La loterie des sentiments est une roulette hasardeuse et bien cruelle parfois.
Voilà voilà. Alors là, je reprends mon stylo avec une extrême circonspection. Le mot juste, que je vais tenter de ne pas hurler par écrit, serait plutôt effroi… un effroi que je tente de contenir avec peine : Mais d’où arrive ce texte ?
[Laurent 2018]
Un Laurent qui se dit être moi. Un moi de plus tard…(?) Serait-ce ce Whisky hyper fort que j’ai bu hier sur l’invitation de Thierry et qui aurait pu causer cette réaction étrange ? Je n’aurais jamais dû arrêter la limonade moi. Ça ne va plus du tout.
[Laurent 1976]
Il est risqué d’aimer, de s’abandonner à quelqu’un, mais c’est un autre risque, encore bien plus grand que de ne point le faire. Se risquer à aimer, c’est risquer de souffrir, potentiellement. Si on ne prend pas ce risque, on s’évite, certes, de possibles tourments à venir, mais on se prive aussi de tellement de belles choses. On se prive de la vie, tout simplement. Vivre c’est aimer. Quand on n’aime pas, on ne vit qu’à moitié.
C’est aussi ça la vie, devoir laisser derrière soi quelques rêves, quelques échecs, quelques chagrins… Pour pouvoir avancer vers d’autres… Tu commences juste à le découvrir. S’il est une leçon de la vie à retenir, c’est bien celle là : suivre son coeur, quel qu’en soit le prix, car il y a toujours un prix à payer. Forcément. Il faut accepter ça. En avoir confiance.