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Citations sur Lucrèce Borgia (91)

rafraichissez un peu la mémoire a votre
tribun de la plèbe, amateur de sentence
outrancière et tapageuse
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Un visage sans yeux, c'est un palais sans fenêtres.
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Dona Lucrezia. Il y a quelques jours, tous, les mêmes qui êtes ici, vous disiez ce nom avec triomphe. Vous le dites aujourd’hui avec épouvante. Oui, vous pouvez me regarder avec vos yeux fixes de terreur. C’est bien moi, messieurs. Je viens vous annoncer une nouvelle, c’est que vous êtes tous empoisonnés, messeigneurs, et qu’il n’y en a pas un de vous qui ait encore une heure à vivre. Ne bougez pas. La salle d’à côté est pleine de piques. à mon tour maintenant, à moi de parler haut et de vous écraser la tête du talon ! Jeppo Liveretto, va rejoindre ton oncle Vitelli que j’ai fait poignarder dans les caves du Vatican ! Ascanio Petrucci, va retrouver ton cousin Pandolfo, que j’ai assassiné pour lui voler sa ville ! Oloferno Vitellozzo, ton oncle t’attend, tu sais bien, Iago D’Appiani, que j’ai empoisonné dans une fête ! Maffio Orsini, va parler de moi dans l’autre monde à ton frère de Gravina, que j’ai fait étrangler dans son sommeil ! Apostolo Gazella, j’ai fait décapiter ton père Francisco Gazella, j’ai fait égorger ton cousin Alphonse D’Aragon, dis-tu ; va les rejoindre ! -sur mon âme ! Vous m’avez donné un bal à Venise, je vous rends un souper à Ferrare. Fête pour fête, messeigneurs !
(Acte III, scène 2)
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Dona Lucrezia. Gennaro ! -vous êtes empoisonné !
Gennaro. Empoisonné, madame !
Dona Lucrezia. Empoisonné !
Gennaro. J’aurais dû m’en douter, le vin étant versé par vous.
Dona Lucrezia. Oh ! Ne m’accablez pas, Gennaro. Ne m’ôtez pas le peu de force qui me reste et dont j’ai besoin encore pour quelques instans. -écoutez-moi. Le duc est jaloux de vous, le duc vous croit mon amant. Le duc ne m’a laissé d’autre alternative que de vous voir poignarder devant moi par Rustighello, ou de vous verser moi-même le poison. Un poison redoutable, Gennaro, un poison dont la seule idée fait pâlir tout italien qui sait l’histoire de ces vingt dernières années…
Gennaro. Oui, le poison des Borgia !
Dona Lucrezia. Vous en avez bu. Personne au monde ne connaît de contre-poison à cette composition terrible, personne, excepté le pape, Monsieur De Valentinois, et moi. Tenez, voyez cette fiole que je porte toujours cachée dans ma ceinture. Cette fiole, Gennaro, c’est la vie, c’est la santé, c’est le salut. Une seule goutte sur vos lèvres, et vous êtes sauvé !
Elle veut approcher la fiole des lèvres de Gennaro,
il recule.
Gennaro, la regardant fixement. Madame, qui est-ce qui me dit que ce n’est pas cela qui est du poison ?
Dona Lucrezia, tombant anéantie sur le fauteuil. ô mon dieu ! Mon dieu !
Gennaro. Ne vous appelez-vous pas Lucrèce Borgia ? -est-ce que vous croyez que je ne me souviens pas du frère de Bajazet ? Oui, je sais un peu d’histoire ! On lui fit accroire, à lui aussi, qu’il était empoisonné par Charles Viii, et on lui donna un contre-poison dont il mourut. Et la main qui lui présenta le contre-poison, la voilà, elle tient cette fiole. Et la bouche qui lui dit de le boire, la voici, elle me parle !
Dona Lucrezia. Misérable femme que je suis !
(Acte II, scène 6)
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Oloferno. Tu es invité à souper ce soir chez la princesse Negroni ?
Jeppo. Oui.
Oloferno. Et moi aussi.
Ascanio. Et moi aussi.
Don Apostolo. Et moi aussi.
Maffio. Et moi aussi.
Gubetta. Et moi aussi, messieurs.
(Acte I, scène 2)
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Je viens vous annoncer une nouvelle, c’est que vous êtes tous empoisonnés, messeigneurs, et qu’il n’y en a pas un de vous qui ait encore une heure à vivre.
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Une salle magnifique du palais Negroni. À droite, une porte bâtarde. Au fond, une grande et très-large porte à deux battans. Au milieu, une table superbement servie à la mode du quinzième siècle. De petits pages noirs, vêtus de brocard d’or, circulent à l’entour. Au moment où la toile se lève, il y a quatorze convives à table, Jeppo, Maffio, Ascanio, Oloferno, Apostolo, Gennaro et Gubetta, et sept jeunes femmes, jolies et très-galamment parées. Tous boivent ou mangent, ou rient à gorge déployée avec leurs voisines, excepté Gennaro qui paraît pensif et silencieux. 
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GUBETTA. Attendez ! attendez, madame ! laissez-moi respirer ! Quels ordres me donnez-vous là ? Ah ! mon Dieu ! il pleut des pardons ! il grêle de la miséricorde ! je suis submergé dans la clémence ! je ne me tirerai jamais de ce déluge effroyable de bonnes actions !
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GUBETTA (seul). Oui, j’en sais plus long qu’eux ; ils se disaient cela tout bas. J’en sais plus long qu’eux, mais dona Lucrezia en sait plus que moi, Monsieur Valentinois en sait plus que dona Lucrezia, le diable en sait plus que Monsieur Valentinois, et le pape Alexandre VI en sait plus que le diable.
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MAFFIO
Une histoire gaie, Jeppo ! Comment il advint que don Siliceo, beau cavalier de trente ans, qui avait perdu son patrimoine au jeu, épousa la très riche marquise Calpurnia, qui comptait quarante-huit printemps. Par le corps de Bacchus ! Vous trouvez cela gai !

GUBETTA
C'est triste et commun. Un homme ruiné, qui épouse une femme en ruine. Chose qui se voit tous les jours.
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