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3,67

sur 186 notes
♫Dans une région de merde
Dans un pays de merde
Dans un groupe de merde
Avec une ambiance de merde
Bourre l'anus
Bourre l'anus
Bourre l'anus
Ouvre l'anus
Un point noir sur une feuille blanche
Tu regardes le point noir
Ou tout le blanc qu'il y a autour !? ♫
Philippe Katerine- 2019 -
----♪---♫---😟---🎰---😟---♫---♪----
Une Incantation méca-nique
Automnale voire à l'air-gicle
Une référence à les ghoriques
Ya vho l'O-caustique...
Mauvaise Nouvelle
Face à lire rationnel
l'Adaptation graphique
meilleure note critique
Que le Roman Originel...!!?



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Cette nouvelle fut interdite en Afrique du sud, des lecteurs américains s'insurgèrent:
"..je vous autorise à garder le silence, le droit constitutionnel vous y autorise. Mais par pitié, pourriez vous au moins nous expliquer le message de cette satanée nouvelle."


Dans une ville de 300 âmes, une Loterie a lieu en juin, tous les ans.
" J'ai entendu parler de sectes loufoques, mais celle-ci m'inquiète vraiment!"
Un lecteur de Californie.


Les habitants tirent au sort un papier, en espérant ne jamais être " l'heureux élu ".
" Votre histoire est basée sur des faits réels, n'est ce pas? En tant que psychiatre, je suis fasciné par les possibilités psycho-dynamiques que suggèrent ce rituel anachronique".Un lecteur de l'Ohio.


Les habitants ont la mine grave, les sourcils froncés, l'air résigné. Il y avait auparavant, une incantation mécanique, atonale, débitée chaque année, avec diligence.
"Il me semble que ces coutumes se pratiquaient jadis, en ...France. Par contre, je n'ai jamais entendu parler d'un tel phénomène aux États-Unis."
Un lecteur de Californie...


Le conte décrit avec une subtile économie, la transformation d'une anodine cérémonie ( une Loterie) qui devrait être festive, en une...


"La Loterie"avait touché un nerf à vif dans l'Amérique profonde. Une blessure secrète non cicatrisée... La violence des réactions des lecteurs montraient que cette nouvelle avait éveillé un sentiment aussi profondément enfoui qu'irrationnel!
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Années 50, au coeur de l'Amérique. Tard dans la soirée, un homme entre dans le magasin général de la ville, visiblement attendu par le propriétaire des lieux, Joe. Les deux hommes se saluent, gravement. Ils pénètrent dans le local de l'arrière-boutique, y prennent une urne qu'ils déposent religieusement sur une table. Puis ils la remplissent de petits papiers blancs pliés en deux. Sauf sur l'un où Harry dessine un gros point noir.
Le lendemain, en cette journée ensoleillée du 27 juin, les habitants se préparent à l'évènement annuel : la loterie. Dans certaines villes, la loterie pouvait durer jusqu'à deux jours mais ici, dans ce village de 300 âmes, elle ne dépassait pas 2 heures. Chacun s'affaire à ses petites occupations avant de se rendre sur la place où le rendez-vous est fixé à 10 heures. Une place où trône en son centre l'urne...

Adapté de la nouvelle éponyme écrite par sa grand-mère, Shirley Jackson, en 1948, Miles Hyman nous plonge, dès les premières pages dans une atmosphère pour le moins étrange et oppressante. Dans un silence presque solennel, l'on suit le tirage de la loterie. Dans l'urne, maintes et maintes fois utilisée, seulement des petits papiers bancs excepté celui marqué d'un rond noir. Que peut bien signifier ce dernier ? Qu'y a-t-il à gagner... ou à perdre ? C'est tout l'enjeu de cette loterie que le lecteur, dans un climat tendu, découvre au fil des pages. Un climat parfaitement retranscrit de par ses visages fermés et froids, la langueur de la narration et la conclusion surprenante et effroyable. Pour illustrer cette nouvelle qui fit grand bruit lors de sa sortie, Miles Hyman réalise de magnifiques planches surannées et figées dans le temps. Des portraits d'un autre temps d'une Amérique rurale, des cases pour la plupart silencieuses, des tons chauds et un trait particulièrement travaillé.

