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3,64

sur 294 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une petite déception. Second roman japonisant de l'auteur, le style en est élégant certes, mais je ne suis pas parvenue à entrer dans cette histoire d'une Japonaise qui, après avoir été mariée au Japon, part en Angleterre. Elle a eu une fille de son premier mariage qui ne supportera pas cette expatriation et se suicidera et une seconde de son nouveau compagnon. L'intrigue se traîne et est restée totalement hermétique pour moi. Pourquoi s'est-elle séparée de son premier mari, pourquoi l'Angleterre, pourquoi... Enfin je vous laisse découvrir. Beaucoup de non-dits à la japonaise certes, mais qui cache selon moi un manque de maîtrise de la narration. Une déception donc.
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Admirateur d'Ishiguro (je tiens "Never let me Go" pour un chef d'oeuvre), j'ai voulu lire son premier roman écrit au début des années 80 et sorti en France dans l'anonymat.
"A Pale View of Hills" est le plus japonais des livres de ce romancier anglais né au Japon de parents japonais mais très jeune installé en Angleterre.
On y pressent déjà les qualités de ses romans futurs : un style élégant, un goût pour l'allusion et la demie-teinte, la capacité à jongler avec les temporalités dans un constant va-et-vient entre les époques.
Pour autant, je n'ai pas été conquis par cette histoire qui cherche son rythme sans le trouver. A la fois trop longue et trop courte, elle peine à nous faire rentrer dans l'intimité de ses personnages et à nous faire partager leurs émotions.
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Un prix Nobel pour un auteur pour lequel je reste une fois de,plus hermétique à l'écriture.
Des le départ je n'ai pas su ou ce dernier voulait en venir avec sa dame japonaise qui revient vivre en Angleterre.
Deux mariages, une fille aînée qui s'est suicidée mais à part cela je ne suis pas rentrée dans l'histoire.
J'avais déjà essayé "les vestiges du jour" mais en vain, cet auteur né sait pas me toucher avec son écriture.
Pas grave je sais à quoi m'en tenir maintenant, on ne peut pas faire l'unanimité.
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L'univers féminin de japonaises entre elles, marquées par le bouleversement culturel et social d'après-guerre s'exprime par petites touches timides, entrecoupées sans-cesse d'allusions, où les silences avancent feutrés à petits pas... Silhouettes toute en délicatesse, aux conversations suspendues...
Toute en retenue et en finesse, la Japonaise traditionnelle apparait empreint de soumission, de politesse à répétition, les échanges se télescopent, indirects, détournés, scindés de phrases interrompues... destinée à la maison au service des hommes, humiliée et cloitrée sous le poids des conventions et le respect ancestral.
Un nouveau souffle de liberté s'esquisse à travers la fuite, symbolisé par le comportement marginal de cette femme et sa fille en quête d'un ailleurs, sous l'emprise de son
militaire américain et l'attirance de l'Occident.
L'évocation du décor, le rythme et la tension des dialogues sont dignes d'un film d'Ozu en noir et blanc !
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Installée en Angleterre, une mère vient de perdre sa fille ainée, née au Japon d'un premier mariage. A contrario, sa seconde fille est davantage britannique, et de fait s'est toujours sentie éloignée de celle qui finalement s'est isolée.
Le suicide de cette jeune femme donne l'occasion à sa mère de se remémorer les premiers temps de son mariage lorsqu'elle attendait la naissance sa première fille. C'était à Nagasaki, dans l'immédiat après-guerre ; la ville panse encore les plaies de la bombe nucléaire.
Etsuko, fait le parallèle entre sa fille ainée, déracinée en Angleterre, et une de ses amies de l'époque prête à quitter à tout prix le Japon pour échapper aux difficultés, et vivre ses rêves d'évasion.
Il règne une ambiance un peu particulière dans ce roman ; tout y est feutré, en retrait, presque coincé. Cette histoire ne se laisse pas facilement apprivoisée ; d'autant que l'écriture, bien qu'élégante, a un côté minimaliste qui surprend au début, dont je me suis accommodé, cahin caha.
J'ai lu ce livre avec plaisir mais sans grand enthousiasme non plus ; Un premier roman qui n'a pas suscité d'émotion particulière, et dans lequel je retrouve un peu de la froideur de Les vestiges du jour.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Etsuko, japonaise installée dans la campagne anglaise, reçoit sa fille cadette, issue de son second mariage avec un britannique, Nikki, aujourd'hui installée à Londres, et qui vient apporter un peu de réconfort à sa mère suite au suicide de sa demi soeur, Keiko...
Keiko est né au Japon, près de Nagasaki, dans l'après guerre, puis s'est retrouvée transplantée en Angleterre, pays où elle ne s'est jamais vraiment acclimatée...
C'est l'occasion pour Etsuko de se plonger dans ses souvenirs, liés à son premier mariage avec Jiro, et aux personnes qu'elle a rencontré durant cette période, comme Sachiko et sa fille Mariko...

