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3,69

sur 255 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous sommes en 1953. Behrouz, modeste chauffeur de l'armée iranienne, trouve un nourrisson abandonné dans une ruelle des quartiers populaires de Téhéran. Il prénomme l'enfant Aria et l'emmène chez lui. Maltraitée par Zahra, l'épouse de Behrouz, Aria grandit dans la pauvreté avant de s'attirer la protection d'une vieille femme riche, Fereshteh, qui lui offre aisance et éducation. Sa route croisera aussi celle de sa vraie mère, Mehdi. Mais son destin sera bouleversé par la révolution iranienne de 1979, rapidement suivie du début de la guerre avec l'Irak.


Aux côtés d'Aria, ce sont trente ans de vie dans la capitale iranienne que nous offre cette vaste fresque, du règne du dernier shah jusqu'à l'instauration de la république islamique de Khomeiny. Des quartiers pauvres aux milieux aisés, dans un melting-pot de religions – musulmane, zoroastrienne, chrétienne, juive -, l'on est baigné dans l'atmosphère de la ville et des montagnes environnantes, en compagnie de personnages tous aussi intéressants et approfondis les uns que les autres. Insensiblement se mêlent à la trame du récit les mille détails qui nous permettent de vivre au plus près la montée de la contestation dans de nombreuses franges de la société iranienne et la mise en place des éléments précurseurs à la révolution. Grands sont les espoirs, vite douchés par la chape de plomb que le nouveau pouvoir met aussitôt en place sur le pays.


Cette épopée qui, au travers des difficultés, des espérances et des désillusions de ses protagonistes, réussit à nous faire vivre de l'intérieur un grand pan de l'histoire récente iranienne, s'avère passionnante de bout en bout. Fictifs, les personnages témoignent néanmoins d'une réalité vécue de près par l'auteur et ses proches, puisque Nazanine Hozar et sa famille durent fuir l'Iran et la guerre en 1985. L'on ressort de cette lecture plein d'empathie pour une population dont on sait les coercitions et les exactions qu'elle a subies, en même que charmé et dépaysé par un territoire et une culture pour lesquels l'on ressent tout l'amour de l'auteur.


Aria est un roman vaste et puissant, une peinture ambitieuse et réussie de l'Iran des années cinquante à quatre-vingts, et une magnifique rencontre avec l'âme, la culture et les paysages persans.

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Aria est une fillette de Téhéran qui porte un prénom de garçon. On lui en fait la remarque tout au long du roman de Nazanine Hozar, elle-même née en Iran mais qui l'a quitté tôt pour rejoindre le Canada. "Un Docteur Jivago iranien" ainsi Margaret Atwood qualifie t-elle le livre de sa compatriote, une assertion quelque peu audacieuse même si la fin de l'ouvrage se déroule pendant la révolution islamique. Il s'agit avant tout d'une fresque qui se développe autour de son héroïne durant prés de trente ans, du temps du Shah aux événements qui porteront l'ayatollah Khomeini au pouvoir avant la guerre contre l'Irak. Les personnages sont nombreux, de confessions diverses (zoroastriens, chrétiens, musulmans), pauvres ou aisés selon le quartier de Téhéran où ils habitent. Et ils ne sont surtout pas unidimensionnels, c'est l'une des grandes qualités du livre, complexes dans leur psychologie, à l'image de Zahra la mère adoptive d'Aria, laquelle a été abandonnée à la naissance. Sans aucune des béquilles habituelles des romans contemporains (narrateurs multiples et/ou désordre chronologique), Nazanine Hozar déroule une histoire dense aux ramifications nombreuses, sans jamais nous perdre. Aux frontières du mélodrame, la romancière alterne tendresse et cruauté des comportements et ne cède à aucune facilité dans une langue ample et colorée. Nul doute que le livre pourrait donner un grand film de cinéma mais même avec le talent du David Lean du Docteur Jivago, il ne pourrait jamais atteindre cette sorte d'intensité intime, c'est un presque un oxymore, de ce très beau roman, hommage au peuple d'un pays martyrisé depuis presque toujours par la soif de pouvoir et l'obscurantisme de ses dirigeants.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Stock.
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Le roman débute en 1953 par la découverte par Behrouz, pauvre chauffeur de l'armée du shah, d'un bébé abandonné dans les ruelles de Téhéran. Il se termine en 1981 toujours à Téhéran où Aria, devenue jeune maman, subit la tyrannie des Gardiens de la révolution. 30 années d'histoire de l'Iran, vue principalement à travers les yeux d'Aria, enfant dans les quartiers pauvres de la ville, adoptée ensuite par une femme riche et venant alors en aide par l'éducation qu'elle leur donne aux filles d'une famille, dont elle apprendra à la toute fin du roman, que ce sont ses demi-soeurs.
L'auteure par la description de nombreux personnages, de différentes origines religieuses et sociales et des évènements qui parsèment leurs vies, nous fait vivre les dernières années du règne du shah et la montée de l'intégrisme religieux. Les différents personnages sont complexes : nul n'est blanc ou noir. Chacun essaye de vivre au mieux, certains essaient de changer leur pays. Ils en seront pour la plupart très mal remerciés. En quelques mois, c'est une chape de plomb qui s'abat sur le pays.
On sent tout l'amour de l'auteure pour son pays par l'attention aussi qu'elle porte aux paysages, qu'elle décrit de façon très imagée.
C'est une fresque historique ambitieuse. J'ai été parfois un peu perdue entre les différents groupes politiques, les différentes religions, et qui était lié à qui. Mais le roman est instructif, mêlant les destins individuels des quelques personnages à l'histoire du pays, ce qui nous permet de mieux la comprendre.
Merci aux éditions Stock pour le partage de ce roman qui donne un éclairage de l'intérieur sur la révolution iranienne #Aria #NetGalleyFrance
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Ce beau roman plein de rebondissements et d'événements souvent cruels jette une lumière révélatrice sur l'histoire contemporaine de l'Iran.

