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sur 93 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Challenge ABC 2016-2017

Qui aurait imaginé qu'une panne de courant serait le remède à une panne sèche d'écrivain ? Sans doute pas Ramon Hill, 37 ans, auteur à succès, mais qui cale depuis des mois au beau milieu de son manuscrit. Surmené, angoissé par la page blanche, son manque d'inspiration lui tape sur les nerfs, sur ceux de Margot, sa femme, et ne vaut rien de bon à leur couple qui menace de partir en vrille. Margot prend alors les choses en mains, case les enfants chez les grands-parents et embarque son écrivain de mari pour une mise au vert dans un chalet perdu à la montagne. Chalet à l'installation électrique douteuse et mari pas bricoleur pour un sou forment une combinaison dangereuse, et Ramon se prend un bon coup de jus en essayant de réparer une prise. Et là, ô miracle, la lumière fusa soudain dans son cerveau engourdi, le Saint-Esprit de l'inspiration descendit de son perchoir, les muses de la littérature accoururent à bride abattue pour permettre à Ramon de boucler son roman en moins de temps qu'il n'en faut pour commettre un meurtre... Meurtre ? Mais oui, car ce survoltage a aussi réveillé en Ramon des démons bien plus dangereux que ceux qui torturent généralement les écrivains. Pétage de plombs assuré. Demandez donc aux cochons ce qu'ils en pensent, moi je ne peux spoiler davantage....

Un bon petit polar cynique avec amour (ou pas), sexe (un peu), mensonges (beaucoup), crime (à la folie) et subconscient. Avec son style enlevé mais guère recherché, ce roman pas très fin se mange sans faim, saupoudré qu'il est d'une bonne dose d'immoralité. Ce ne sont pas les cochons qui me contrediront.
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Une simple histoire d'un homme et d'une femme: chabada chabada dada!
Une simple histoire d'une homme et d'une femme dont l'histoire finit mal: chabada chabada cha bada boum!
Pourtant c'est un couple qui a ont un truc a eux : un truc qui fait crac boum hue!
Mais ça suffit pas.
Tout commence avec le boulot du mari. Comme il est écrivain, on a evidemment droit au problème de la page blanche: il n'y arrive plus , panne d'idée, ile se laisse aller, il bouffe trop, il se lamente et, evidemment ,il ne bande plus, sans parler de son éditeur qui le harcèle. N'en déplaise aux féministes, quand un mec n'assure plus ni au boulot ni au pieux, la femme n'est pas au mieux. Alors celle ci décide de l'amener dans le chalet paumé de son père en pleine montagne pour qu'il se refasse une santé.
Tout en maugréant, il accepte et se met même à faire du sport: du VTT avec sa femme , sa femme le ridiculise , ce qui ne fait du bien ni à lui ni à elle.
Il se remet devant son écran et essaye de finir son roman et là: miracle! Panne d'electricité: il tripatouille les fils et se prend 200 volts dans la poire!
Inquietude, médecin, rien de grave mais faut vous reposer.
Et là, survolté, tout va changer, en noir, en fait le noir lui va trés bien.

J'ai rencontré l'auteur avec " derrière les panneaux , il y a des hommes" roman trés noir, trés cru mais de grande qualité. 220 volts est antérieur, déjà trés noir mais plus onirique, on est pas trés loin de la fable , mais fable cynique et amoral. En tout cas, je ne sais pas si vous aimerez ce court roman de 200 pages mais, l'auteur possède un style original et il écrit bien

