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EAN : 9782203045682
174 pages
Casterman (13/11/2013)
3.76/5   123 notes
Résumé :
Los Angeles Police department, 1946. Dwight "Bucky" Bleichert fête son premier jour aux Mandats, le prestigieux service où revent de travailler la plupart des flics de la Cité des Anges. Il fera équipe avec Leland "Lee" Blanchard, un collègue qui comme lui a été boxeur, et qu'il a déjà affronté sur le ring. Malgré les non-dits, les deux hommes sympathisent. Il ne savent pas encore qu'ils vont enquêter ensemble sur un crime qui va à la fois les rapprocher et boulvers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Los Angeles, Police Department, 1946. Premier jour aux mandats pour Bucky Bleichert. Une nouvelle carrière dont il avait rêvée s'offre à lui. Qui plus est, il va faire équipe avec Lee Blanchard. Ces deux-là se sont déjà rencontrés, non pas sur le terrain mais sur un ring. Anciens boxeurs, ils se sont affrontés plusieurs fois. Anciens adversaires devenus maintenant amis et collègues. Lorsque Lee lui présente sa petite amie, Kay, il est aussitôt troublé par cette femme et leur histoire. Ancienne copine d'un gangster, Kay est tombée amoureuse de Lee lors du procès. Ils se retrouvent souvent tous les trois. Mais, une sale affaire va bientôt ébranler leur équilibre. En effet, une jeune femme a été retrouvée dans un sale état. Corps brûlé, frappé et mutilé avant d'être coupé en deux au niveau du bassin et éviscéré. L'identification fut possible grâce aux empreintes digitales. Elle s'appelait Elizabeth Short. On la surnomma le dahlia noir...

James Ellroy s'est inspiré d'un fait divers qui se déroula en 1947 et dans lequel l'on retrouva le corps d'une jeune femme coupé en deux. Malgré les recherches de la police, ce meurtre demeure à ce jour non élucidé. Autour d'elle, gravitent deux flics au tempérament bien trempé dans un Los Angeles où règne la mafia et où le sexe fait commerce. Des flics corrompus au passé trouble et à la gâchette facile, à cette Kay qui fait tourner les têtes en passant par ce Dahlia Noir, à la fois obsessionnel et terrifiant, l'on est plongé dans une ambiance sombre et oppressante. Cet album, au scénario dense, propose une adaptation fidèle au roman, Matz s'étant entouré de David Fincher, réalisateur de Seven entre autres. le dessin, un brin désuet de par ses couleurs automnales et son trait épais, sied à ce polar troublant où les sentiments sont mis à mal.

Le dahlia noir... une sombre affaire...
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Le chef-d'oeuvre d'Ellroy en BD, grosse gageure a priori.
Même pas peur que se sont dits Matz et Fincher ( scénar') secondés d'Hyman ( dessin + couleurs ).

Alors, cette pauvre Elizabeth « Betty » Short, surnommée le Dahlia Noir, énième resucée visant à faire tourner la planche à billets ( voir l'adaptation quelque peu foirée de Brian de Palma qui donnera plus tard naissance à la désormais célèbre expression " where is Brian " tant la patte du maître s'était cruellement faite désirée durant près de 2 h ) ou véritable valeur ajoutée à un bouquin originel que l'on ne présente plus?

Si le découpage séduit sans faiblir ( David Fincher étant de la partie, ça vous légitimise un projet ), le coup de crayon au fusain d'Hyman peine à être à l'unisson. Visages mono-expressifs frôlant parfois la gémellité, difficile de s'y retrouver, gros souci à l'allumage. Houston, we've got a problem !

Puis, tels le yin et le yang, le tout s'harmonise méthodiquement, magnifiant un Los Angeles, version fifties, pourri jusqu'à l'os, tout en vous plongeant dans un roman graphique d'une noirceur presque palpable.

