident et l'Orient, cette Perse qui n'est pas arabe, mais qui n'est pas chrétienne non plus. Elle est si riche avant d'être anéantie par un extrêmisme religieux, d'un sectarisme inouï, mortel.
Les personnages de ce roman, extrêmement dense, sont tous magnifiquement attachants. J'ai senti un amour fou dans leur peinture.
Les critiques ont mis en avant les portraits des femmes. Mais moi j'ai aimé les hommes dans ce roman. le personnage de Kamran est si touchant, j'aurais aimé le prendre par la main, lui montrer une autre voie possible, celui de Rameen est admirable, quant à Berghouz, de mon point de vue il incarne l'Iran.
Les religions sont aussi les héroïnes de ce roman. L'Iran a été le centre de toutes les religions, pas seulement les grandes religions monothéistes, non toutes, et surtout celles décriées par les dominantes monothéistes.
Le livre comporte néanmoins quelques défauts ou faiblesses, des petits détails, mais il ne me semble pas inutile de les signaler afin de pallier des découragements éventuels…
Il y a quelques longueurs….
Et parfois au niveau de la chronologie en raccord avec l'histoire du pays mais aussi de l'évolution des personnages, j'ai ressenti une confusion.
Mais cela reste un super roman, magistral et puissant, à dévorer.
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Aria est une fillette de Téhéran qui porte un prénom de garçon. On lui en fait la remarque tout au long du roman de Nazanine Hozar, elle-même née en Iran mais qui l'a quitté tôt pour rejoindre le Canada. "Un Docteur Jivago iranien" ainsi Margaret Atwood qualifie t-elle le livre de sa compatriote, une assertion quelque peu audacieuse même si la fin de l'ouvrage se déroule pendant la révolution islamique. Il s'agit avant tout d'une fresque qui se développe autour de son héroïne durant prés de trente ans, du temps du Shah aux événements qui porteront l'ayatollah Khomeini au pouvoir avant la guerre contre l'Irak. Les personnages sont nombreux, de confessions diverses (zoroastriens, chrétiens, musulmans), pauvres ou aisés selon le quartier de Téhéran où ils habitent. Et ils ne sont surtout pas unidimensionnels, c'est l'une des grandes qualités du livre, complexes dans leur psychologie, à l'image de Zahra la mère adoptive d'Aria, laquelle a été abandonnée à la naissance. Sans aucune des béquilles habituelles des romans contemporains (narrateurs multiples et/ou désordre chronologique), Nazanine Hozar déroule une histoire dense aux ramifications nombreuses, sans jamais nous perdre. Aux frontières du mélodrame, la romancière alterne tendresse et cruauté des comportements et ne cède à aucune facilité dans une langue ample et colorée. Nul doute que le livre pourrait donner un grand film de cinéma mais même avec le talent du David Lean du Docteur Jivago, il ne pourrait jamais atteindre cette sorte d'intensité intime, c'est un presque un oxymore, de ce très beau roman, hommage au peuple d'un pays martyrisé depuis presque toujours par la soif de pouvoir et l'obscurantisme de ses dirigeants.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Stock.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Le roman débute en 1953 par la découverte par Behrouz, pauvre chauffeur de l'armée du shah, d'un bébé abandonné dans les ruelles de Téhéran. Il se termine en 1981 toujours à Téhéran où Aria, devenue jeune maman, subit la tyrannie des Gardiens de la révolution. 30 années d'histoire de l'Iran, vue principalement à travers les yeux d'Aria, enfant dans les quartiers pauvres de la ville, adoptée ensuite par une femme riche et venant alors en aide par l'éducation qu'elle leur donne aux filles d'une famille, dont elle apprendra à la toute fin du roman, que ce sont ses demi-soeurs.
L'auteure par la description de nombreux personnages, de différentes origines religieuses et sociales et des évènements qui parsèment leurs vies, nous fait vivre les dernières années du règne du shah et la montée de l'intégrisme religieux. Les différents personnages sont complexes : nul n'est blanc ou noir. Chacun essaye de vivre au mieux, certains essaient de changer leur pays. Ils en seront pour la plupart très mal remerciés. En quelques mois, c'est une chape de plomb qui s'abat sur le pays.
On sent tout l'amour de l'auteure pour son pays par l'attention aussi qu'elle porte aux paysages, qu'elle décrit de façon très imagée.
C'est une fresque historique ambitieuse. J'ai été parfois un peu perdue entre les différents groupes politiques, les différentes religions, et qui était lié à qui. Mais le roman est instructif, mêlant les destins individuels des quelques personnages à l'histoire du pays, ce qui nous permet de mieux la comprendre.
Merci aux éditions Stock pour le partage de ce roman qui donne un éclairage de l'intérieur sur la révolution iranienne #Aria #NetGalleyFrance
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Une découverte pour moi de cette plume, il s'agit ici du premier roman de l'auteur, j'ai aimé également me plonger en Iran de 1953 et 1981 car je n'ai pas lu énormément de livre sur le sujet.

