L'auteur est islandais et donc l'action se situe en Islande. le corps d'une jeune fille toxicomane est découverte dans un cimetière sur la tombe du héros national de l'indépendance. le commissaire Erlendur et son adjoint vont mener l'enquête.
Je n'avais rien lu de cet auteur mais je vais m'empresser d'en lire d'autres car son livre m'a captivée.
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Une enquête du commissaire Erlendur et de son acolyte Sigurdur Oli.
On côtoie le milieu de la drogue islandaise, les magouilles autour des quotas de pêche et des constructions immobilières.
Contrairement aux autres enquêtes du même d'auteur, celle ci ne m'a pas vraiment emballé.
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Un polar de bonne facture dont l'intrigue reste classique.
Le rythme est lent sans toutefois être soporifique. L'écriture est agréable et le tout se lit facilement et procure un moment de détente pas désagréable.
J'ai, en revanche, eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages qui m'ont tous paru dans l'ensemble assez froids.
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Parler des fjords de l'ouest est une chose, localiser le village de naissance de Jon Sigurdsson, Hrafnseyri en est une autre, visualiser sur une carte ces emplacements et chercher les routes les desservant encore une autre !
Ces fjords de l'ouest délaissés par les circuits touristiques, nous ne pouvons que les imaginer, peu de choses nous parviennent de ces coins reculés où la désertification règne depuis que le rachat des quotas de pêche vident la région de ces emplois.
La présence dans l'intrigue de Jon Sigurdsson (1), considéré par les islandais comme "le Président", hommage supplémentaire rendu par l'auteur (historien renommé) car le 17 juin, date de son anniversaire, a été choisi par les Islandais pour la fondation de la république en 1944. Depuis, cette date est celle de la fête nationale islandaise.
Ce livre que nous découvrons que bien après sa sortie .. deuxième enquête d'Erlendur ... ne gêne pas trop notre connaissance du personnage devenu mythique des enquêtes mais nous apprend un peu plus de choses sur l'individu Erlendur ... Lillibob ... comme c'est mignon
(1) Me jesaistout :
Jón Sigurðsson , né le 17 juin 1811 à Hrafnseyri et mort le 7 décembre 1879 à Copenhague, est un historien et homme politique islandais du XIXe siècle, chef de file du mouvement pacifiste pour l'indépendance de l'Islande, alors rattachée au royaume du Danemark. Il était un fervent républicain. Il se rend à Copenhague en 1833 pour y aller étudier la grammaire et l'histoire.
Après ses études, Jón commença à travailler à la Arnamagnæan Collection, où se trouvaient les manuscrits des sagas islandaises. Il devint rapidement un expert de ces sagas et de l'histoire de l'Islande. Mais, il n'obtient jamais un diplôme de l'université, car la politique islandaise occupait tout son temps.
Jón revient en Islande pour la première fois depuis 1833 pour siéger à l'Althing, le Parlement de l'Islande, qui vient d'être restauré.
Il est à l'Althing en 1844 comme député pour le comté d'Isafjördru. Il parviendra à conserver ce siège durant toute sa vie bien qu'il ne soit pas venu à toutes les sessions de l'Althing. À vrai dire, il viendra à treize des dix-sept sessions qui se tiendront durant sa vie. Il se rend également au Pjódfundur en 1851 (Grand rassemblement national).
Là il guide les Islandais dans leur résistance à l'adoption de la constitution danoise de 1849. La Constitution ne sera jamais formellement adoptée en Islande, et après des années de lutte, le gouvernement danois octroya à l'Islande, en 1874, une constitution limitée, lui garantissant une large autonomie dans les affaires intérieures.
Le moyen de communication avec la nation islandaise choisi par Jón Sigurðsson est la publication d'un magazine annuel appelé Ny félagsrit (Écritures de la Nouvelle association). Ce magazine est édité presque chaque année de 1841 à 1873 et Jón en est toujours le principal contributeur et soutien financier.
Le domicile de Jón et Ingibjörg à Copenhague devient un point de ralliement pour tous les Islandais de la ville. Ils n'ont aucun enfant excepté un fils adoptif, le neveu de Jón. C'est pourquoi un contemporain fit remarquer que « tous les Islandais étaient leurs enfants ».
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