Les éditions Rivages/casterman/noir se sont attaquées à du très lourd.
Et si au tout début, ce Dahlia Noir ne sentait pas forcément la rose, il convient d'affirmer avec force qu'exhaler un tel bouquet de ténèbres pourrait facilement faire passer les rhubes les plus sévères !
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Le corps coupé en deux, sauvagement mutilé, c'est le 15 janvier 1947, sur un terrain vague de Los Angeles, qu'a échoué le rêve d'actrice d'Elizabeth Short. Elle avait 22 ans et ne savait pas qu'elle deviendrait, 40 ans plus tard, le personnage emblématique du Dahlia Noir de James Ellroy.

Après le succès de la trilogie Llyod Hopkins, c'est en 1987 que François Guérif directeur des éditions Rivages publie ce qui allait devenir l'un des livres le plus emblématique du roman noir et du polar tout à la fois. le style syncopé, marque de fabrique de James Ellroy n'était pas encore présent, mais la sauvagerie du texte et l'outrance meurtrière des scènes éclaboussait déjà les lecteurs. Un livre taillé avec ses tripes et dont la folie rageuse déborde au détour de chaque page voilà comment l'on pourrait décrire le Dahlia Noir, oeuvre majeure de James Ellroy.

C'est probablement la démesure et la folie de cet auteur, impossible à restituer au cinéma, qui ont fait que les adaptations de ses ouvrages se sont soldées par des échecs, hormis L.A. CONFIDENTIAL de Curtis Hanson que l'on peut juger passable même si le perfide Dudley Smith campé par James Cromwell paraissait extrêmement fade. Pour LE DAHLIA NOIR de Brian de Palma, passez sans autre votre chemin car vous ne retrouverez pas cette chaleur étouffante d'une ville démoniaque qui se pare de lumière pour éblouir vos rêves. Tout y est édulcoré à un point tel que l'ensemble en devient insipide.

Pour vous approcher de ce qui aurait pu être une bonne adaptation, il vaut mieux revoir SANGLANTES CONFESSIONS de Ulu Grossbard avec Robert de Niro et Robert Duvall tiré d'un roman de John Gregory Dunne, Sanglantes Confidences parut en 1976 dans la collection Série Noire et réédité par les Humanoïdes Associés en 1980. Un ouvrage solide que l'on ne dénichera désormais plus que chez un bon bouquiniste. Avant l'arrivé de l'opus de James Ellroy on trouvait déjà dans ce roman l'atmosphère délétère d'un Los Angeles gangréné par la corruption avec en toile de fond le meurtre d'Elizabeth Short.

C'est en bande dessinée que l'on pourra désormais redécouvrir le Dahlia Noir de James Ellroy. Cela fait déjà quelques années que François Guérif dirige en collaboration avec Casterman une collection de polars adaptés en format BD. L'adaptation du Dahlia Noir a été effectuée par Matz en collaboration avec David Fincher et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ont fait un excellent travail de découpage. Vous retrouverez la totalité de l'intrigue et les dialogues ciselés du maître. Mais c'est du côté du dessin que l'ouvrage pêche un peu. Trop raisonnable ! le travail de recherche et le rendu des dessins de Miles Hyman sont magnifiques mais l'ensemble manque de dynamisme et rien ne déborde du cadre. Une succession de superbes illustrations bien trop figées qui étouffent l'histoire et c'est d'autant plus dommage que l'on trouve, malgré tout, au détour des pages quelques scènes magnifiques comme l'épisode où Bleichert enquête du côté du Mexique. Malgré ces petits défauts, le plaisir de retrouver les personnages d'Ellroy est bien trop grand pour vous priver de cet achat d'autant plus qu'il existe une édition luxueuse, reliée qui est absolument somptueuse.