Tout débute ici avec le personnage d'Aria qui est bébé, elle a été abandonné et l'homme qui l'a recueille lui donne ce prénom de garçon, le destin de ce bébé nous serre dès le début le coeur car même en étant dans une nouvelle famille son destin ne va pas pour autant être plus simple.

Elle est en effet maltraité par la femme de Behrouz qui l'a recueilli, elle est très souvent enfermé par exemple sur le balcon de l'appartement entre autre.

Malheureusement ce récit ne m'a pas emballé, j'ai aimé suivre la situation du pays durant ces années et les mutations rencontrées cependant j'avoue être resté plutôt hermétique au final du destin d'Aria et comme c'est la protagoniste que nous suivons tout le long du récit cela est plutôt compliqué.

J'ai aimé la plume de l'auteur et j'ai lu ce récit dans un laps de temps plutôt court, je n'ai pas été emballé cependant par certains côtés plus poétiques du récit.

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Ce beau roman plein de rebondissements et d'événements souvent cruels jette une lumière révélatrice sur l'histoire contemporaine de l'Iran.

Ceux qui ont lu Persepolis ont déjà une idée de ce que le peuple iranien à subi pendant les différents régimes qui se sont succédé depuis les années 50. La misère pour la plupart et des inégalités sociales évoquant une sorte de ségrégation entre les familles fortunées et une population reléguée dans des taudis. La force de ce récit est de nous faire vivre parmi les plus déshérités, où règnent la misère morale et matérielle, et de nous faire partager les sentiments de ces personnages malmenés par la vie.
Aria, c'est Cosette, une Cendrillon parfois rebelle, insolente, que le hasard va aider à sortir de sa condition de souffre-douleur . Échappant à son milieu, elle connaît d'autres épreuves et affronte des conflits intérieurs qui mettent à l'épreuve sa fidélité, sa loyauté, son devoir de gratitude.
Le destin d'Aria est celui de toutes les héroïnes de roman, elle reste forte et déterminée, imprudente parfois, têtue souvent, prête à se confronter à ses amis comme à ses ennemis.

Parallèlement, nous assistons à l'inexorable délitement des liens sociaux et à l'apparition d'une opposition au régime du Shah, certains se tournant vers le communisme, d'autres vers un retour à l'islam traditionnel, incarné par Khomeiny. Deux propagandes, hostiles aux Occidentaux qui feraient le malheur du pays. L'Iran d'avant 1979 est une vraie cocotte minute, qui va exploser violemment et aboutir à l'instauration du régime des Mollahs, toujours au pouvoir aujourd'hui.
Le récit des journées de la Révolution donne une tonalité tragique à cette partie du roman. le fanatisme religieux et politique n'épargne ni les femmes ni les enfants. Les bourreaux et la police du Shah sont remplacés par d'autres, intégristes endoctrinés ou brutes en mal de revanche.

Rien à voir avec un "Docteur Jivago" à la sauce iranienne. Nazanine Hozar n'a pas besoin de cette référence car ses personnages ont leur propre destin et ses qualités littéraires sont amplement démontrées dans ce grand récit que je vous invite à découvrir...... asap !
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Pour un premier roman , c'est une réussite . L'auteure ( Nazanine Hozar ) d'origine iranienne nous conte ce que John Irving qualifie " d'odyssée Féminine " et Margaret Atwood " d'un Docteur Jivago iranien " .

Les personnages sont bien campés , notamment Aria et Behrouz dans cette période charnière ou l'ayatollah Khomeini est sur le point de remplacer le Shah . D'après les protagonistes de l'histoire ils ne furent pour le peuple iranien , bons , ni l'un ni l'autre : la sanglante police politique du Shah Mohammad Reza Pahlavi ( La SAVAK ) sera suivie par l'intransigeance du second et ses répressions sans pitié au nom du saint Allah .

le changement de gouvernance , une fois de plus n'apporta au peuple rien de bien nouveau .

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Une fresque poétique sous la pluie d'un changement politique. Parce qu'Aria, c'est avant tout une fiction qui se passe sous des éléments historiques et qui en font toute la beauté de l'histoire.

Aria, c'est l'histoire d'une vie et d'une évolution qui tente de faire sa place et prendre sa propre liberté comme un crépuscule d'été. C'est la résilience inconnue. C'est revenir de là où l'on vient, revenir là où tout à commencé. Transcender son origine qui est sous le bout de son nez. Il y a quelque chose de fort dans cette histoire, un peuple qui tend les mains au ciel et qui se bat. Les idéaux et la résignation se mélangent face à l'abnégation. C'est une brulure désertique qui vous accompagne tout au long du récit dans un Iran en pleine mutation.

J'ai beaucoup aimé cette histoire et le personnage d'Aria est un personnage qui m'a fort marqué de par son évolution tout au long de l'histoire, tout au long de ses différences tranches de vie et face aux personnes qui ont croisé son chemin. Cette insolence loyaliste m'a beaucoup plu. Son père adoptif est quant à lui un personnage auquel, je me suis beaucoup attaché et qui a littéralement eu ma sympathie. le bonté du coeur à l'état pur.

