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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Elle est jeune, elle travaille comme apprentie servante à la cité interdite, des mystères l'entourent…
Les « Carnets de l'apothicaire » ? Hé non, contre toute attente il s'agit du « Palais des assassins », un manga qui m'a tout l'air de surfer sur le succès des aventures de Mao Mao. Alors, ce manga est-il une copie ou une oeuvre plus originale ?

Ici, nous avons affaire à O Karin, une jeune femme issue d'une bonne famille. N'ayant pas de difficultés financières, elle s'engage au Palais pour une raison qui peut sembler assez naïve de prime abord : se faire des amies, et sortir d'une solitude imposée par son père, O Ko, un fonctionnaire cruel et corrompu craint de tous. Sauf que même les meilleurs plans ont leurs défauts, et que la réputation paternelle ayant précédé O Karin, elle se retrouve systématiquement repoussée par tous, malgré ses efforts pour s'intégrer. Seul l'empereur, un jeune garçon placé là par le hasard des décès (quoi que…), lui manifestera un peu de sympathie, suscitant chez la jeune fille en manque d'affection une reconnaissance profonde, ce qui marquera un tournant dans leurs vie à tous les deux… le Palais regorgeant d'intrigues dangereuses qui ne laisseront pas la jeune fille en paix.

Je ne fais pas durer le suspense plus longtemps : ce manga est une réussite, et cela ne m'a pas dérangée que le cadre soit identique. Si les ambitions d'O Karin sont de prime abord « mignonnes » — se sentir un peu moins seule —, la faisant apparaître un peu lisse, on ne tarde pas à constater que son père a laissé sa marque dans son éducation, ce qui laisse entrevoir un déroulement de l'intrigue plutôt prometteur. Et surtout, il est moins girly que les « Carnets de l'apothicaire », qui me semble avancer, au fil des tomes, vers une intrigue plus romantique et moins élaborée.
Plus important pour un manga historique, j'ai aussi trouvé que le cadre était mieux posé que dans les « Carnets » : l'organisation hiérarchique de la domesticité est bien plus détaillée, nous faisant mieux comprendre que les arcanes politiques de la Cité interdite vont jusqu'à cet aspect ; et le Palais porte bien son titre en apparaissant davantage comme le lieu de toutes les manigances politiques, les gens souhaitant la mort des autres, leurs rivaux, et agissant dans ce but. Par comparaison, « Le Palais des assassins » me paraît plus crédible.

J'ai pris plaisir à lire ce premier tome qui me paraît receler quelques promesses ; charge aux prochains tomes de les concrétiser (ou pas) !
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Beaucoup ont parlé des Carnets de l'apothicaire quand ils ont vu arriver ce titre et je peux comprendre car nous sommes à nouveau dans le cadre d'une Cour intérieur chinoise avec une servante confrontée à des meurtres ou du moins tentatives. Mais on ne joue pas sur le même registre, nous sommes ici dans une vraie comédie là où son aîné était plutôt un récit d'aventure. Voilà donc une nouvelle variation des plus sympathiques.

Aussi surprenant que ce soit, car nous l'avons à peu près tous oublié, nous avions déjà fait la rencontre de l'auteur en 2020 avec la trilogie Heroines Game chez Kana où on retrouvait un peu ce registre d'héroïne à l'allure mortelle et cette ambiance légèrement barrée où il reprenait une ambiance scénaristique bien connue pour la détourner à sa sauce : la battle royale, mais avec chaque participante incarnant une héroïne de conte…Il a gardé ici le même petit grain de folie.

Dans le Palais des assassins, c'est O'Karin qui incarne ce petit grain de folie. Fille d'un célèbre fonctionnaire corrompu craint de tous, elle a quitté le foyer familial pour vivre sa propre vie en tant qu'apprentie servante dans le Palais car elle en avait marre d'être crainte elle aussi. Son seul désir : se faire des amies ! Mais avec sa tête effrayante due à l'éducation qu'elle a reçu, ça n'a rien de simple.

