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Ce livre est un peu déconcertant . Paru en poche , il comporte un superbe bandeau " nouveauté " et ....en lisant certaines critiques , on apprend que c'est le ....second dédié aux enquêtes du célèbre Erlandur , personnage que j'ai déjà rencontré dans .... des aventures postérieures...Vous suivez ? En clair , cette nouveauté est donc une nouveauté de parution mais pas une nouveauté récemment écrite . Et si vous avez suivi les aventures d'Erlandur , vous allez le retrouver là , au début de sa carrière. Ah le marketing ! On nous aurait donc menti ? On l'aurait vendu " à l'insu de notre plein gré ?" Mais non , la preuve , nombre d'entre vous étaient au courant . Et puis , de toute façon, quelle importance ? Erlandur , on l'aime bien et le retrouver plus jeune va peut- être nous éclairer un peu plus sur l'origine de son caractère, plutôt "particulier" tout de même. Alors , livre déconcertant aussi car , dés le début rencontrer un jeune couple partageant un moment d'intimité...dans un cimetière , ça je ne l'ai jamais trouvé dans la rubrique : " faire l'amour en extérieur , les lieux préférés " . Pourtant , des lieux insolites , y'en a mais là, bon . le pire est à venir , puisque , se " redressant " après l'effort , la jeune femme pose son regard satisfait et béat sur ....le cadavre d'une jeune femme nue déposé au milieu des fleurs ornant une sépulture.... Je sais pas vous , mais moi , j'aurais vite détalé.... Ben oui , mais les moeurs ont dû changer car la jeune fille ne s'affole pas spécialement ( l'effet septième ciel ? ) et appelle ...la police ( le garçon s'est carapaté .) Moi , je vous l'assure , je n'aurais pas pu fuir puisque ....Je ne serais jamais entré dans ce lieu tout de même sacré , non ? Et bien entendu , voilà le grognon Erlandur et son adjoint , le sémillant beau gosse Sigurdur Ulli réveillés en pleine nuit ( ben , oui , tant qu'à faire ) . L'enquête va entraîner les deux hommes et leurs collègues dans une aventure plutôt " noire " , au coeur des trafics de drogues , des " trafics " de " jeunes filles , des corruptions , bref une immersion dans un monde pas vraiment serein ...Nous avons là une très belle illustration de "roman noir " venu du nord , une enquête bien ficelée mais pas exceptionnelle non plus . Par contre , pour revenir un peu au début du commentaire , c'est vraiment la personnalité d'Erlandur qui va trouver quelques explications de nature à nous éclairer et mieux comprendre les tourments qui l'entrainent souvent dans des abîmes insondables . Pas faciles mais fort instructives les relations avec son ex- femme et ses enfants .Je ne saurais dire si c'est l'enquête ou la description d'Erlandur qui sont les plus " prenantes " mais nous avons là un roman bien écrit ( traduit ) , facile à lire . Un bon moment avec un personnage dont on sait qu'il a poursuivi sa route avec bonheur au point d'être devenu un " classique " parmi les policiers islandais et , d'une façon générale, nordiques .
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Retrouver ce grand bougon d'Erlendur est toujours un plaisir. Un plaisir décuplé ici car le soleil de minuit empêche notre commissaire de bien dormir ce qui , vous le devinez , n'améliore en rien son humeur et nous assisterons à des échanges hauts en couleur entre son acolyte Sigurdur Oli et lui. . Et au-delà de l'enquête qu'il mène ( ici sur le meurtre d'une jeune femme retrouvée dans un cimetière) ce sont les réflexions qu'il pose sur son monde, la société islandaise, la modernisation, la mémoire qui se perd, la mondialisation...Le meurtre de cette jeune femme sera aussi l'occasion pour Erlendur de constater les ravages de la drogue, de la prostitution, de revisiter ce monde louche, malfamé, dur, impitoyable. Cette enquête le conduira également dans le monde des grands promoteurs immobiliers, de l'urbanisation florissante, des financiers des grands chantiers, de l'exode rural et de la perte de tout un monde de traditions de pêche. Nous aurons aussi l'occasion d'assister à certaines retrouvailles d'Erlendur avec ses enfants, sa fille et son fils, qui ont de grandes difficultés et avec qui rien n'est simple. Encore une fois, et grâce à Erlendur nous en apprenons un peu plus sur cette petite île nordique du 66e parallèle, aux paysages spectaculaires et aux habitants peu communs. Très bon opus ce titre mais attention, écrit en 1998 par Indridason c'est plutôt le 2e titres des enquêtes d'Erlendur.
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Ce roman, écrit en 1998, est le deuxième de la série Erlendur, juste avant " La cité des jarres". Je ne sais pas pourquoi il n'est publié que maintenant...Notre policier favori , déjà bougon, solitaire et tourmenté par les problèmes familiaux, n'est donc plus un novice. Il fait équipe avec le jeune et ambitieux Sigurdur Oli, dont l'américanisation l'exaspère. Son partenaire le trouve quant à lui, passéiste. Mais ils forment finalement un duo efficace.

