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Dès le début, ce récit fait saliver. On y déguste du riz au champignon, des croquettes de tofu ou des palourdes frites en chapelure. Les délicieuses effluves provenant de la Maison de Coco viennent chatouiller les narines des lectrices et des lecteurs. Chaque chapitre porte le nom d'un plat et on trouve même quelques conseils pratiques.

Les plats sont saupoudrés de souvenirs et les tranches de vie servies au fil des saisons en accompagnement. Des situations différentes pour chacune, mais souvent douloureuses.
Ikuko a perdu son mari et son fils de 2 ans. Koko est divorcée mais elle pique-nique avec son ex-mari tous les dimanches. Quand à Matsuko, elle voit quelqu'un de temps en temps mais vit seule aussi. Elles se retrouvent parfois pour boire ensemble. J'ai aimé découvrir l'histoire de ces femmes, quasi invisibles pour une partie de la société mais bien vivantes.

L'association entre la nourriture et les relations tissées est vraiment intéressante. Elle semble agir comme une sorte de baume protecteur sur les blessures et douleurs du passé.

Des échanges entre les personnages, de l'humour, des passages gourmands, émouvants et nostalgiques. Certaines situations sont cocasses et extrêmement touchantes.

J'ai adoré ce petit roman que je conseille sans hésitation aux amatrices & amateurs de cuisine japonaise et de littérature. J'espère que vous le dégusterez avec plaisir aussi.
Lien : https://lelivroblog.fr/2022/..
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Une lecture plaisante qui nous plonge dans la vie quotidienne japonaise. Mais pas n'importe laquelle : celles de trois femmes dont l'âge tend à invisibiliser. C'est donc très intéressant de leur "donner la parole et de suivre leur quotidien !

Dans ce livre, on parle évidemment beaucoup de nourriture, ce qui m'a plus d'une fois mit l'eau à la bouche ! Il fait d'ailleurs partie d'une collection intitulée le banquet. Pour l'instant, un seul autre titre y figure : "Je mange bien, ne t'en fais pas" (Picquier, 2021), dont Inoue Areno a écrit l'une des quatre nouvelles.

J'ai vraiment apprécié le style de l'autrice, léger et parfois assez poétique.
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Une petite pépite qui mêle nostalgie et gastronomie japonaise, personnages truculents et traditions.
J'ai passé un excellent moment, étant particulièrement sensible à l'art du peu typiquement japonais et à la nostalgie.
🔹
Dans ce roman, nous suivons trois femmes d'âge mûr qui travaillent ensemble dans un restaurant à Tokyo: Kôko, Matsuko et Ikuko.
Toutes trois sont liées par une relation insolite, presque amicale mais pas tout à fait, et vivent seules, chacune pour des raisons totalement différentes.
🔹
La concoction de plats plus alléchants et atypiques les uns que les autres est l'occasion d'évoquer des souvenirs, des instants passés qui, au fil des chapitres, nous permettent de comprendre nos personnages et de s'attacher à leur personnalité.
Leur évolution est passionnante et bouleversante.
🔹
Si vous voulez du dépaysement, de la finesse psychologique et vous mettre en appétit, ce livre est fait pour vous !
Il n'y a décidément que les japonais pour me faire aimer le feel-good 😂👌
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Ce court récit ne m'a pas autant transportée que je l'avais espéré.
Pourtant il a tout pour me plaire : des portraits de femmes, des récits de vie simple, quelques jolis traits d'humour, de la bonne cuisine qui, à sa simple évocation, me donne faim.
Peut-être que je ne l'ai pas lu au meilleur moment, car malgré tous ces très bons points je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et je ne sais vraiment pas pourquoi.
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🌊 Citation :  «  Enfin, peut-être devrait-elle plutôt dire : Quelle chance d'aimer manger ! Quelle chance d'être vivante, c'est surtout ça qu'elle voulait dire. Parce que même dans les pires moments, dans les pires souffrances, il faut bien manger, tout de même. »🧋

L'ode au chou sauté c'est un petit livre de 134 pages, mais derrière ce petit format c'est une grande histoire de vie que l'on trouve.

Dans ce livre on découvre « la maison de Coco », un traiteur japonais, qui fait des petits plats saisonniers  avec une carte réduite qui change très régulièrement.

La maison de Coco est tenue par trois femmes qui ont la soixantaine passé. La patronne et propriétaire, Kôkô. Une employée qui est là depuis le début, Matsuko et une toute nouvelle employée qui s'appelle Ikuko.

Dans ce livre on découvre le destin de trois femmes, qui ont la soixantaines et qui sont célibataires. L'une à divorcer, l'autre est veuve depuis peu et la dernière attend désespérément l'amour de celui qu'elle a toujours aimée.

On découvre au fil des recettes, leurs histoires, leurs vies. Chaque chapitre est le nom d'un plat, un plat qui pour une raison ou une autre fini à la carte, mais qui est en réalité un souvenir pour l'une des trois femmes et d'une certaine manière une thérapie, une manière de faire le deuil d'un souvenir.

Pendant le récit on voit les femmes se rapprocher mais aussi s'ouvrir auprès d'un jeune garçon qui leur livre le riz et qui deviendra un ami.