J'ai beaucoup aimé le registre humoristique de l'oeuvre, qui semble s'amuser à reprendre pour mieux les tordre les codes habituels des récits dans les cours impériales, avec leurs mystères, leurs entourloupes et leurs mesquineries. Ici, sous le regard naïf mais très particulier de Karin, nous allons ainsi assister à nombre tentatives d'assassinats et empoisonnements pour mieux les déjouer grâce à son entraînement passé. L'occasion, non pas tant de plonger dans les mystères de la Cour, que de s'amuser du décalage occasionné par la demoiselle qui cherche à tout prix à se faire accepter et ne réussit qu'à effrayer les autres alors qu'elle les aide. J'ai trouvé cela divertissant et savoureux, sans prise de tête, car pas besoin de réellement chercher à percer les mystères du lieu, ce n'est pas le propos, tout nous est servi sur un plateau.

J'ai ainsi pu profiter pleinement du lieu et des personnages, ainsi que de leurs dynamiques et relations. J'aime beaucoup la représentation de Karin avec ses petites oreilles de chat à la Anya, ses cernes d'inquiétudes sous les yeux et cette caractérisation de personnage toujours inquiet qu'on connaît bien dans le manga. Les éditions Ki-Oon ont bien pensé leurs couvertures qui reprennent fort joliment son goût pour la broderie, sa façon de tenter de s'intégrer dans ce nouveau lieu. C'est touchant de la voir essayer maladroitement de se faire des amies parmi les servantes, se mêlant sans le vouloir de leurs histoires pour les aider mais sans jamais que ça réussisse à lui offrir l'amitié qu'elle souhaite. Celle-ci viendra, enfin si on peut dire, d'un lieu plus surprenant du palais suite à une rencontre inattendue, mais ce sera totalement à sens unique pour le moment, une fois de plus. Karin est donc le personnage looser par excellence qui nous amuse énormément dans ses déboires !

Pour autant, j'ai trouvé les affaires rondement menées et bien écrites, dans le sens où c'est dynamique à suivre et entraînant, même si avouons-le, ça ne vole pas haut et c'est très classique. Il y a l'assassin qui s'introduit dans le palais, les oiseaux venimeux pour une tentative d'assassinat depuis l'intérieur ou encore la cérémonie de thé piégée dans le même but, avec une multitude de potentielle commanditaire derrière. Et à chaque fois, on s'amuse de voir comment Karin résout cela en usant des techniques et artefacts provenant de l'éducation de son paternel. Cela a un charme certain.

Nouvelle petite aventure, cocasse et drôle cette fois, au sein d'une Cour impériale en proie aux multiples tentatives d'assassinat. L'angle comique rend la lecture très fraîche, tout comme l'héroïne looseuse qu'on s'amuse à voir rater sa cible : trouver des amies. C'est inattendu et décalé même si l'univers et les histoires sont assez classiques, mais c'est plutôt savoureux à suivre.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La couverture et le résumé bien que très tentants, j'avais tout de même peur d'une copie des Carnets de L'Apothicaire. Eh bien, même si notre héroïne, Karin évolue dans un univers qui s'y approche grandement, nous en sommes assez loin. Déjà, Karin est la fille du Haut Fonctionnaire le plus craint de l'Empire, et ensuite, même si elle ne le crie pas sur tous les toits, elle a été formée en tant qu'apprentie assassin. Pourtant, le seul but de sa vie, et ce pourquoi elle est entrée au palais en tant qu'apprentie servante, c'est de se faire des amies ! Mais voilà Karin a un regard assez effrayant et puis… la notoriété paternelle fait que tout le monde a peur d'elle. C'est assez cocasse à lire d'ailleurs.

J'ai adoré ce premier tome ! Entre les complots, les intrigues et les mimiques de Karin qui est prête à tout pour se faire des amies, c'est à la fois drôle et captivant à suivre. Parce que même si elle s'éloigne de l'influence paternelle, il est bien difficile pour elle de renier ce qu'elle est même si elle essaie du mieux qu'elle le peut. Il n'empêche ses surprenantes aptitudes vont tout de même bien lui servir puisqu'elle va empêcher bien des tragédies. Et c'est aussi l'occasion pour nous lecteurs de découvrir les tentatives de meurtre à l'encontre du jeune Empereur dont la santé n'est pas au mieux.