Quant au style de l'autrice, je l'ai beaucoup apprécié. Il y a certes quelques longueurs, mais je n'ai pas boudé mon plaisir.
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J'ai décidé de lire ce roman après avoir vu qu'il était chaudement recommandé par le libraire Gérard Collard.
Il s'agit d'un premier roman et j'ai aimé le fait de partir en Iran. J'ai aimé le personnage principal : Aria, petite fille abandonnée dans une ruelle de Téhéran et adoptée par un chauffeur du shah, très gentil, appelé Behrouz. Hélàs, sa femme Zahrah ne l'aime pas et la maltraite. La petite fille dort souvent sur le balcon par exemple et est battue.
Elle souffre d'une maladie des yeux. Elle se fait des amis très sûrs à l'école, heureusement. Ensuite, elle sera élevée et éduquée par une femme riche mais malheureuse qui n'arrive pas à lui dire ses sentiments.
Parallèlement, elle fréquentera une famille pauvre des quartiers sud.
J'ai trouvé que ce roman avait des longueurs.
Il me manquait aussi les repères historiques pour bien comprendre les différents régimes politiques de ce pays.
Ce n'est pas un véritable coup de coeur pour moi.
Mais, comme je le dis souvent, c'est juste mon avis !!!
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Si l'Iran m'était conté, il le serait sous les traits d'Aria, bébé abandonné, des quartiers pauvres aux richesses de Téhéran, une ode à la culture persane, à l'Iran et à son peuple.

Behrouz, chauffeur dans l'armée, trouve en rentrant chez lui, un bébé abandonné dans une ruelle de Téhéran... Ainsi débute l'histoire d'Aria, ainsi débute ce roman.
Ce roman est une grande fresque qui s'étend sur 30 ans, où nous suivons Aria, petite fille recueillie par le brave Behrouz, la vie d'Aria et en parallèle la grande histoire, celle d'un pays, l'Iran.

Dépaysement

Ce livre m'a complètement immergé dans cet Iran, méconnu, lointain et mystérieux. On parcourt Téhéran aux côtés d'Aria, passant des quartiers pauvres, aux quartiers riches, chaleur des ruelles, poussière, odeurs, bruits, ... Il m'a semblé y être. La littérature permet au moins cela. L'autrice a puisé dans ses souvenirs d'enfance, et ils sont forts et vibrants. On y découvre une autre culture, beaucoup de traditions, et un Téhéran très cosmopolite où tant de religions se mélangent.
Chaque page était une découverte. le roman est très enrichissant et m'a amené à faire pas mal de recherches sur de nombreux points comme les multiples religions, les rites et coutumes.

Fresque où se mêlent petite et grande histoire

Aria, notre héroïne, va bien mal commencer dans la vie, mais connaître une ascension assez fulgurante. Pourtant ici point de conte de fée, car si Aria s'élève, l'Iran, lui, semble au contraire s'appauvrir, se rapetisser d'année en année. Ainsi, nous vibrons au côté d'Aria, à travers 30 ans de sa vie, passant de l'étonnement et l'émerveillement de l'enfance, aux questionnements et aux rêves de liberté de l'adolescence et enfin, à la prise de conscience de l'âge adulte. Partout où Aria posera ses beaux yeux verts, nous serons là à ses côtés, tout aussi émerveillés, tout aussi curieux, incrédules puis révoltés et inquiets.
Car ce roman relate également une grande page de l'histoire du pays, du retour au pouvoir du shah Mohammad Reza Pahlavi, en 1953, au retour d'exil de l'ayatollah Khomeyni et l'avènement du régime islamique, en 1979. Et nous nous trouvons au coeur du bouleversement politique, des répressions, des premières révoltes, à la révolution.

Vibrant hommage au peuple iranien

L'autrice dédie son livre à sa mère et certainement à toutes les femmes iraniennes. Elles sont multiples et nombreuses dans le roman. Aria n'a pas une mais trois mères. Beaucoup de femmes gravitent autour d'Aria , beaucoup d'hommes également, souvent bienveillants. Les personnages auraient mérité que l'on s'y attarde un peu plus mais le livre aurait été beaucoup trop long. Tous ces personnages nous offrent un panel assez complet de la société , des plus pauvres aux plus riches, artisans, commerçants, militaires, jusqu'au plus hautes sphères. Et il est intéressant de suivre leurs parcours, leurs choix dans cette société en perpétuel changement.
Mais Aria reste le personnage principal du roman. Autour d'elle, tous et toutes gravitent, et nous embarquent également.

Mon avis

Aria est une héroïne un peu rebelle que j'ai adoré suivre à travers la ville et à travers le temps. Les 30 ans du roman se sont écoulés en un rien de temps. Et pourtant la temporalité et la narration sont douces et pas si rythmées. Lire Aria, c'est comme revenir d'un long voyage, un peu ici et encore beaucoup là-bas, un peu comme l'autrice qui a laissé ce pays derrière elle à l'âge de 7ans. Il y a certainement beaucoup d'elle dans cette petite fille et certainement beaucoup de sa mère dans l'adolescente et la femme.
A toutes les Aria, qu'un voile noir a privé de leurs libertés.




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