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Citations sur Le Stradivarius de Goebbels (83)

Au fond, c'est vrai ce que lui a dit une fois Gerigk, se met-elle à écrire : la guerre, c'est sale et triste mais enfin, quand on est du bon côté, la vie n'est pas si misérable. (...) Quelque part, la vie n'est qu'affaire de circonstances, et si le hasard l'a vu naître japonaise, s'il l'a projetée en Europe du côté d'une Allemagne alliée au Japon, si elle a vécu cette vie, c'est bien que son destin était tracé.
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La guerre, quelle arythmie, quel chaos. Impossible pour le rythme et l'harmonie de prendre possession de cet espace. Débâcle, dispersion des notes et des timbres. Dissonances. Brisures.
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Nejiko l'a appris au contact de Goebbels : la guerre et sa continuation ne sont qu'affaire de communication et de propagande maîtrisée.
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« Mars 1951. Impossible de laisser le monde une seconde sans surveillance. L’homme est insatiable en matière d’hégémonie et de guerre, de puissance et de sauvagerie. »
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On dit que, contrairement aux hommes, les villes ne meurent jamais. Rasées, elles repoussent. Détruites, elles ressuscitent. Battues, elles ne sombrent pas. Mais certaines, Tokyo, Berlin, Dresde, Hambourg, Le Havre, Hiroshima, Stalingrad, Brest, Nagasaki, Rostock, Caen, Cologne, et d’autres encore, ne cicatrisent plus, leurs blessures et brûlures restent à vif ; elles obligent les hommes – les vivants – accablés d’avoir perdu en un souffle toute l’épaisseur visible et accumulée du temps, à tout recommencer, à monter de nouveau vers le ciel puis à redescendre, inévitablement, pour recommencer encore. Plaies béantes, lambeaux urbains, brasiers dont les cendres virevoltent encore dans l’air pour qui sait les distinguer, fractures irrémédiables, lésions profondes, champs de poussières misérables offerts aux caprices du vent, autant de traumatismes de voir ainsi anéantie à jamais la beauté des trésors patiemment bâtis et assemblés au travers des siècles.
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Les violons ont une âme mais ils ont aussi une mémoire. Une mémoire au sens propre : le bois vit, travaille, enregistre les sonorités et les émotions. Il les absorbe, s'en imprègne, les intègre, au point que l'instrument se comporte de manière singulière sur un morceau joué des centaines de fois.
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Qu'est ce donc que la musique ? Un bref son entre deux silences ? Un long silence entre deux mélodies ?
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Je ne veux pas, comme la plupart des gens, avoir vécu pour rien.
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"L'idéal est que la presse soit organisée avec une telle finesse qu'elle soit en quelque sorte un piano sur lequel puis-je jouer le gouvernement"
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L'histoire commence en Allemagne le 22 février 1943, vingt jours après la chute de Stalingrad. Le matin, à Munich, Sophie Scholl, 21 ans, est guillotinée avec son frère pour avoir distribué à l'Université des tracts appelant à la résistance contre Hitler. Le soir, à Berlin, le ministre de l’Éducation du Peuple et de la Propagande du Reich Joseph Goebbels offre un violon Stradivarius à Nejiko Suwa, jeune virtuose japonaise.
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