Dans l'ensemble, je trouve que l'intrigue est très bien présentée et les différents chapitres nous offrent un aperçu d'un univers sombre et cruel ou personne n'est à l'abri du danger, pas même Karin. J'ai aimé ce premier tome, les dessins sont juste magnifiques et je suis déjà fan de notre héroïne avec sa tête de psychopathe. Parce que oui, même si on a de la peine pour elle de la voir se faire refouler à chaque fois par ses camarades, on ne peut que les comprendre. Au-delà de la réputation de son père, Karin fait peur.

Bref, un tome 1 passionnant et savoureux qui me donne très envie de découvrir la suite !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Ca y est, après la mode des manga à la sauce sorciers et sorcières, isekai ou encore toute la vague des manga dédiés à la gastronomie, voici la nouvelle tendance des manga "influencés" par Les carnets de l'apothicaire.
Je ne jette pas la pierre aux deux séries différentes qui existent en France, car je sais que les deux séries coexistent au Japon, alors pourquoi pas.

En revanche, ici, c'est un pompage en règle ! Après, ça fonctionne plutôt bien, c'est à la fois rigolo et avec du suspense, mais j'attends de voir ce que ça donnera sur la durée.

Nous découvrons donc la Cour impériale de "l'ancien pays de Hokugi", très clairement un Japon impérial fantasmé (ça change donc de la Chine et de la Corée du webtoon "La manche rouge") à travers les yeux de O Kirin, fille d'un stratège cruel et redouté de la Cour.
D'apparence, la jeune fille comporte un détail familier car en plus de son uniforme de servante qui nous fait forcément penser à Mao Mao (Carnets de l'apothicaire), elle arbore également deux décorations de tête qui évoquent terriblement notre adorée Anya de Spy x Family. Tous les moyens sont bons pour appâter les lecteurs ! :D

D'emblée, nous comprenons que ce manga aura un ton, un humour décalé. En effet, O Ko, le père de O Kirin, n'accepte d'envoyer sa fille servir à la Cour uniquement en qualité d'espionne à son compte ; la jeune fille n'a d'autre choix que d'accepter contre son gré.
Car malgré tout ce que son père a pu lui apprendre (de terrible), O Kirin se sent seule et n'aspire qu'à se faire des amies... C'est pour ça qu'elle souhaite quitter la maison familiale.

Nous découvrons donc les joies et surtout les dangers de la Cour impériale aux côtés de O Kirin. La jeune apprentie servante a le chic pour se retrouver dans des situations impossibles, mais réussit miraculeusement à la fois à toujours s'en sortir et à être sûre que justice se fasse. On n'est donc pas dans un manga réaliste, mais le décalage de cette jeune fille totalement paumée et ignorante des interactions sociales est assez drôle.
J'allais dire qu'elle est une sorte de super-héroïne, mais en fait c'est plutôt une Kirua (Hunter x Hunter) de formation qui se veut labrador. O Kirin sait se battre, se défendre voire même bien plus, et l'on découvrira l'étendue des enseignements paternels à travers les diverses situations dangereuses qu'elle va rencontrer. Et en plus, son cher papa l'a quand même dotée de gadgets fort utiles et qui semblent sortis de la veste de James Bond !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome fonctionne bien si on le lit sans le comparer aux Carnets de l'apothicaire. Ici, on ne cherche pas (encore ?) à jouer sur la romance mais plus sur un échiquier de courtisan.es et de servant.es prêts à tout pour atteindre le sommet de l'Empire. Avec un ton super décalé et une héroïne à côté de la plaque.
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Une impression de déjà-vu avec ce manga qui rappelle les carnets de l'apothicaire par le cadre et la thématique du meurtre.
Mais la ressemblance s'arrête là. Il y a peut-être plus d'humour et des scènes peut-être un peu plus étranges dans celui-ci. Par ailleurs l'héroïne n'a pas du tout la manière de se comporter que dans les carnets.
Quelques longueurs n'en font pas le manga de l'année, mais c'est une jolie découverte.
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Une nouvelle série humoristique prometteuse !
Alors oui, après le succès des Carnets de l'Apothicaire, ce titre semble surfer sur le succès de l'oeuvre... Mais c'est tout le principe des modes !

