AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,13

sur 30 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
3 avis
Un roman poétique, doux, savoureux. Les liens maternels y sont très forts. L'image du corps est présent aussi. Et enfin, la fuite pour être à l'abri de catastrophes et la recherche de celui que l'on a perdu.
Néanmoins, je n'ai pas apprécié le style qu'a choisi l'auteure pour écrire cette histoire.
Cela manque de matière dans les paragraphes, dans les chapitres, comme si on était dans l'économie des mots ! Etoffer le récit m'aurait plus impliquée dans l'histoire.
Enfin, l'auteure ne donne pas de prénoms à ses personnages et cela m'a gêné.
Dommage...
Lien : https://lacabanedemeslivres...
Commenter  J’apprécie          60
Megan Hunter est d'abord poète et cela se ressent dans son écriture. Les mots sont soigneusement choisis, sans excès.
C'est très beau mais malheureusement, un peu creux...
Beaucoup de blancs, surement intentionnels, mais qui laissent le lecteur sur sa faim. le suspense n'est pas vraiment présent. Cela manque de contenu.

J'ai eu beaucoup de mal avec le fait que les différents personnages ne soient nommés qu'avec leur première initiale. R, Z, etc. J'ai eu besoin de leur inventer de vrais prénoms afin de ne pas m'y perdre et qu'ils apparaissent de manière moins floue (c'était probablement encore une fois, une volonté de l'auteur de ne pas permettre d'identification).

En conclusion, une lecture assez sympathique et Megan Hunter sera un auteur à suivre mais j'attends un peu plus de contenu.
Commenter  J’apprécie          60
La narratrice vient juste d'accoucher quand Londres est envahie par les eaux.Elle, son mari R. et le nouveau-né, baptisé Z., vont devoir faire à cette catastrophe, d'abord ensemble, puis de manière séparée.
Entre la mère et l'enfant le lien se renforce, tandis que se déroule le scénario malheureusement connu de ce type de situations: camps de réfugiés, organisation des secours,le tout entrecoupé de violences évoquées ici de manière succincte et elliptique, en quelques mots dénués de toute émotion apparente.
On est ici à mille lieues des figures imposée et du style afférent à ce type de texte. le récit est distancié, on assiste ici à une quasi dissociation de la narratrice, sans doute pour mieux tenir à distance les sentiments trop forts qui pourraient l'empêcher de mener à bien sa tâche essentielle: survivre afin que son fils survive aussi. Mais cette grande économie de moyens et le petit nombre de pages (167) rendent l'émotion d'autant plus puissante.
Un récit paradoxalement optimiste dont la discrète poésie ajoute au plaisir de lecture. Une parfaite réussite.

Commenter  J’apprécie          50
Ah, vraiment quel plaisir en tournant la dernière page de ce livres court, certes, mais puissant. Par de petits paragraphes (de deux ou trois phrases) écrits avec une véritable poésie, on imagine, on ressent véritablement ce que la narratrice nous raconte. de Londres qu'elle a quitté et où une montée des eaux apocalyptique se prépare aux camps de réfugiés, du départ de R. son mari aux petits progrès de Z. son bébé, ce livre m'a profondément remuée ! Car il y a cette écriture qui cingle, le thème de l'exil de populations sème autant de petites graines chez le lecteur qui interpelle et font réfléchir. Et en tant que mère, j'ai retrouvé tous ces sentiments profonds et personnels abordés avec force et justesse.
Commenter  J’apprécie          30
Comme je viens de lire son second opus "Harpie", je me suis intéressée au précédent livre de M. Hunter et je n'ai pas été déçue. Quel talent !
C'est l'histoire d'une femme qui va accoucher, qui accouche, qui élève son enfant, perd son conjoint, survit sans lui avec l'enfant né de leurs amours. Dit comme ça, cela semble simple, mais pas du tout, car le roman démarre dans un Londres post apocalyptique, suite à la montée des eaux due au dérèglement climatique et ressemble fort au parcours des migrants qui fuient une zone de guerre, la misère sauf que nous sommes en Angleterre et que les migrants, sont des gens qui nous ressemblent furieusement, assis dans notre confort et notre quotidien.
L'auteur a pour moi, un don rare pour rentrer dans votre tête, la décortiquer et la retourner. Je n'ai trouvé un tel don que chez Joyce Carol Oates, mon auteur favori (terriblement prolifique et qui passe d'un style à l'autre sans souci). Megan Hunter sait terriblement bien et ça a été confirmé pour moi avec son second roman, plonger dans les abîmes de l'esprit avec âpreté, tout en utilisant des mots simples, en étant au plus près de la chair de ses personnages. Il est intéressant ici de noter que lesdits personnages n'ont pas d'identité complète : ils sont R, le conjoint de l'héroïne, Z, le fils du couple et Q, une femme rencontrée dans un camp de réfugiés. Dans le contexte du roman, les noms n'ont plus d'importance et encore moins la position sociale, seul reste le lien à l'autre : famille, enfant, ami qui permet de survivre.
Commenter  J’apprécie          20
Quoi que j'imagine, c'est autre chose

