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Je crois que ce quatrième tome est mon préféré de la série même si j'avais d'abord été déstabilisée par le changement de lieu, de personnages, de contexte...
En effet on quitte pour un temps les Ingalls pour découvrir les Wilder, la famille du futur époux de Laura. Il n'est plus question de la vie des pionniers dans l'Ouest, mais du quotidien d'une famille de fermiers bien installés et assez aisés de l'état de New-York.
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Avec ce tome nous quittons la famille Ingalls et les aventures de la jeune Laura. C'est sur l'enfance de son futur époux que nous allons nous pencher au travers du récit de Laura Wilder.
Cela peut paraître déroutant ce changement de récit si on ne connait pas l'histoire de la jeune fille mais c'est comme dans toutes les sagas littéraires, il faut persévérer pour plus tard faire le lien.

Almanzo Wilder a 10 ans et il vit au sein d'une famille de fermiers assez aisés dirais-je. du moins, comparé à ce qui nous a été conté jusqu'ici avec les Ingalls, c'est évident. On pourrait d'ailleurs se poser des questions à ce sujet : Pourquoi les Wilder et les Ingalls ont une vie si différente alors qu'ils sont fermiers tous deux ?

Nous allons découvrir un jeune garçon, le cadet de la grande famille Wilder qui n'aime pas trop l'école et qui se passionne pour le travail de la terre mais aussi il aime beaucoup les poulains. Cependant, il lui est interdit de les approcher tant leur éducation est délicate. le père Wilder, en plus de cultiver la terre, vends des chevaux a un prix étonnant. Ils vivent en parfaite indépendance et en circuit presque fermé. Ils s'habillent avec la laine des moutons qu'ils élèvent et que mère Wilder lave, tisse, teint pour confectionner les vêtements de toute la famille. Les peaux de bêtes sont gardées, séchées pour confectionner des chaussures par le cordonnier qui passe chaque année à la même période et passe deux jours à réaliser son travail.
Les légumes, le blé, le foin, le bois sont amassés pour l'année également, même les bougies sont confectionnées par mère Wilder. Et Almanzo, dans ce contexte, apprends chaque jour un peu plus au contact de son père qu'il aime autant qu'il le craint. Il demeure cependant un enfant qui fait des bêtises comme lorsqu'il s'énerve sur sa soeur aînée, Eliza Jane, et salit la belle tapisserie du salon de ses parents. Mais là encore, l'amour de sa soeur et la solidarité entre eux sera démontrée par un joli geste d'Eliza.

La famille semble aisée financièrement mais uniquement à la sueur de leur front. L'argent est toujours placé à la banque et très souvent dans ce tome, l'accent est mis sur la quantité de choses à manger. Almanzo aime particulièrement les tourtes à s'en faire exploser le ventre.

C'est décidemment un autre mode de vie que les Ingalls que connaît le futur époux de Laura. Leur réussite, comparée aux Ingalls peut s'expliquer de deux façons : Les déménagements incessants décidé par Charles Ingalls ou l'état de New-York dans lequel évoluent les Wilder, et donc le climat plus propice à la culture et donc la réussite de ceux-ci. Ce fut en tous les cas un tome fort instructif et passionnant à lire.
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Les amis, je viens de finir le tome 4 ! Et c'est marrant parce que jusqu'ici, je pense que c'est mon préféré. Je dis c'est marrant parce que, la toute première fois que j'ai essayé de lire cette série (je devais avoir genre 8-9 ans), c'est précisément à ce tome-ci que j'ai abandonné. Comme ça, en plein milieu.

La particularité de ce tome, c'est qu'il est centré sur la jeunesse d'Almanzo, le futur mari de Laura. Alors quand on connaît déjà l'histoire, ça ne nous étonne pas vraiment. Mais quand on la découvre, je suppose que ça peut être perturbant de voir ce soudain changement de protagoniste. Surtout si l'on ne sait pas que ces deux-là se sont mariés quelques années plus tard ! En attendant, donc, on ne parle que d'Almanzo ici. Laura et la famille Ingalls n'apparaissent absolument pas.

Ce qui m'a le plus intéressée, ça a été de voir son mode de vie. Rapidement, il m'a semblé que la famille Wilder était « riche », bien davantage que les Ingalls en tout cas. Contrairement à eux, ils n'ont pas passé leur temps à déménager. Les Wilder possèdent une grande et belle ferme et produisent quasiment tout ce qu'il faut pour vivre en autarcie. Leurs différentes cultures leur donnent de quoi se nourrir et de quoi nourrir les bêtes. Les vaches leur donnent du lait, les moutons leur donnent de la laine que la mère d'Almanzo tisse et teinte elle-même pour confectionner les vêtements de toute la famille. le père d'Almanzo élève des chevaux (de très bons chevaux, semble-t-il), qu'il vend ensuite à prix d'or pour pouvoir acheter ce que sa famille ne peut pas produire elle-même.