Ceux qui ont lu Persepolis ont déjà une idée de ce que le peuple iranien à subi pendant les différents régimes qui se sont succédé depuis les années 50. La misère pour la plupart et des inégalités sociales évoquant une sorte de ségrégation entre les familles fortunées et une population reléguée dans des taudis. La force de ce récit est de nous faire vivre parmi les plus déshérités, où règnent la misère morale et matérielle, et de nous faire partager les sentiments de ces personnages malmenés par la vie.
Aria, c'est Cosette, une Cendrillon parfois rebelle, insolente, que le hasard va aider à sortir de sa condition de souffre-douleur . Échappant à son milieu, elle connaît d'autres épreuves et affronte des conflits intérieurs qui mettent à l'épreuve sa fidélité, sa loyauté, son devoir de gratitude.
Le destin d'Aria est celui de toutes les héroïnes de roman, elle reste forte et déterminée, imprudente parfois, têtue souvent, prête à se confronter à ses amis comme à ses ennemis.

Parallèlement, nous assistons à l'inexorable délitement des liens sociaux et à l'apparition d'une opposition au régime du Shah, certains se tournant vers le communisme, d'autres vers un retour à l'islam traditionnel, incarné par Khomeiny. Deux propagandes, hostiles aux Occidentaux qui feraient le malheur du pays. L'Iran d'avant 1979 est une vraie cocotte minute, qui va exploser violemment et aboutir à l'instauration du régime des Mollahs, toujours au pouvoir aujourd'hui.
Le récit des journées de la Révolution donne une tonalité tragique à cette partie du roman. le fanatisme religieux et politique n'épargne ni les femmes ni les enfants. Les bourreaux et la police du Shah sont remplacés par d'autres, intégristes endoctrinés ou brutes en mal de revanche.

Rien à voir avec un "Docteur Jivago" à la sauce iranienne. Nazanine Hozar n'a pas besoin de cette référence car ses personnages ont leur propre destin et ses qualités littéraires sont amplement démontrées dans ce grand récit que je vous invite à découvrir...... asap !
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Pour un premier roman , c'est une réussite . L'auteure ( Nazanine Hozar ) d'origine iranienne nous conte ce que John Irving qualifie " d'odyssée Féminine " et Margaret Atwood " d'un Docteur Jivago iranien " .

Les personnages sont bien campés , notamment Aria et Behrouz dans cette période charnière ou l'ayatollah Khomeini est sur le point de remplacer le Shah . D'après les protagonistes de l'histoire ils ne furent pour le peuple iranien , bons , ni l'un ni l'autre : la sanglante police politique du Shah Mohammad Reza Pahlavi ( La SAVAK ) sera suivie par l'intransigeance du second et ses répressions sans pitié au nom du saint Allah .

le changement de gouvernance , une fois de plus n'apporta au peuple rien de bien nouveau .

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Une fresque poétique sous la pluie d'un changement politique. Parce qu'Aria, c'est avant tout une fiction qui se passe sous des éléments historiques et qui en font toute la beauté de l'histoire.

Aria, c'est l'histoire d'une vie et d'une évolution qui tente de faire sa place et prendre sa propre liberté comme un crépuscule d'été. C'est la résilience inconnue. C'est revenir de là où l'on vient, revenir là où tout à commencé. Transcender son origine qui est sous le bout de son nez. Il y a quelque chose de fort dans cette histoire, un peuple qui tend les mains au ciel et qui se bat. Les idéaux et la résignation se mélangent face à l'abnégation. C'est une brulure désertique qui vous accompagne tout au long du récit dans un Iran en pleine mutation.