Entrecoupés de petits passages en italiques, inspirés ou adaptés de textes mythologiques et religieux, une histoire découpée en paragraphes, le plus souvent de quelques lignes. Cette écriture choisie par Megan Hunter permet de poétiser l'angoisse sourde dégagée par les circonstances. Une montée des eaux et une femmes enceinte, « un animal imprévisible », les désastres écologiques et les migrations forcées.

Une femme et un accouchement prévu « dans l'eau, avec le chant des baleines, de l'hypnose, et peut-être même un orgasme », le temps de la montée des eaux, « plus vite qu'ils ne pensaient », le déménagement hors de la « Zone d'Engloutissement »…

Des personnes désignées par une initiale, l'hôpital, « le troisième jour, ils nous mettent à la porte. Je suis tout juste intacte mais le garçon est entier, complètement fabriqué, auréolé d'un nom qui le portera jusqu'à sa tombe », la perception de l'autre, « son minuscule crâne de chat et sa merde à l'odeur sucrée », le début dans la vie, le sourire qui fissure, « l'irruption de celui qui est sincèrement amusé », la fuite migratoire, le temps de l'allaitement, « voilà son aller-vers concentré, son ouvrir-téter-avalé controlé »…

Les autres lieux, le silence « il existe tant de silences différents, et seulement un mot pour les désigner », un petit être humain et des gestes, les siens et ceux d'adultes bienveillant·es, des circonstances et des lieux peu favorables, les lèvres qui virent au bleu, l'hôpital de nouveau, le chagrin suite à une piqûre, le camps de réfugié·es, le temps des pleurs, les aptitudes sociales, la réduction de la nourriture, « le déjeuner devient une soupe claire. Une tranche de pain par personne », le temps et des événements ressurgis de la mémoire d'hier, « je parle au passé », les apprentissages, les rencontres, les odeurs partagées, les plages vides, la peur transférée et multipliée, quelque chose de différent, « Ce n'est plus un pantin que l'on traîne dans le chaos. Il a une forme », la bienveillance des murs blancs, « les faits exaspérants de l'existence des autres »…

La suite, une énigme à noeuds, être à/au sec, le sommeil et ces nuits « que plus personne ne fait », les rêves et les scénarios de mort, le refuge, accorder un mot ou deux…

Un commencement ?
Lien : https://www.babelio.com/ajou..
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman a une forme particulière qui m'a fait penser à des gouttes d'eau tombant une à une sur la page. Je m'explique : des paragraphes ultras courts de 2-3 phrases espacés par du blanc. Une narration discontinue qui s'attache aux détails et qui rend l'ensemble du tableau difficile à comprendre.

Je ne me suis donc pas attachée aux personnages désignés par leur initiale.

L'aspect fin du monde ne m'a paru qu'un prétexte, si ce n'est la forme de l'eau présente dans le fond et dans la forme.

La relation de la jeune femme avec son fils Z ne m'a pas ému.

Seuls les paragraphes en italique qui sont des citations m'ont paru poétiques.

Un livre lu le temps d'une soirée mais qui ne m'a pas convaincu.