Mais ce n'est que mon humble avis!
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J'ai eu du mal avec le prénom du personnage principal : Ramon.
J'ai aimé sentir la tension montée au gré des découvertes de Ramon dans la maison de montagne : sa femme le trompe-t-elle ?
Si j'ai trouvé incongrue la présence des cochons dans l'étable de la maison, j'ai fini par comprendre leur utilité.
Et j'ai été horrifiée par Ramon et ses actes.
J'ai adoré le titre au milieu du roman en comprenant pourquoi.
Mais des romans de l'auteur que j'ai déjà lu, celui-ci est le moins bon pour le moment.
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Joseph Incardona, né en 1969 à Lausanne de mère suisse et de père sicilien, est un écrivain, scénariste et réalisateur suisse. Il est l'auteur de romans, de scénarios pour le théâtre, le cinéma et la bande dessinée, ainsi que réalisateur de cinéma. Ce roman, 220 Volts, date de 2011.
Ramon Hill, le narrateur, était un homme heureux, écrivain à succès, marié avec une jolie femme Margot, père de deux enfants. Sauf que depuis quelques mois il sèche, le syndrome de la page blanche, il n'arrive pas à terminer son roman et son éditeur le tarabuste. Conséquence ou hasard malheureux, son couple bat de l'aile aussi. Margot propose un séjour à deux dans leur chalet familial, la montagne, le bon air et tout va reprendre comme avant. Evidemment, rien ne sera aussi simple, sinon il n'y aurait pas ce roman !
Sur un scénario assez basique, Joseph Incardona réussit un roman noir plutôt sympathique. L'histoire se déroule en deux parties, avant et après un matin tragique.
Avant, c'est le séjour dans le chalet, les bons moments passés ensemble, le couple retrouve des élans passionnés. Certes, il y a aussi quelques étrangetés, un préservatif trouvé dans le syphon de la douche, un bouquin qui n'a pas sa place ici et qui ensuite disparaît et le pompon, un chat étranglé sur le seuil de la porte de la chambre ! Ramon s'interroge, et balaie tout cela de ses pensées, mais la jalousie le tenaille, des idées malsaines concernant les activités de sa femme lui encombrent l'esprit.
Jusqu'à ce matin fatidique. Quand il se réveille, Margot git morte étranglée, dans leur lit ! Et là, c'est l'après. Dont je ne vous dirai rien comme il se doit.
Le roman est très court, il est joliment écrit ce qui le rend particulièrement agréable à lire. Un roman affreusement amoral, ce qui pour moi en fait un roman d'humour noir. Je le conseille sans réserve.
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Drôle de mécanique que le coeur, trop ou pas assez de jus. Ramon Hill est un écrivain à succès. Mais depuis plusieurs mois, rien. Panne sèche. Son roman n'avance pas, les dettes s'accumulent et avec sa femme, le courant ne passe plus. Un séjour au grand air, dans le chalet familial, leur fera le plus grand bien. Mais Ramon est somnambule et bientôt, Margot disparaît... Joseph Incardona fait d'une histoire d'amour un thriller immoral, érotique et noir. Car les histoires d'amour finissent mal, en général.
J'ai été moins accrochée qu'avec "Derrière les panneaux,...", j'ai été un peu déçue...trop d'attente?
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« 220 volts » est construit sur un schéma traditionnel : un écrivain, Ramon Hill, en panne d'inspiration, une épouse qu'il sent distante, une escapade en montagne pour relancer le tout… Et la décharge électrique frappe Ramon quand il veut réparer une lampe. En un « éclair », il reprend son manuscrit, mais commet l'irréparable. Joseph Incardona imprime un rythme au roman qui laisse le lecteur interrogatif : folie ? esprit machiavélique ? plan improbable ? Et pourtant, le dénouement surprend quand l'amitié n'est pas une valeur sûre et la solidarité s'avère salutaire. Un thriller court mais efficace.
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"220 volts" est typiquement le genre de titre que je recommanderais comme lecture de vacances.

Ce court polar, à la fois distrayant et efficace, se dévore presque d'une traite, et si je suis persuadée qu'il ne me laissera pas un souvenir durable, il m'a permis de passer un bien agréable moment (et ce n'est déjà pas si mal...)

Ramon Hill est devenu un écrivain à succès grâce à son deuxième roman, un best-seller mâtiné d'action et de suspense, dont ses nombreux lecteurs attendent la suite avec impatience.

Seulement voilà, après avoir écrit un début médiocre à ce troisième opus, Ramon est pris du syndrome de la page blanche. Il traverse par ailleurs dans sa vie de couple une période compliquée, ce qui ne l'aide guère à retrouver son inspiration.

Pleine de bonne volonté, sa femme lui propose de se mettre au vert. C'est ainsi qu'ayant laissé leurs enfants chez leurs grands-parents, ils partent tous deux dans la maison de vacances familiale, près d'un village de montagne avec pour seul voisin un éleveur de cochons taiseux et bourru.

Je ne vous en dirais pas plus, afin de ne pas gâcher le plaisir de votre éventuelle future lecture... disons que Joseph Incardona, même s'il utilise des ficelles déjà éprouvées, mène son intrigue avec une énergie qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seconde, et distille la tension de son récit avec assez d'équilibre pour nous tenir en haleine jusqu'au bout.

L'humour -noir, bien sûr- dont est empreint "220 volts", ainsi que la personnalité ambiguë de son narrateur, ajoutent au plaisir que l'on prend à suivre les -més-aventures de notre écrivain en son exil rural.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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N°588– Juillet 2012.
22O VOLTS – Joseph Incardona – Fayard Noir.

Le roman policier, le polar comme on dit avec une certaine condescendance ou même un certain mépris, qu'on lit de préférence sur une plage ensoleillée, passe volontiers pour de la sous-littérature. Je ne partage pas cette analyse puisque, mon improbable lecteur peut en attester, cette feuille consacre volontiers nombre de chroniques à ce genre littéraire. J'ai peut-être eu de la chance mais celui-ci m'a surpris. Si on en juge par la 4° de couverture comme par le nom de la collection (Fayard Noir), on peut le ranger dans cette catégorie. L'auteur met en scène Ramon Hill, la quarantaine satisfaite, qui après des années de vaches maigres, est maintenant un auteur à succès. Il en a d'ailleurs tous les signes extérieurs et connaît maintenant un bonheur sans ombre : belle maison, grosse voiture, éditeur attentif à tout ce qu'il écrit, agent littéraire, argent facile, beaux enfants, et surtout une femme qu'il aime à la folie et dont il ne peut pas se passer...