J'ai beaucoup aimé cette histoire et le personnage d'Aria est un personnage qui m'a fort marqué de par son évolution tout au long de l'histoire, tout au long de ses différences tranches de vie et face aux personnes qui ont croisé son chemin. Cette insolence loyaliste m'a beaucoup plu. Son père adoptif est quant à lui un personnage auquel, je me suis beaucoup attaché et qui a littéralement eu ma sympathie. le bonté du coeur à l'état pur.

Quant au style de l'autrice, je l'ai beaucoup apprécié. Il y a certes quelques longueurs, mais je n'ai pas boudé mon plaisir.
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Ce roman, basé sur 30 ans d'histoires personnelles des protagonistes mêlées à 30 ans d'histoire de l'Iran, à pour principal intérêt de montrer l'accélération de celle-ci et la la montée des extrêmes quand tous les ingrédients sont présents. Et, comment l'on tombe dans une spirale incontrôlable: pour assoir son pouvoir le Shah réprime les pauvres et la jeunesse et les empêche d'évoluer ceux-ci se tourne vers les extrêmes (communisme et Islamisme) jusqu'à l'avènement de la république Islamique qui est concrètement un mélange d'idéaux politiques du début du 20éme et de visées idéologiques religieuses qui prends son essor après 1950.
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1953. Behrouz Bakhtiar est chauffeur pour l'armée. Un soir, alors qu'il rentre chez lui par les ruelles sombres et enneigées de Téhéran, il trouve un bébé abandonné, une petite fille aux yeux bleus qu'il ramène chez lui et prénomme Aria.
C'est dans un Iran en plein bouleversement politique que cette petite fille va devoir trouver sa place, d'abord dans les quartiers sud défavorisés, auprès de la femme de Behrouz, Zahra, une mère qui la maltraite en l'absence de son père avant d'être recueillie à l'âge de 6 ans par Fereshteh, une femme riche qui lui permet de suivre des études.
Un jour, sur les recommandations de Behrouz et pour une raison mystérieuse, Fereshteh envoie Aria enseigner la lecture aux filles d'une famille pauvre qui n'ont pas la chance d'aller à l'école. La relation est tendue entre Aria et Mehri, la mère des jeunes filles.
Un beau roman aux personnages attachants qui fait la part belle aux femmes et dont la fin est riche en émotions. J'ai particulièrement apprécié la découverte des recoins de la ville de Téhéran et de sa population multiculturelle.
J'ai néanmoins regretté le manque de détails sur le contexte historique et politique. J'ai passé pas mal de temps à effectuer des recherches sur des groupements, personnages ou évènements cités dans le roman afin de mieux comprendre.
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"Aria" est un roman de la collection "Cosmopolite" de la maison d'édition Stock, premier roman enfanté par une jeune femme canadienne d'origine iranienne qui nous plonge dans les années troubles de la révolution, au coeur de sa capitale, Téhéran. Un roman qui mérite une critique complète digne de sa richesse.


Enfant stigmatisée dès la naissance en raison de croyances voulant que les yeux bleus portent malheur, la petite Aria est abandonnée un soir enneigé par sa jeune mère, Merhi, sous un murier, dans les pauvres quartiers sud de Téhéran. Recueillie par un jeune homme doux nommé Berhouz Baktiar, elle est nommée "Aria", dans son sens musical, mais que les gens prennent à tort pour le nom iranien Aria, un prénom de garçon. Elle sera élevée et marquée par trois femmes. Dans sa prime enfance, elle sera sous le joug de la colérique Zahra, femme de Behrouz, qui déteste autant son mari que sa fille adoptive. Lorsqu'elle développe une maladie occulaire autours de cinq ans, elle fini entre les mains protectrices de Fereshteh Ferdowsi, femme brisée, riche et ayant du mal à verbaliser ses émotions, qui a néanmoins le désir sincère d'offrir une meilleure vie à la petite fille. Scolarisée par la suite, Aria ne traine donc plus avec son ami Kamran, son seul ami, qui l'avait initiée à grimper dans les arbres et qui lui confectionnait des bracelets de perles. Cependant, dans cette école pour nantis où elle amorce ses études, Aria se fait alors deux nouveaux amis: Mitra, fille d'un communiste qui passe plus de temps en prison qu'à la maison, et Hamlet, fils d'un joaillier proche du Shah, le monarque du pays. Entre les mouvances religieuses qui ne parviennent pas à coexister en paix, le pétrole spolié par les autres pays, la grogne populaire et les tentions politiques, Téhéran est en ébullition. Aria poursuit ses études, affine sa vive intelligence, sa répartie, sa conscience sociale, démontrant une force de caractère et une opiniâtreté de plus en plus évidentes. Elle se fait poussé par sa "Mana" ( surnom maternel donné à Fereshteh) à aller enseigner l'écriture et la lecture aux petites filles d'une famille pauvre, les Shirazi, dont elle découvrira que leur religion est très mal vue par les iraniens et sans connaitre le lourd secret que porte la mère de cette famille. Mme Shirazi est la troisième femme marquante dans la vie d'Aria.