L'image que je retiendrai :

Celle des bateaux tant attendus.
Lien : http://alexmotamots.fr/la-fi..
Commenter  J’apprécie          20
Un livre jetable ou à jeter ?
Il faut arrêter de prendre des vessies pour des lanternes, ce livre n'a rien d'un roman et le faire passer comme tel est une juste une exploitation marketing dans le but de vendre.
Aberrant !
Un roman se doit déjà d'être bien plus consistant avec des phrases, des paragraphes et des chapitres qui, ensemble, apporte une certaine cohésion.
Si le livre ici nous vend une intrigue, celle-ci est voilée et ne tourne pas rond.
C'est en raison du style qui ne me convient pas du tout.
Megan Hunter nous balance des phrases courtes.
On a l'impression d'être en face d'idées sans l'argumentation.
C'est des flashs d'écritures qui passeraient plus pour des SMS d'ailleurs.
Megan Hunter est peut-être une grande poète, mais entre la poésie et le roman, il y a quand même un énorme pont et j'estime que celui-ci n'a pas été franchi.
Dans tous les cas, ce livre ne me convient pas. Donc si ma note est faible, c'est parce que ce n'est pas ma tasse de thé et c'est un point de vue qui reste subjectif.
Certains pourraient aimer, mais pour moi, c'est trop court, trop succinct. On a des idées balancées par-ci par-là, mais elles ne sont pas assez exploitées.
Pour moi, il n'y a aucune accroche.
C'est donc un style qui ne me convient pas (je me répète, jamais deux sans trois). L'histoire est somme toute banale en plus dans le genre SF. Pas de profondeurs dans les personnages, pas de profondeurs nulle part.
Enfin…
L'éditeur nous vend le livre en prétendant que Megan Hunter excelle dans l'expression des sensations, des émotions et des angoisses. J'ai eu plutôt l'impression que la narratrice traînait un boulet en permanence. le ton mélancolique n'arrange rien. L'effet soporifique est garanti ici. du point de vue poétique, aucun effet sur moi.
Il faut vraiment arrêter de prendre le lecteur pour un ahuri.
Ce roman n'en est pas un.
Non, c'est… je ne sais même pas ce que c'est…
Bref…
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est tout simplement un avorton.
Du faible nombre de pages, aux phrases sans style qui courent vers on se demande quoi, du manque d'intrigue, d'absence de profondeur des personnages, et des descriptions anatomiques encyclopédiques indigestes.
Vraiment vite refermé, on passe à autre chose.
Commenter  J’apprécie          10
Une femme s'apprête à accoucher dans un Londres victime d'une mystérieuse montée des eaux.
Le pitch m'a attiré,  la quatrième de couverture qui fait allusion à la Route, ainsi que la magnifique couverture également...mais le ramage a été totalement trompeur, ou alors je suis passée complètement à côté du roman..et l'heure et demie de lecture (160 pages, de touts petits paragraphes) m'a semblée beaucoup, beaucoup plus longue.

Elle va d'abord trouver refuge dans la campagne écossaise, avec son compagnon, R, et le nouveau-né, Z, chez les parents de ceux-ci.  La vie s'organise, la cohabitation est facilitée par le bébé,  même si les ressources s'épuisent, que les restrictions pèsent. Finalement,  après plusieurs drames, l'alphabet se résout à vivre dans un camp de réfugiés.

Les personnages réduits à des initiales, le mec qui se barre au bout de quelques semaines pour voir si c'est pas mieux ailleurs, ( par pour sa famille, non, juste qu'il ne supporte pas de vivre dans un campement!) et elle qui continue à le voir partout et à espérer le retrouver, une volonté de mêler des textes bibliques, mythologiques à des paragraphes parfois émaillés d'une belle poésie,  parfois totalement hermétiques... beaucoup d'éléments qui ne m'ont donc pas convaincue!
Cependant, certaines ellipses d'événements importants sont glaçantes, dans un style minimaliste percutant, et
il y a de belles images sur la découverte de la maternité,  le lien qui se construit entre la mère et l'enfant,  d'autant plus renforcé par la situation,  ici...mais dans l'ensemble,  je me suis franchement ennuyée.
Commenter  J’apprécie          10



Autres livres de Megan Hunter (1) Voir plus

Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}