Ce roman s'ouvre sur une période de sécheresse toujours redoutée par l'écrivain. Ramon peine à terminer son dernier roman et son épouse, Margot, une journaliste très en vue, pense qu'un séjour en amoureux dans le chalet de de ses parents peut enlever à son mari cette anxiété passagère, d'autant que son éditeur s'impatiente. Après tout l'air de la montagne leur fera du bien à tous les deux et favorisera sûrement l'inspiration de son mari ! Je me suis dit au début que cela allait être une sorte de développement sur la panne créatrice, sur le défi de la page blanche, sur l'impossibilité d'écrire autre chose que des banalités décevantes face à l'urgence. C'est là un débat éternel et intéressant mais quelque peu rébarbatif pour les non-initiés. Et puis faire tout un livre là-dessus n'est pas vraiment du domaine du polar.

Oui mais voilà, le hasard d'un lavabo bouché, un roman d'un autre auteur retrouvé dans cette maison où à priori il n'a rien à y faire, une réparation électrique hasardeuse qui provoque un malaise de Ramon (d'où le titre du livre) et surtout une absence un peu prolongée pour des raisons professionnelles de Margot, vont faire basculer cette situation. Un matin, il se réveille auprès du corps de sa femme, morte ! Il se soupçonne d'être l'auteur de cet acte... dans son sommeil ! A moins que ce ne soit une réaction longtemps refoulée, allez savoir ! Si cette électrocution sans gravité réveille chez lui une boulimie d'écriture, ce qui est plutôt bien pour lui puisqu'il achève enfin son roman, elle n'en suscite pas moins à la fois un vieux souvenir d'enfance, une pulsion irrésistible et surtout des doutes puisque cette solitude temporaire l'a amené à réfléchir sur l'attitude de Margot. Certes, il l'aime passionnément, il a avec elle des relations érotiques torrides, bref, elle est la femme de sa vie, la compagne des mauvais jours, la mère de ses enfants... mais il reste un écrivain, c'est à dire quelqu'un qui observe l'espèce humaine, en connaît les grandeurs mais surtout les bassesses, les compromissions, les trahisons. Il sait que, même s'il en fait partie, elle est infréquentable et que les serments d'amour ne pèsent pas bien lourds face à la turpitude que nous portons tous en nous. Bien évidemment au début il tente de se faire une raison, de chasser toutes ces idées noires de son esprit mais plus il réfléchit plus les évidences se dressent devant lui. Ce n'est plus de l'imagination, c'est carrément des certitudes ! Et puis il est en présence du cadavre de sa femme et il va, bien évidemment, être soupçonné de ce meurtre. Il n'a pas trop de toute son expérience de romancier pour éliminer le corps, brouiller les pistes même si au passage il devient effectivement un authentique criminel et approche à peu près le « crime parfait ».

Bien sûr il devra faire face à la police, à ce jeune lieutenant méfiant, à son beau-père qui ne l'a jamais aimé, le traite volontiers « d'écrivain de salles d'attente » et qui laisse éclater sa colère, à ce paysan matois et pas si naïf que cela et à tous ceux avec qui il était proche. Il aura le fin mot de tout cela, réglera ses comptes, récupérera ses enfants et reprendra le cours aussi normal que possible de sa vie, digérera cette trahison d'autant plus inacceptable qu'elle reposait aussi sur un mensonge supplémentaire, finira par se dire qu'il s'était trompé avant de l'avoir été, que l'amour l'avait rendu aveugle au point de n'avoir rien vu (air connu), qu'il vaut mieux vivre seul que mal accompagné (air connu également), qu'il va retrouver sa liberté et peut-être refaire sa vie, que son parcours littéraire sera, le lecteur peut à son tour l'imaginer, plein de succès … Contrairement aux dernières lignes de la 4° de couverture, je ne suis pas sûr que cette histoire d'amour se termine si mal, finalement.

J'avoue bien volontiers que j'ai pris ce livre au hasard sur les rayonnages de la bibliothèque sans rien connaître de cet auteur, et que, même si j'ai peu prisé le style très « polar » de ce roman, j'ai été tenu en haleine jusqu'à la fin. En définitive, je ne regrette pas.


©Hervé GAUTIER – Juillet 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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J'ai découverte de cet auteur à travers ce petit livre. Polar, noir, cynique avec une dose d'immoralité. La plume de l'auteur est implacable, glauque. Cette histoire est un cocktail explosif de différents sentiments comme l'amour, la passion, la haine, la folie… Une bonne lecture.

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Découverte de cet auteur à travers ce petit livre. Polar noir cynique avec une dose d'immoralité. La plume de l'auteur est implacable, glauque. Cette histoire est un cocktail explosif de différents sentiments comme l'amour, la passion, la haine, la folie... Ravie cette rencontre livresque.
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