Je me rappelle une photographie tirée du National Geographic qui illustrait en première page une jeune femme afgane aux superbes yeux verts pommes, un voile léger sur la tête. Visiblement pauvre, elle semblait néanmoins avoir une vielle âme et semblait nous transpercer de ses iris anormalement pâles. Je ne peux m'empêcher de penser à Aria de cette manière: une sorte de force de la nature que l'on peut voir à travers ses yeux.


Ce roman n'est pas seulement le récit d'Aria, élément central et réunificateur pour les autres personnages, mais une fresque sociale. On aura donc aussi le point de vue de plusieurs personnages tels que Berhouz, modeste chauffeur et papa d'Aria, si gentil et patient, qui est néanmoins homosexuel, bien que marier. Une orientation sexuelle illégale. On suivra justement sa rencontre et relation avec le beau capitaine Rameen, cultivé et nanti, porteur d'idéaux, mais réduit à la réclusion. On suivra Kamran, voisin d'Aria durant l'enfance, à la lèvre déformée, créateur de bracelet, amoureux d'Aria, qui va tendre vers de mauvaises fréquentations, des activités illégales et finalement adhérer à un groupe armé semant la peur dans un Téhéran radicalisé. Nous suivrons Fereshteh et sa famille, anciennement zoroastriens , religion païenne, une famille qui s'est convertie et a connu son lot de problèmes, dont Fereshteh est l'aînée et la responsable. Tous ces personnages semblaient n'avoir en commun qu'un lien plus ou moins proche avec Aria, mais au final, ils convergent tous les uns vers les autres, au fur et à mesure que s'enchainent les évènements menant à la révolution.


C'est un roman très complet, sur un pan d'Histoire très complexe, dont le langage même est parfois difficile à suivre. En effet, les diverses factions, religions, groupes, mentalités, titres et appellations sont typiques ou propres à l'Iran et son ancienne affiliation à l'Empire Perse. Beaucoup de mots ne sont pas familiers à nos oreilles occidentales. Néanmoins, il est très intéressant de plonger dans cette ville animée, colorée, cosmopolite et extrêmement vieille, alors que les passions sont exacerbées, les inégalités criantes et les enjeux nombreux. C'est dans ce contexte hautement tourmenté que prend place l'histoire de la petite fille aux yeux bleus. À travers ses yeux, c'est aussi la beauté, l'exotisme et la culture iranienne qui prend vie.


Il se dégage beaucoup de poésie dans le texte de Nazanine Hozar, malgré quelques petites difficulté de lecture, souvent tributaire d'un manque de détail sur certaines spécificités locales ou quelques formes étranges dans le dialogue. C'est néanmoins un beau roman, qui séduit par ses paysages, sa culture riche et le tumulte de la ville. Aria, loin d'être faible, endosse le rôle principal avec majesté. de plus, au-delà de la fenêtre sur cette région mal connue, on y parle aussi de l'importance de l'éducation des filles. le roman transpire le féminisme, grâce à des femmes variées, toutes issues de contextes variés, de castes différentes et luttant toutes à leur manière contre l'oppression de plus en plus manifeste à leur endroit ou, au contraire, à survivre au mal qu'on leur a fait.


Il y a donc beaucoup de dimensions dans ce roman, qu'elle soit historique, psychologique, ethnologique, sociologique, sociale ou théologique. Hozar amalgame beaucoup d'éléments et le fait bien. C'est merveilleux de voir des romans nous mener dans cet Iran dynamique qu'on ne connait pas vraiment, et de remonter à certaines de ses sources. Cette historie m'aurait fait voyager et m'aura porté à revoir mes propres jugements. Il m'aura fait rire et aura su m'attendrir, tout en m'ayant fait ressentir l'indignation et l'injustice. Un premier roman humain, exotique et touchant.
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Aria ne connaît pas son père mais est élevée par Behrouz, chauffeur iranien, qui la sauve de la rue alors qu'elle n'a que quelques jours.
Aria a trois mères : celle qui l'abandonne, celle qui la déteste et celle qui n'arrive pas à lui parler.
Aria a trois amis. A moins qu'elle n'en ait aucun.
Aria a les yeux très bleus, un prénom de garçon, un caractère bien trempé et un destin qui se mêle à celui de son pays, l'Iran, entre 1953 et 1981.
Des personnages très attachants, un récit dense et instructif, qui brosse un portrait précis de la société iranienne et de ses multiples facettes. J'ai été un peu moins convaincue par l'écriture de l'auteure. Mais peu importe, ce premier roman gagne à être lu et partagé. Et je suivrai avec intérêt le parcours de Nazanine Hozar.
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