Et de l'efficacité, il en faudra! Car à partir du moment où le cadavre de Birta, une jeune fille droguée , sans doute aussi prostituée , est découvert dans un cimetière, sur la tombe d'un homme politique célèbre, chantre de l'indépendance islandaise, les pistes s'embrouillent, s'accumulent.

Tout converge quand même à un mafieux de la drogue et de la prostitution, et à son copain d'enfance,homme d'affaires véreux. C'est l'occasion pour l'auteur de donner, comme toujours, un aspect social à l'histoire. Il sera question de crise immobilière, d'exode rural, notamment des pêcheurs des fjords de l'Ouest, de trafics de drogue, de misère des jeunes livrés à eux-mêmes, à la rue.

Erlendur est décrit précisément, sa vie de solitude, ses démons intérieurs, sa culpabilité face à ses enfants pris dans l'alcool et la drogue. Et bien sûr ses intuitions, son sens psychologique qui font de lui un excellent policier.

J'ai aimé le retrouver dans cette enquête prenante, menée dans le monde de la nuit, de la mort, des êtres en perdition , égarés dans un monde qui les rejette et dont ils ne veulent plus. Poignant et percutant.
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Le cadavre d'une jeune fille est déposé dans un cimetière sur la tombe du Président Jon Sigurdsson. Celle qui l'a découverte déclare avoir vu un homme s'enfuir par la grille du cimetière. C'est le commissaire Erlendur et son collègue Sigurdur Oli qui sont chargés de l'affaire. Erlendur interroge sa fille Eva Lind. Vu sa situation, il pense qu'elle l'a peut être connue car la jeune fille se droguait et vivait surement dans la rue. le lieu où elle a été retrouvée est il important ? A –t-il un lien avec le milieu de la rue et de la drogue ? Y a –t-il une autre raison ?
C'est un auteur que je prends toujours plaisir à lire. L'auteur fait un vrai travail sur la psychologie de ses personnages et critique la société. Dans ce roman il dénonce notamment les ravages de la drogue.
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Ce que j'ai ressenti:

▪️Dans les terres et mers islandaises…

Un cadavre dans un cimetière. C'est sa place, vous allez me dire…Et pourtant, non. Il dérange ce corps sans vie posé là sur la tombe du président Jon Sigurdsson. le duo Erlendur/ Sigurdur Oli vont devoir élucider un meurtre atroce, celui d'une jeune fille dont tout le monde se fout totalement. Une paumée, une droguée, trop jeune, trop seule: une ombre abandonnée…Arnaldur Indridason nous revient avec une enquête sensible, opaque et alarmante au coeur des fjords islandais. Un moment encore unique de lecture entre charme et nostalgie qui m'a encore profondément touchée. Une danse d'âmes en peine, de jeunes qui s'autodétruisent, de violences et de corruptions, qui vont faire pâlir la couleur de nos jours et faner Les roses de la nuit

Mais ce qui fait le plus mal, c'est l'injustice.