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Epoustouflant !
Le 27 juin, une loterie a lieu dans une petite ville américaine de 300 âmes. Il fait beau, tout le monde se prépare...
Mais qu'y a-t-il donc bien à gagner pour générer une telle fébrilité parmi les habitants ?
La tension est palpable alors même que les dessins et les couleurs douces semblent refléter la sérénité.
Adaptée d'une nouvelle de Shirley Jackson, sa grand-mère, cette bande dessinée de Miles Hyman est une totale réussite.
Les dessins fabuleux et le texte réduit au minimum confèrent une ambiance incroyable à cette histoire aussi originale que terrifiante.
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Je lis très peu de bandes dessinées depuis 35 ans maintenant, et là je me suis laissé influencé par une critique qui donnait bien envie.
Bon, pour commencer c'est un bel objet, très épais avec couverture cartonnée, à la commande je m'étais dit que le prix des BD avait bien augmenté depuis ma jeunesse mais là ça me paraît plutôt justifié (23 euros), la qualité est au rendez-vous !
Les dessins sont parfaits pour restituer l'atmosphère, j'aime beaucoup le trait.
Cela dit je serai dorénavant plus critique avec les avis car le scénario est pour le coup vraiment minimaliste et si la fin est effectivement comme je l'avais lu plutôt trash, elle n'est à aucun moment vraiment explicitée ou justifiée, elle arrive, point.
Donc impression plutôt mitigée pour conclure...
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Des dessins aux traits nets, travaillés, plus en angles qu'en courbes. Des couleurs chaudes et des planches qui s'enchaînent silencieuses, énigmatiques. Des images d'une Amérique rurale d'un autre temps. Une urne, des petits papiers dont un seul est marqué : une loterie.

Une ambiance lourde plane sur ces pages, les visages sont fermés, l'instant semble grave. La tension est palpable. Les premières paroles apparaissent mais l'atmosphère reste pesante, lourde d'un sens qui m'échappe. Tout le monde semble savoir. le village sait mais moi je suis l'étrangère et le village n'a pas envie de parler aux étrangers de la loterie.

J'attends. Spectatrice impuissante et intriguée je cherche à comprendre mais le sens se dérobe tandis que le malaise s'intensifie. Chaque famille pioche son papier mais un seul est marqué. le temps s'étire les discussions tournent autour de ces villages qui ont abandonné la loterie, ce qui semble être une folie. Pourquoi ? Quel est le but de cette loterie ? D'importantes choses semblent en dépendre.

Puis vient l'instant de vérité et apparaît le papier marqué. Et m…. ! je ne l'avais pas vu venir celle là !


Stephen KING dit de Shirley JACKSON qu'elle n'a jamais eu à hausser la voix. Effectivement elle exploite avec brio la vie quotidienne et le banal et elle nous laisse KO par forfait. Pas besoin d'invoquer les monstres du placard quand on a la nature humaine pour inspiration.

Cette nouvelle c'est du grand art. le problème c'est que personne n'en a jamais su le sens « officiel » alors débrouillez vous avec ça et faites vous votre propre idée. Évidemment j'ai la mienne., évidemment je ne vous dirai rien.

Cette nouvelle a été censurée en Afrique du Sud, ce qui a rendu très fière Shirley, qui fut ravie de constater qu'il y avait enfin des gens qui avaient compris le sens de la nouvelle. Sacrée Shirley !
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La loterie est une nouvelle de Shirley Jackson que je découvre avec l'adaptation en bande dessinée de celle-ci. En ouvrant cette grande BD, je ne savais pas à quoi m'attendre... la narration est lente, on prend le temps de découvrir cet évenement auquel le lecteur va assister. Tous les ans, il y a une loterie, tous les habitants de ce village de Nouvelle-Angleterre va piocher un petit papier. le reste est à découvrir mais l'effet est saississant !
Miles Hyman a parfaitement adapté l'histoire, les dessins qui captent les émotions des villageois sont incroyables. En lisant la postface, on apprend que Miles Hyman est le petit-fils de Shirley Jackson et cette nouvelle a bien étonné et dérangé ses lecteurs de l'époque.
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Cet album est l'adaptation de la nouvelle éponyme écrite par la grand-mère de l'auteur, Shirley Jackson, publiée en 1948 et qui fit scandale. ● Au fin fond de des Etats-Unis ruraux, dans une petite ville de trois cents habitants, on assiste aux préparatifs minutieux pour la tenue d'une loterie dont on ignore l'enjeu. Cette loterie a lieu tous les ans le 27 juin, c'est un rituel pour tous les habitants. On sort l'urne, on prépare les petits papiers qu'il va falloir tirer, tous blancs sauf un sur lequel est dessiné un rond noir. ● Les dessins à la Norman Rockwell (en moins bien quand même, il faut le dire), saisissants de réalisme, sont très réussis. On est vraiment plongé dans cette petite communauté rurale. Les habitants vivent de l'agriculture ou du petit commerce. Les visages ne sont pas souriants. Les personnages sont plutôt statiques comme sur ces clichés datés où il fallait « faire sérieux », on a des cases où la famille entière semble poser devant l'objectif. le dessin de la charrue m'a émerveillé. Il y a peu de dialogues. ● L'histoire est lente, le scénario est très mince et ne vaut que par sa chute. ● Alors imaginez ma déception lorsque je me suis rendu compte que la version Kindle lue sur tablette ne comportait pas la fin ! Il manque sans doute une dizaine de pages. La dernière case que j'ai est celle où les bras se lèvent avec les papiers tenus en main. J'ai dû lire la nouvelle de Shirley Jackson pour la connaître ! ● Ce problème technique mis à part, je recommande cette bande dessinée – mais ne la prenez pas en version Kindle !
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Lors de sa parution dans le New Yorker, en juin 1948, « La Loterie » déclencha de nombreuses réactions virulentes. Les lecteurs, indignés et encore sous le choc de la Seconde Guerre mondiale, pensaient, pour la plupart, que cette nouvelle, en 8 pages, était inspirée de faits réels, les autres ne comprenaient pas comment un auteur pouvait imaginer de tels faits. Au fil des années, « La Loterie » est devenue un classique de la littérature américaine.

