Dans certaines villes, il avait tant d’affluence que la loterie prenait deux jours et devaient commencer le 26 juin. Mais dans ce village de trois cents âmes, la loterie ne prenait pas plus de deux heures en tout. Même en commençant à dix heures, elle prenait fin à temps pour les villageois puissent être rentrés pour le déjeuner. Les enfants étaient toujours premiers à se rassembler.
Le matin du 27 juin était clair et ensoleillé et dégageait déjà la douche fraîcheur d’une journée d’été. Les parterres fleurissaient à profusion, et l’herbe éclatait d’un vert luxuriant.
Le matin du 27 juin était clair et ensoleillé et dégageait déjà la douce fraîcheur d’une journée d’été. Les parterres fleurissaient à profusion, et l’herbe éclatait d’un vert luxuriant. Il y avait tellement de monde dans certaines villes que la loterie prenait deux jours et devait commencer le 26 juin. Mais dans ce village de trois cents âmes, la loterie ne prenait pas plus de deux heures en tout. Même en commençant à dix heures, elle prenait fin à temps pour que les villageois puissent rentrer déjeuner.
À écouter les jeunes, rien n’est assez bien pour eux. Bientôt ils voudront vivre dans des grottes, plus personne de travaillera. Mais ils ne tiendront pas longtemps comme ça.
À quoi bon changer les choses maintenant ? Ça n’aurait aucun sens.
C'est en effet précisément cet aspect banal et quotidien des événements rapportés dans La Loterie qui semble avoir tant dérangé ses lecteurs. Dans une implacable économie de moyens, le conte décrit avec brio la subtile transformation d'une anodine cérémonie bucolique en boucherie sanguinolente. Que cela nous plaise ou non, Jackson nous oblige à regarder l'intolérable sauvagerie qui sommeille sous la surface de nos vies quotidiennes. Elle pose sans détour cette question à laquelle nous préférerions ne jamais devoir répondre : nos enfants, notre époux, nos amis et voisins se retourneraient-ils contre nous si la société et ses coutumes l'exigeaient ? Le profond désarroi qui émane des innombrables lettres adressées à ma grand-mère constitue une sorte de cliché pris sur le vif de l'état d'esprit américain - celui d'une toute nouvelle super-puissance qui, à peine remise de l'apocalypse de la Seconde Guerre mondiale, se trouve déjà empêtrée dans une longue guerre froide.
- Ah cette vieille urne ! Elle est dans un sale état, si vous voulez mon avis. Il serait temps de la remplacer.
On a sans doute a peu près les mêmes chances de gagner à la loterie, que l'on y joue ou pas.
C'est la soixante-dix-septième année que je fais la Loterie. La soixante-dix-septième fois...
La loterie était organisée par Mr. Summers, tout comme les quadrilles, la gestion du foyer des jeunes et les festivités d’Halloween. Il avait du temps et de l’énergie pour se consacrer à l’ensemble des activités de la commune.