▪️Toutes les couleurs du Noir…

Dans ce roman noir, les victimes se comptent par dizaines: c'est une qui meurent pour cents autres perdues…La jeunesse islandaise n'a que peu de perspectives d'avenirs, à cause de ces quotas de pêches et la montée du chômage dans leurs villages. Les jeunes doivent fuir leurs terres, parce qu'il n'y a plus grand chose à en tirer…Alors l'exode vers la ville est inévitable, mais aussi terriblement cruel avec cette génération qui vient des rêves pleins les yeux et se retrouvent avec rien pour les faire vivre. Les dangers de la ville sont donc à portée de main, dans de la poudre blanche, sur le gris du bitume, au fin fond des eaux noires…Un triste sort pour des adolescents en quête de sensations fortes et d'un semblant d'exaltation qu'ils n'ont pas trouver dans leurs foyers. C'est d'une tristesse…Ça m'a pris au coeur pour ne plus me lâcher, parce que Arnaldur Indridason y met une intensité bouleversante à te conter l'envers du décor. Il nous rend visible les oubliés de la rue, les victimes de la malchance, la réalité de cette jeunesse écorchée prise dans les fléaux de la course aux profits. C'est un roman dense qui détache ses pétales de noirceur dans les tourbillons de l'économie et son parfum tenace m'est resté sur les doigts. 250 pages qui me hantent encore…

Il se rappelait ce qu'il avait pensé: C'est ça, mourir?

▪️Tombent comme les nuits…

Arnaldur Indridason est en passe de devenir, un auteur incontournable de mon petit monde. J'aime sa manière d'écrire sur des sujets difficiles, de nous sensibiliser sur des réalités sociales tout en y laissant des instants de poésie éblouissants. Tout en douceur et par la profondeur de ses thèmes, il vient colorer mes nuits de beautés et de conscience éclairée. Rien que pour cela, je lui enverrai bien un bouquet de roses aux couleurs des nuits d'automnes…Et je m'en vais collectionner toutes les autres enquêtes de ce duo d'enquêteurs. Depuis que les elfes m'ont soufflé le pouvoir enchanteur de ces polars islandais, je ne me lasse pas de découvrir les légendes de ce pays, et j'adore!

Quand on veut mentir, il faut réfléchir et se préparer, vous comprenez?



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Le cadavre d'une jeune prostituée est retrouvé nu dans un cimetière de Reykjavik. Que le corps ait été déposé sur la tombe de Jon Sigurson, le chef du mouvement pacifiste et indépendantiste de l'Islande au XIX e siècle entraine les enquêteurs Erlendur et Sigurdur Oli dans l'aride région des fjords de l'Ouest. (Petite note du chroniqueur : toutes les régions de l'Islande sont arides).

Bientôt Erlendur et Sigurdur Oli vont devoir affronter un politien dépravé et corrompu, un entrepreneur de travaux publics dépravé et corrompu et un proxénète et trafiquant de drogue fournissant tout ce petit monde.
Au terme de cette histoire, Sigurdur Oli aura rencontré l'amour et Erlandur renoué un lien ténu avec son fils et sa fille. Mais pour le commissaire mélancolique tout n'est jamais vraiment bien et donc tout ne finit jamais vraiment bien…

Deuxième aventure d'Erlendur notre policier dépressif et islandais préféré, «Les roses de la nuit" se situe juste avant « La cité des jarres » son premier roman publié en France en 2005 et après «Les fils de la poussière» qui vient de sortir en poche cette rentrée et dont j'ai dit tout ce que je pensais l'an dernier.

Je suis fan absolu d'Arnaldur et jamais je ne dirais du mal d'un de ses romans mais tout de même « Les fils de la poussière » n'était qu'un simple brouillon.

Ce deuxième roman justement permet au lecteur d'apprécier un auteur en évolution. « Les Roses de la nuit » est encore un polar imparfait.

Ça patine sévère dans la mise en place et le déroulement de l'intrigue mais déjà tout ce qui fait la vie intime et la relation au monde d'Erlendur sont admirablement écrites.

Arnaldur Indridason, journaliste diplômé d'histoire, utilise le polar pour décrire la réalité sociale et politique de son minuscule pays et ça c'est réussi.

