au nom de l'intérêt de tous, ils (les industriels) font un appel sincère à la probité et au bon sens des ouvriers honnêtes qui sont encore en grande majorité dans la région, pour les mettre en garde contre les théories révolutionnaires des quelques meneurs, à qui seuls peuvent profiter le trouble et le désordre.
« Nous y voilà ! Le grand jour de fête des prolétaires ! Le premier mai ! Le renouveau ! »
« Je viens de Fourmies.
Deux fois par jour, quand j'allais à l'école, puis au collège, puis au lycée, je traversais la place où la fusillade a eu lieu.
Jusqu'à la fermeture des usines, la quasi-totalité de ma famille était composée d'ouvriers d'usine et d'ouvriers en filature.
J'ai été élevé entouré de grands-mères, grands-oncles, grands-tantes, qui avaient passé leur vie derrière les machines.
C'est de là que je viens.»
Alex W. Inker
Je viens de Fourmies.
Deux fois par jour, quand, j'allais à l'école, puis au collège, puis au lycée, je traversais la place où la fusillade a eu lieu.
Jusqu'à la fermeture des usines, la quasi totalité de ma famille était composée d'ouvriers d'usine et d'ouvriers en filature.
J'ai été élevé entouré de grands-mères, grands-oncles, grands-tantes qui avaient passé leur vie derrière les machines.
C'est de là que je viens.
"C'est qu'on est bientôt une armée pour ce battre contre quoi ?
Un bataillon de soigneuses, de tisseuses, et de bobineurs en filatures ?"