Shine, tome 1

Le monde de la mode et de la haute couture fascinent Chiyuki et Ikutso, au point que chacun rêve d'en faire son métier. La première veut être top model tandis que le second aimerait se réaliser en tant que styliste.
Seulement les rêves qu'ils nourrissent ne leur sont pas forcément accessible soit à cause des standards exigeants de la mode soit à cause du coût des études, car si Chiyuki vient d'un milieu privilégié ce n'est pas le cas de son camarade.
Malgré les difficultés, les lycéens vont tout de même faire preuve de détermination et de persévérance pour atteindre leur objectif.

Les valeurs mises en avant sauvent ce tome du 100% cucul qu'on attendrait dans un shôjo. de même que la confrontation des rêves et de la réalité du monde du travail casse un peu les codes. Bon, pas trop quand même, certains retournements de situations sont plus qu'invraisemblable et on reste encore loin de la cruauté (à peine effleurée ici) qu'on avait pu voir dans le Diable s'habille en Prada.

Mais au final on se laisse prendre au jeu dans cette aventure avec ces personnages assez attachants en fin de compte.
Une bonne surprise pour moi qui n'aime pas les shôjo !

J'ai toujours bien aimé les titres sur le monde de la mode mais aussi sur les passions des gens, alors quand j'ai entendu parler de Shine, j'ai eu envie de tester ce titre. Sauf que la communication de Nobi Nobi qui en faisait un shojo alors que c'est un shonen, m'a vraiment dérangée. du coup, j'ai longtemps hésité avant de me lancer...

Le titre met en avant une jeune fille qui depuis toujours veut devenir mannequin mais qui malheureusement en est empêchée pour le moment à cause de sa petite taille. Elle rencontre par hasard un camarade de classe très doué avec du fil et une aiguille, qui lui a envie de devenir grand couturier. de leur rencontre va naître une belle émulation qui va peut-être les pousser à atteindre leurs rêves.

Si le sujet est intéressant, son traitement passe mal chez moi. Comme je le craignais un peu, on sent énormément le côté shonen dans ce titre et ça coince. J'ai été habituée à quelque chose de plus subtil et en même temps avec des émotions plus fortes dans les shojo que j'ai lus sur le sujet (Paradise Kiss, Runaway of lovers...), ici ce n'est pas le cas. On se retrouve avec deux adolescents assez insupportables chacun dans leur genre, l'une joue les diva, l'autre est un introverti pathologique. Je me doute que c'est fait dans un but comique, et à la fois, pour montrer ensuite leur évolution, mais le revers de la médaille c'est qu'ils ne me touchent pas du tout. de plus, tout est exagéré aussi bien du point de vue narratif que dans les émotions ressenties qui sont surjoués. Bref, rien ne sonne juste pour moi, même l'histoire, qui elle, avance bien trop vite, puisqu'on retrouve déjà nos héros face au podium à la fin du tome 1...

C'est dommage parce que comme je le disais, le sujet m'intéresse. Ça me plaît d'avoir une fille qui ne rentre pas dans le cadre du mannequinat et qui veut quand même se battre. J'aime que le héros ne soit pas celui qu'on croit et j'ai aimé le voir gagner en assurance, montrant ainsi toute sa passion pour la création de vêtements. Je regrette donc d'autant plus de ne pas accrocher.

Par contre, je salue les couvertures qui rappellent énormément celles des magazines de mode, c'est très bien trouvé ! Les dessins sont sympa aussi avec des scènes mettant très bien en valeur la beauté des vêtements créés.

En conclusion : Cette histoire a du potentiel mais il va falloir se calmer sur l'humour inutile, le surjeu des personnages et la vitesse de l'intrigue. Si l'auteur arrive à insérer un peu plus de sérieux et d'émotion dans son histoire, on tiendra peut-être un joli titre. A suivre.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Croire en ses rêves

Ma fille continue sa boulimie de manga et je lui pique toujours ses titres avant qu'elle ne les lise.
Elora, bientôt 10 ans, est en pleine période de fascination pour la mode, le côté glamour du mannequinat, le maquillage et les jolis fringues, elle a donc sauté sur Shine.

Deux personnages dans cette histoire : une jeune fille, très belle, dont le père est directeur d'une petite agence de mannequins. Évidemment la demoiselle souhaite devenir top model. Mais il y a un problème de taille... justement elle ne mesure qu'1m58, ce qui est bien trop peu quand on rêve de la fashion week de Paris.
Au détour d'un couloir, elle croise un jeune garçon timide, qui s'enferme dans une salle de couture pour y créer des vêtements. Il se rêve styliste mais est bien trop pauvre pour pouvoir intégrer l'école de design de Tokyo.
Malgré les embuches, nos protagonistes ne renonceront pas à leurs rêves.

Le scénario est assez intéressant. Une demoiselle hors normes qui veut bousculer les dictats de la mode et un jeune garçon qui veut gravir l'échelle sociale... pourtant je n'ai pas accroché du tout.
C'est too much.
Les illustrations, si elles sont jolies la plupart du temps, ne rendent absolument pas les expressions et sentiments des personnages. Tout est bien trop exagéré.
Le caractère des protagonistes l'est également. Chiyuki est une diva capricieuse, une petite fille riche bien trop gâtée. Quant à Ikuto, il s'excuse presque de vivre. Je conçois que l'auteur ait voulu que le lecteur comprenne rapidement les personnalités mais ça manque cruellement de subtilité.
Difficile de s'attacher à eux donc.

Je n'ai pas plus apprécié les dialogues. Ça tourne un peu trop en rond à mon goût.
Les "petits mots de la mode" façon lexique glissés entre les chapitres sont une bonne idée par contre.

La couverture façon magazine est une vraie splendeur et j'ai tout de même apprécié les illustrations des tenues.

Si ma fille souhaite continuer la série je lui chiperais les tomes suivants mais je n'ai pas été assez convaincue pour avoir envie d'acheter la suite moi-même.
Lien : https://demoisellesdechatill..

Une histoire sympathique sur le monde de la mode.
Le mannequinat, le stylisme, deux aspects abordés de manière intelligente et non caricaturale : ce n'est pas "bling-bling", les personnages sont attachants car volontaires et persévérants malgré leurs jeunes âges et la dureté de ce monde de la mode.