Maintenant connu dans le monde entier pour de milliers de ses lecteurs l'Islande, forte de ses 360 000 habitants, est un pays d'une importance capitale.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Vrai tome 2 des aventures de notre commissaire islandais Erlendur, même s'il n'est paru qu'après d'autres tomes de la série en France.
Je continue de découvrir l'Islande avec ces aventures policières. En plus, je me suis attachée au personnage bourru de flic.
Cette enquête est bien menée et j'avoue que je me suis engagée sans réticence sur toutes les fausses pistes que me tendait l'auteur.
L'écriture est agréable, j'ai aimé en apprendre un peu plus sur l'histoire et l'économie de l'Islande, et surtout j'ai adoré me balader dans les fjords.
Une bonne lecture et je rajoute vite la suite dans ma PAL.

Pioche de Mars 2023 choisie par Zazaboum
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Le corps d'une jeune prostituée, mêlée au trafic de drogue est découvert sur la tombe d'un grand homme politique originaire des fjords de l'Ouest. L'enquête va entraîner le commissaire Erlendur flic coriace et taciturne et son adjoint Sigurdur Oli. Sur place, la situation sociale y est alarmante : Il est question de quotas de pêche, drogue, prostitution, de l'exode des habitants des régions isolées vers la capitale et les valeurs de la nouvelle génération.
J'ai aimé l'ambiance sombre et triste, les personnages restent attachants. L'enquête n'a rien d'exceptionnelle. Un bon roman policier social facile à lire.
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Les roses de la nuit est l'une des premières enquêtes du commissaire Erlendur. Écrite en 1998, initialement non publiée en français, elle paraît en 2019, alors que le héros de Indridason s'est fait sa place dans le domaine des romans policiers nordiques.

Dans ce récit, une jeune femme, dont on apprend vite qu'elle était toxicomane, et occasionnellement prostituée pour subvenir à ses envies, est retrouvée morte sur la tombe d'une personnalité de l'indépendance islandaise. Erlendur se renseigne auprès de sa propre fille, Eva Lind, elle-même à la dérive avec des problèmes de drogue.
L'enquête s'oriente vers la région d'origine de la junkie, les fjords de l'Ouest. Cette zone du pays subit de plein fouet l'abandon de la pêche locale. Les quotas de pêche ont été rachetés par des capitalistes de Reykjavík, laissant les villages côtiers en déshérence.

Indridason dévoile la vie familiale de Erlendur, qui a abandonné ses enfants dés leurs premières années par incompatibilité avec son ex-femme, la dérive de son fils alcoolique et de sa fille, désormais totalement addicte aux stupéfiants. Erlendur souffre de ne pas pouvoir agir face à ces attitudes auto-destructrices, qu'il ne peut combattre.

Cet Indridason souffre de plusieurs défauts (de jeunesse ?). Dans la construction de l'intrigue d'abord. Les enchaînements d'Erlendur tiennent plus de fulgurances que d'une réelle progression, la logique y perd un peu son compte. Dans l'aspect dual du récit aussi : au sordide de la vie des drogués succède abruptement les manoeuvres financières douteuses d'un riche islandais. D'ailleurs au final, Erlendur, comme Indridason, s'enferre un peu à tout mélanger. A l'arrivée, sans être désagréable, le livre manque un peu de fil rouge, et la partie la plus intéressante, pour ceux qui sont déjà lecteurs de l'auteur islandais, c'est justement ces détails sur la vie d'Erlendur et son côté soupe au lait par moments.
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Une fois de plus, Arnaldur Indridason nous emmène à la rencontre d'une Islande assez sombre, malgré le soleil de minuit. Dans le milieu de la drogue et de la prostitution. Les salauds y existent comme ailleurs. Au-delà de l'enquête qui offre plusieurs rebondissements, j'aime particulièrement le personnage du commissaire Erlendur. J'aime son regard désabusé sur la société et sa manière de penser sa vie. On sent que c'est un homme qui a vécu, qui a commis des erreurs, notamment en abandonnant femme et enfants et il le paie chèrement aujourd'hui. C'est un homme qui ne se fait plus aucune illusion sur l'existence mais continue malgré tout à mener ses enquêtes et essayer de maintenir une certaine justice. Il aime ce pays âpre où la nature rend la vie difficile à ses habitants. C'est tout cela que fait passer Indridason dans ses polars. Et c'est un réel plaisir de le lire.
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