Ellroy adapté en BD c'est aussi l'occasion pour ceux qui ne connaissent pas l'oeuvre de ce grand écrivain de découvrir un univers absolument dantesque qui frise la perfection.
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On commence par un combat de boxe qui arrange les deux sur le ring, Lee et Bucky, lesquels deviendront partenaires "flics" aux mandats, un service du Los Angeles Police Department.
Une femme, Elizabeth Short est découverte morte, tabassée de partout, éviscérée et coupée en deux au niveau du thorax. Vilain, vilain. L'enquête piétine et ne mène à rien, elle divise les deux "copains" à les rendre dingue l'un et l'autre de la morte.
Lee aime une femme, Kay qui aime Bucky qui ne veut pas piquer la femme de son pote. Rare, mais ça viendra. Bucky, lui est au mieux avec Madeleine, portrait craché de la morte, belle dame qui le sait, qui en sait des choses. Bref c'est mensonges et compagnie. Tous sans exception racontent des histoires aussi pour trouver la solution c'est coton. Bucky, lui côtoie tout ce bon monde et est bien placé pour résoudre, mais est-ce la bonne solution.
Bref on est tout proche du bouquin d'Ellroy, dialogues coups de poing, si vous savez des mots avec des gants de boxe, à la Ellroy, histoire ficelée, grosse connaissance de la ville, sa ville et des services de police, des gangs et des vilains. Une BD plutôt léchée avec des vignettes qu'on dirait du Gromaire avec des couleurs fondues à souhait, du dessin haut de gamme surtout les femmes, des chefs d'oeuvre d'esthétisme, belles dans leur nudité; sans être vulgaire.
Les pages s'enchaînent vite. Lecture intéressante à recommander.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Après avoir lu le roman de James Ellroy, je me suis lancée tête la première dans l'adaptation en bande dessinée de Matz et Hyman du Dahlia Noir et je ne suis pas déçue!
L'adaptation est très fidèle au roman, on retrouve les dialogues de celui-ci qui avec les dessins (qui sont magnifiques au passage) donnent un très bel effet. On est de nouveau plongé dans l'ambiance de l'époque avec les éléments clefs du roman.
Le suspense, la brutalité, le malaise que le lecteur peut éprouver... tout y est!
Je vous le recommande! Bonne lecture.
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critiques presse (6)
BoDoi
15 janvier 2014
Ce trio inattendu réussit [...] un conte urbain et troublant, gorgé de violence et de sentiments exacerbés.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LaLibreBelgique
13 décembre 2013
Matz et Hyman signent une adaptation en bande dessinée du roman culte de James Ellroy en tout point remarquable. Pari risqué, magistralement tenu, grâce à un scénario tendu et un dessin inspiré.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Actualitte
28 novembre 2013
Les auteurs ont réussi à conserver la complexité du très dense roman d'Ellroy et n'ont pas cédé aux clichés qui leur tendaient les bras. Le dessin est magnifique, juste ce qu'il faut pour recréer l'ambiance de l'époque sans tomber dans la caricature.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
25 novembre 2013
L’intrigue est condensée par endroits, un peu accélérée, le résultat fluide et nerveux, avec quelques ruptures de rythme ménagées par des planches pleine page. Un concentré de Dahlia où les coupes sont quasi imperceptibles. On se laisse prendre par l’ensemble et on oublie peu à peu l’original.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
20 novembre 2013
Le résultat est fidèle à l'original (même si l'on passe de trois chapitres à six pour aérer un peu plus la lecture). L'esprit d'Ellroy est là : tous les personnages sont des salauds égoïstes.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Auracan
12 novembre 2013
Avec une régularité de métronome, la collection issue du partenariat entre Casterman et Rivages/Noir continue de proposer d’excellentes adaptations de polars noirs en bande dessinée [...] Pour tous les amateurs de polars noirs.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je savais que ce sourire-là allait me hanter jusqu'à ma mort. Je ne pouvais pas la quitter des yeux, mais je ne pouvais pas non plus vraiment la regarder.
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-Bucky, ta première impression, c'st quoi ? [...]
-Elle a dit oui ou non au mauvais bonhomme, au mauvais moment. Et comme plus de mecs lui sont passés dessus que de bagnoles sur l'autoroute de San Bernadino, je dirais que mettre la main sur ce mauvais bonhomme, ça va être sacrément coton.
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Alors on a bossé aux mandats. On pourchassait de vrais méchants.Et on les chopait. Semaine après semaine.
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Police. Faites la bise au mur. Gentiment, et lentement.
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Si je l'arrêtais, j'étais foutu comme flic, si je ne l'arrêtais pas, j'étais foutu comme homme.
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