Par un banal matin de juin « clair et ensoleillé », quelque part dans un village de trois cents âmes de la Nouvelle-Angleterre, les habitants sont appelés à voter, comme chaque année à la même date. L'ambiance est tendue. de quel rituel s'agit-il ? Que peut-on gagner ? On ne sait pas, on pense à une loterie, et il faut attendre les toutes dernières pages de la nouvelle pour que soient dévoilées les motivations de cette loterie…

Le dessinateur Miles Hyman adapte la nouvelle, écrite par sa grand-mère Shirley Jackson, avec brio. Dans un rythme très lent, les scènes d'une vie ordinaire, dans un village ordinaire, installent le lecteur dans la banalité du quotidien et les planches composées comme des tableaux font parfois penser à des tableaux d'Edward Hopper. Toutefois l'atmosphère devient de plus en plus lourde et angoissante pour donner place à un malaise grandissant chez le lecteur.

On ne sort pas indemne de cette lecture. La nouvelle écrite par Shirley Jackson avait indigné ses lecteurs. Sa relecture par Miles Hyman livre une adaptation subtile révélant l'intensité dramatique d'une fiction glaçante.
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Tudieu la bien étrange BD que voilà.

Un titre qui en dit déjà long sur les innombrables rebondissements qui jalonnent ce récit d'une rare intensité.
Oubliez le caressage de boule classique. Ici point d'attente fébrile d'une quelconque ligne à remplir au risque de se faire sauter le pacemaker à l'évocation du cadeau ultime décroché de haute lutte et qui ne manquera pas de susciter la joie des petits et des grands : la batte de baseball anti-con.
Non.
Dans ce petit village rural de l'amérique profonde, l'on fait dans le basique et l'efficace.
Moult petits papiers blancs, un noir, faites vos jeux...

D'aucuns pourraient trouver le pitch d'un chiant rarissime.
Hu, hu, hu. Merci pour le fou rire.
Action, zobi, je vous le concède.
Mais l'intérêt est ailleurs.
Notamment dans l'incroyable descriptif de cet événement annuel attendu anxieusement par l'ensemble de la communauté.
L'on se doute bien qu'à un moment ou à un autre, le récit va dévisser. Suffit juste d'être patient. Une persévérance largement récompensée par un final mémorable qui vous laisse juste pantois.

Miles Hyman rend ici hommage à sa grand-mère, Shirley Jackson, en reprenant l'une de ses nouvelles les plus connnues. Un épisode qui suscita, en 1948, des réactions plus que contrastées de la part de ses lecteurs.
La Loterie est une nouvelle graphique au rendu hypnotique.
Travail subtil sur l'ombre et la lumière. Trait précis et épuré. Plaisir visuel à chaque planche.

Si vous prisez les ambiances à la Night Shyma, Shynalaman, merde, j'y arriverai jamais mais je suis certain que vous visualisez le bonhomme et son travail, alors La Loterie devrait vous combler d'aise.
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