Le roman est agréable à lire on y sent l'amour de la cuisine et ce même si on ne connaît pas le quart des plats qui sont évoqués. Honnêtement j'ai eu envie de les goûters rien qu'en lisant leurs descriptions.

J'ai trouvé la lecture très agréable, fluide. J'ai même regretté qu'il se termine, un petit « oh déjà ? » a quitté mes lèvres à la fin. Je serais bien encore restée un moment dans la maison de Coco.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages j'irais bien me resservir chez Coco.🎏
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Un roman bien sympa que voilà ! À l'instar des histoires d'Ito Ogawa, on voyage de façon culinaire dans le Japon natal de l'autrice, avec ses trois héroïnes de 60 ans. Au-delà de la nourriture, elles traversent chacune des épreuves de la vie : émoi amoureux, divorce, deuil... Une belle découverte.
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« Tisser des histoires de nourriture, c'est parler de notre façon d'être au monde. » dit Ryôko Sekiguchi, qui dirige la collection le Banquet chez les éditions Picquier , éditeur de ce livre. Donc le temps d'une lecture raffolant de la cuisine japonaise, me voici dans une boutique de plats cuisinés, "La maison de Coco" , à saliver sur les différents plats concoctés par Kôko et ses employés Matsuko et Ikuko, des beignets de palourdes, des croquettes de tôfu aux bulbes de lis ou des bourgeons de pétasites au miso........

Toutes plus ou moins dans la soixantaine, elles vivent seules et sont légèrement portées sur l'alcool . Côté vie privée elles ne sont pas très chanceuses. le mari de Kôko l'a quittée pour une un peu plus jeune, Matsuko s'est fait chopper son chéri qui en a épousé une autre pour quelque temps et Ikuko est depuis peu veuve. Mais bon ça ne les empêchent pas de reluquer sur le livreur de riz , Susumu. Beau garçon dans la vingtaine dont les trois sans-gênes sollicitent la compagnie et le service à toutes les occasions qui s'y prêtent. La sollicitation prenant parfois des tournures gênantes, le pauvre garçon ne sait plus qu'en penser, comment se comporter, en rire ou à prendre au sérieux, comme d'ailleurs nous lectrices et lecteurs 😁! Car ces dames surtout la Kôko sont des vrais numéros sous leurs allures sainte-nitouches !

C'est frais , léger malgré le fonds sombre de ces trois femmes qui se consolent au travail, s'abreuvant de quelques verres de remontant ( Je pense leur envoyer notre Bison pour les consoler ) . La présence du jeune homme y apporte une légère brise dans le monde vieillissant de ces Trois Grâces de la Maison de Coco, qui malgré les revers de la vie bouillonnent encore d'énergie. Eh bien sûr le tout baigne dans une cuisine délicieuse de produits frais, pleine d'imagination où les souvenirs refont surface à travers des plats nostalgiques d'antan , cuisinés jadis par la mère ou l'ex.


"C'est tout de même extraordinaire, la cuisine.....Pas besoin de denrées de luxe, rien de compliqué, il suffit de cuisiner juste et vous obtenez quelque chose de fabuleux."
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Un peu déçu par ce roman au titre et à la collection pourtant prometteurs. Les histoires d'amour de ces soixantenaires ne m'ont guère passionné, elles ne m'ont rien révélé ou si peu de la psyché des femmes de cet âge-là et c'est fort dommage.
Quant aux recettes, je ne connais pas la plupart des ingrédients, et même si je suis allée en consulter quelques-unes, cela n'a pas suffi à mon bonheur. Un roman fade, je ne peux même pas dire si j'ai aimé ou pas tant il ne m'a pas procuré d'émotions. Je lui préfère, et de loin, les délices de Tokyo de Durian Sukegawa.
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Malgré une couverture que je trouve un peu vieillotte, ce roman est bel et bien une nouveauté de 2021 et c'est même une petite pépite gustative.
J'ai beaucoup aimé découvrir les trois femmes qui tiennent ensemble une échoppe de vente à emporter à Tokyo.
Kôko, Matsuko et Ikuko ont toutes les trois la soixantaine et vivent seules, qu'elles soient célibataires, veuves ou divorcées et leur travail est donc à la fois un moyen de subsistance, mais aussi une façon pour elles de lutter contre la solitude.
Bien sur, les arômes, les textures, les goûts et les saveurs jouent un rôle essentiel dans ce roman où la cuisine est le thème central et le pivot de la vie de ces femmes.
Vous voulez découvrir la saveur d'un riz nouveau, le fondant des bulbes de lis ou le croquant de beignets de palourdes ?
Vous avez envie d'une histoire d'amitié, pleine de douceur et de pudeur ?
Laissez-vous tenter par ce court roman qui embaume les odeurs de cuisson et qui est une ode à la vie.
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Un de ces petits bijoux qui ne paye pas de mine et comme savent si bien en écrire les auteurs japonais. Une succession de chapitres qui, au travers de recettes de cuisine toutes plus exotiques et délicieuses les unes que les autres, disent sans y toucher les joies et les peines, les espoirs ou les renoncements, de trois comparses âgées d'une soixantaine d'années.
Rien d'éclatant, ni de bien original a priori, mais plutôt une bouffée de simplicité et de modestie qui fait du bien.
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