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Citations sur La perte des sens (6)

Déjà, dans votre étude sur la propagande (Ellul), vous nous faisiez voir que les hommes modernes sont tellement terrorisés par le réel, qu’ils se livrent à d’atroces débauches d’images et de représentations afin de ne pas le voir.
(page 157)
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Bien que l’homme Jésus dépasse éternellement ma compréhension, je reconnais toujours plus certainement en lui la transcendance.
Le salut nous est offert non pas par la force de sa doctrine, mais par la confiance en sa personne.
(page 60)
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L'histoire que nous souhaitons raconter reflète une absurdité de notre mode de vie. Elle concerne la circulation. Nous la racontons parce que nous croyons que, demain matin, nous pourrions tous vivre dans une société plus paisible, peut-être même organisée autour de la bicyclette, si seulement les gens croyaient que la modestie peut orienter le choix politique. (page 146)
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Manifestement, le terme moral « mal » n’est pas applicable à des événements documentés tels que la Shoah, Hiroshima ou les essais actuels de reproduction artificielle d’humains types.
Ces entreprises répugnantes, abominables, horrifiantes, il n’est pas admissible d’en débattre. Ce serait les juger dignes de discussion. Toute enquête là-dessus, quant au faisable ou à l’infaisable, au juste ou à l’injuste, au bien ou au mal, banalise le statut de l’horreur indicible.
(page 156)
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J’entends témoigner de ma foi, une foi que j’espère avoir conservé malgré une vie consacré à étudier la modernité occidentale née de la perversion de cette foi étayée par l’Église.
Voici plus de quarante ans que je lis les Écritures, les Pères de l’Église et les maîtres spirituels de la tradition chrétienne.
Ils ont nourri ma foi face au mystère du mal dont je vais traiter maintenant.
(page 10)
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La grande mutation suivante touchant la pratique de la charité en rapport avec l’hospitalité se produit au XIIe siècle. Née de la pitié, la miséricorde se transforme en compassion. Le désir de partager les souffrances physiques du Seigneur crucifié actualisées chez le malade conduit à créer les premiers hôpitaux - au sens strict - de l’Église occidentale.
Les Chevaliers hospitaliers créèrent le premier établissement de ce genre à Jérusalem en 1195.
(page 29)
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