La vie est réglée selon un rituel pas très compliqué. A chaque saison sa tâche. Et Almanzo, en tant que jeune garçon doit participer aux travaux de la ferme. Leur vie offre une variété d'occupations et c'est ce que j'ai apprécié je crois, dans cette lecture. Car si Laura nous montre les aventures de pionniers, Almanzo, lui, nous dépeint le quotidien des fermiers.

Là encore, le style littéraire de Laura Ingalls Wilder m'a semblé encore meilleur, comme s'il se bonifiait avec le temps. J'ai tourné les pages avec plaisir et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Donc oui, pour l'instant, ça reste mon préféré !
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Quelle belle relecture pour ce quatrième tome !

J'aime tout particulièrement ce volet de la saga car il nous ouvre les portes de la famille Wilder. Les Ingalls sont mis de côté pour que nous puissions suivre une toute petite partie de l'enfance d'Almanzo, le futur époux de Laura !

De ses huit à dix ans, nous découvrons ce petit garçon qui vit une enfance totalement différente de celle de sa femme. Cet enfant de la terre ne connaît pas ni les déménagements ni les problèmes d'argent mais il connaît la valeur du dur travail de la ferme et il aime ça.

Je me réjouis de poursuivre ma relecture de cette saga afin de retrouver dans le prochain volume notre famille pionnière ainsi qu'un Almanzo adulte !
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Eh bien quelle belle surprise !
J'ai commencé ce tome à reculons j'avoue. Je me disait "Qu'est ce que j'en ai à faire de l'enfance d'Almanzo ?!".
J'avais tord, ce tome m'a captivé !

On découvre une nouvelle facette de la vie des pionniers, ceux-là, la famille Wilder est ce qu'on peut appeler une famille aisée. de simple fermier certes, mais qui ont un bon gros compte à la banque, une maison richement meublé et surtout qui font des repas de communion 3 fois par jour.
Ça change et ça fait du bien après 3 tomes sur la vie de misère des Ingalls.
Car oui admettons-le, ces deux familles se ressemble tout en étant très différente.
Prenons le père, Charles et James ont en commun leur bonté envers leur famille.
Mais là où James est un fermier prudent, accompli, stable et constant. Charles apparaît comme.. et bien.. un égoïste qui entraîne sa famille (qui ne rêve que de stabilité) sur les routes à la recherche d'un eldorado plus ou moins imaginaire.
Quoiqu'il en soit , on repars avec les Ingalls pour le tome 5.
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Un classique intemporel, ma fille adore. Les enfants comprennent les enjeux et le sous-texte. Un livre divertissant et bien écrit.
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Un enfant de la terre est le quatrième tome de la série La petite maison dans la prairie, et il parle d'Almanzo, un petit garçon qui vit une vie aisée. Les différences avec la vie que mène les héros habituels sont nombreuses. Les parents du futur mari de Laura possèdent de magnifiques chevaux, des moutons, des terres… Ni lui ni ses frères et soeurs ne manquent de quoi que ce soit, à l'inverse de Laura et ses soeurs qui doivent attendre l'hiver prochain pour avoir une paire de chaussures, ou un sucre d'orge.

Notre petit héros d'un tome n'aime pas l'école, il préfère aider son père au travail de la ferme. Son rêve est de posséder des chevaux et de grandir plus vite. Sa vie et celle de sa famille nous est racontée pendant son enfance jusqu'à la fin du tome et j'imagine qu'on reprendra son histoire quand il se mariera.
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J'ai beaucoup apprécié celui là surtout parce qu'il est centré sur Almonzo et qu'on voit la différence d'éducation qu'il peut déjà y avoir même à cette époque.
Les parents d'Almonzo n'était pas des pionniers eux et leur vie est bien plus stables et tournée vers la nature et les animaux
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J'aime beaucoup ce style de livre, l'auteure donne beaucoup de détail et de descriptions. On peut se retrouver facilement parmis les personnages, les lieux. L'auteure décrit très bien, alors on peu bien s'imaginer les scènes. le livre raconte la jeunesse du mari de Laura pendant l'hiver 1866.
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J'aime beaucoup ce style de livre, l'auteure donne beaucoup de détail et de descriptions. On peut se retrouver facilement parmis les personnages, les lieux. L'auteure décrit très bien, alors on peu bien s'imaginer les scènes. le livre raconte la jeunesse du mari de Laura pendant l'hiver 1866. Mon coup de coeur...
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