Ici, on découvre Karin, fille d'un redoutable haut fonctionnaire, et assassin hors-paire... mais complètement à coté de la plaque en ce qui concerne les relations sociales ! Habituée au sang et aux coup bas, elle n'aspire qu'à une chose : une vie calme avec des amies... Ce qui n'est visiblement pas si simple pour la jeune fille !

Dans la cour impériale du pays de Hokugi, les jeux de pouvoirs font la loi et Karin ne va pas pouvoir échapper à ces derniers... Entre situations dangereuses et quiproquos, Karin va évoluer au milieu des serpents et tenter de ce faire une place dans ce monde sans être éclipsée par l'ombre de son père.

j'ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome : c'est drôle, frais et les personnages n'en sont que plus attachants.

Bref, je suis curieuse de découvrir la suite et de voir dans quelles situation Karin va bien pouvoir s'embourber ! ^^
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Un premier tome sympa bourré d'humour sur un thème qui est d'habitude bien plus sérieux. On a encore affaire à un personnage feminin atypique et j'adore ça. J'espère que je serai autant happée sur pour les Carnets de l'apothicaire.
Je continuerai à lire les aventures de cette assassine incomprise !
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J'ai choisi ce manga car le résumé m'a fait penser aux carnets de l'apothicaire que j'adore. Effectivement il y a quelques ressemblances surtout au niveau des bases : la Cour Intérieure, les servantes et les concubines. Mais le reste est différent et surtout l'héroïne.

Elle est attachante et au fond elle n'est pas mauvaise. Elle a beaucoup de mal à s'intégrer parmi les autres filles de son âge, ce qui est normal au vu de l'éducation reçue. Mais elle pâti également de son nom de famille, elle essaie tant bien que mal de prouver qu'elle peut être différente de son père.

La trame de fond est intéressante.

Je lirais le tome 02 car ce premier tome m'a suffisamment accroché.
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Premier tome bien sympathique aux airs des carnets de l'apothicaire mais je vous rassure, l'ambiance est très différente. On y découvre Karin, fille d'un homme redouté par toute la cour impériale. Elle tente désespérément de se faire des amies mais la réputation de son père effraie toutes ses camarades qui la perçoivent comme une folle capable de les tuer à tout instant.

Karin semble avoir une personnalité complexe et j'ai hâte d'apprendre à la connaître davantage et surtout qu'elle nous dévoile ce dont elle est capable.
Elle passe d'une fillette naïve à une habile tueuse en un instant et s'est mise en tête de protéger le jeune empereur contre toutes les menaces qu'il y a autour de lui. Parviendra t'elle à se faire des amies et porteger la vie de ce gentil garçon à la tête de l'empire ?
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Le graphisme et l'histoire avec une héroïne également dans le palais impérial coupé du monde, rappellent inévitablement Les carnets de l'apothicaire. Je n'ai pas lu les Carnets de l'apothicaire, donc je ne peux pas véritablement parler des différences entre les 2.

En tout cas, j'ai passé un bon moment avec ce manga, en compagnie d'une héroïne attachante, qui voudrait à tout prix se faire des amies, mais qui traîne derrière elle une réputation sulfureuse car elle est la fille du plus haut fonctionnaire craint de l'empire, commanditaire des plus vils assassinats. Tout le monde la fuit donc comme la peste, alors qu'elle a bon coeur et qu'elle est simplement gaffeuse, ce qui donne des répétitions sur le même ressort comique, en parallèle de résolutions d'intrigues assez basiques. P

L'évolution du manga est déjà annoncé dans ce premier tome : O Kirin veut s'intégrer dans la cour, monter les échelons (très bien expliqué de servante à concubines), et elle sauve déjà le jeune empereur de tentatives d'assassinat, car tout le monde veut avoir sa peau.

A voir si la série ne s'essouffle pas au fil des tomes !
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