Ikebukuro West Gate Park, tome 2

C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé Makoto et ses embrouilles. Quatre histoires où un gamin débrouillard fait la nique aux yakouses ou à des jeunes pour qui l'humanité n'as que peu de valeurs. Quatre histoires dans le quartier d'Ikkeburo, où Makoto rend justice au nom de ses habitants et y insuffle de l'humanité.

4 histoires aux coeur d'un quartier trouble et animé de Tokyo.
Ce livre a le mérite de nous dépeindre une jeunesse exclue, sans but, vivotant de jobs.

Ces 4 histoires sont liées à Makoto, jeune d'Ikebukuro.
Par sa perspicacité, il va désamorcer et résoudre bien des situations.

L'écriture est efficace. Les nouvelles s'enchainent vite.

Mais les coïncidences se voient à des kilomètres !
Makoto est soit doué d'une chance inouïe, soit d'un flair hors du commun.
Le récit, écrit sur un ton qui se veut réaliste, en devient artificiel.
Aucun des protagonistes pourtant violent ne se prend à lui à sa famille !
La police, déjà bien brocardée dans le 1er volume est très absente de celui-ci.
Les embrouilles se règlent hors de la société.

Bonus : Il est toujours agréable de se reconnaitre un quartier à l'autre bout du monde (quand on y est déjà allé)
Lien : http://travels-notes.blogspo..

Avec grand plaisir, j'ai retrouvé la série des
C'est une série composé de 3 livres actuellement.
Les deux premiers sont en fait 4 histoires, et le dernier n'est qu'une seule histoire.
Cela se passe au japon actuel, dans le quartier de Ikebukuro. le héros est un jeune du quartier qui devient un enquêteur / médiateur pour résoudre les problèmes tel que des guerres de gang, des étrangleurs dans les loves hôtel, des disparitions …
C'est écrit vraiment bien et sans chichi, et c'est très agréable à lire!
Je vous le conseille!

Dans le tome II de Ikebukuro West Gate Park, on retrouve Makoto, vendeur de fruits dans le quartier d'Ikebukuro. Enfin plutôt, il ne sait pas quoi faire de ces journées et il aide sa mère dans son magasin. Mais il passe le plus clair de son temps à traîner dans le parc d'Ikebukuro Ouest. Dans la première nouvelle, il y fait connaissance d'un gamin un peu spécial, à la fois surdoué et autiste auquel il s'attache rapidement. Seulement quand le môme disparaît, les gorilles d'un "homme des affaires", un yakuz, se pointent et lui mettent ça sur le dos. Il n'a pas d'autre choix que d'essayer de retrouver le gamin.

Dans ce tome, il y a aussi trois autres nouvelles : "Fille à emporter 1ière rue Ouest", "Un dieu vert pomme" et "Casseur d'os". La première parle d'une mère hôtesse d'accueil et de sa fille qui a des problèmes avec les yakuzas, la deuxième d'une association de quartier qui décide d'émettre sa propre monnaie et la quatrième ma préférée, d'un groupe de rock à la mode et de SDF qui se font tabasser.

Dans les quatre, on replonge au coeur de ce quartier et des spécificités de la société japonaise. On découvre notamment comment sont traités les SDF (qui sont encore moins bien lotis que chez nous). La plus terrible mais aussi la mieux ficelée est la quatrième nouvelle. Encore une fois, j'ai vraiment beaucoup aimé ces nouvelles et l'ambiance qui s'en dégage. Elles ont cependant un peu moins de force que celle du premier tome hormis la dernière. Je vais certainement bouquiner le tome 3, s'il sort un jour en version poche. Bonne lecture !

A savoir aussi, ils ont tiré de la série de nouvelles, un manga et un drama. J'ai regardé le drama (série en japonais) et si les histoires sont reprises c'est néanmoins ultra-édulcoré. Exit les scènes à caractère sexuel, ou trop violentes, exit les aspects les plus sordides du livre... On retrouve donc un Makoto un peu fade et qui plus est légèrement benêt. Dommage!
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