Un texte subtil tout en demi teintes, qui livre par petites touches quelques valeurs traditionnelles japonaises et critique à bas bruit les bouleversements de la société de l'après guerre...
Un roman au rythme lent qui entretient un certain suspens et le lecteur s'attend à quelque drame au fil des pages, pourtant rien ne se passe et la chute est énigmatique...
Premier roman de cet auteur, première lecture me concernant, mais surement pas la dernière, bien que cette lecture m'ait légèrement déçue.

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[...]Dans ce roman tout en retenue, la force d'évocation d'Ishiguro fait tour à tour trembler et sourire, et ce cocktail détonnant donne une narration délicate, en équilibre sur un fil ténu entre santé et folie, entre beauté et horreur, entre joie et chagrin.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Première rencontre avec le prix Nobel de littérature 2017 et petite déception. La 4è de couverture laisse deviner un livre totalement bouleversant, un livre "dont on ne ressort pas indemne"...
Bien qu'il raconte l'histoire d'une Japonaise, dévastée par la perte de sa fille, je n'ai été conquise, ni par le style, ni par l'histoire.
Le livre contient beaucoup - beaucoup trop à mon goût - de dialogues et ne permet pas de pénétrer profondément dans l'esprit d'Etzuko, qui aurait tant de choses à confier.
L'auteur ne fait que comparer de manière indirecte, cette mère endeuillée et sa voisine, dont les relations avec sa fille sont plus que difficiles. La petite Mariko présente en effet quelques pathologies enfantines plus ou moins singulières pour son âge, notamment dans ses discours, très redondant, et pourtant, je m'attendais à une fin plus sombre, à une vraie claque !
Rien, il n'en est rien, si ce n'est le sentiment de culpabilité que peut ressentir Etzuko d'avoir forcé sa fille à quitter ses racines pour aller s'installer dans un pays aux coutumes bien trop éloignées des siennes. Et de comprendre enfin à travers la petite Mariko, la souffrance qu'a dû ressentir sa propre fille à renoncer à sa vie existante, pour devoir se construire ailleurs. Au sein d'un pays qui ne sera jamais devenu le sien.
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Un livret court mais extraordinaire. Au commencement ça semble être une histoire plutôt conventionnelle, racontée par Etsuko, une Japonaise vivant en Angleterre, dont la fille vient de mourir. La majeure partie du livre est un retour en arrière sur l'époque où Etsuko vivait à Nagasaki, quelques années après la bombe nucléaire, et était enceinte de son premier enfant. Elle a de bons souvenirs de son amitié avec une femme remarquable qui vivait dans des conditions minables avec une petite fille, dans un chalet près de la rivière.
A un certain moment il devient clair que l'histoire n'est pas aussi simple qu'il y paraissait à première vue. La fille d'Etsuko semble s'être suicidée, et son seconde fille n'est que la demi-soeur du défunt, d'un mariage ultérieur d'Etsuko avec un Anglais. Dans les scènes japonaises, Etsuko a un mari grossier et un beau-père brillant qui représente le Japon d'avant-guerre et combat les profonds changements dans son pays. Mais surtout la relation avec la femme à la rivière est remarquable, car elle mène une vie très peu conventionnelle, négligeant sa fille.
Tout au long de l'histoire, et de manière accélérée, des éléments inconfortables et mystérieux s'entremêlent, lui donnant une sensation gothique. Il n'y a pas de véritable dénouement, mais à la fin Ishiguro laisse le lecteur dans une confusion totale.
Il y a beaucoup de théories sur la façon de lire ce roman (juste une histoire de rêve, une combinaison d'hallucinations traumatiques, etc.) et quels sont les thèmes principaux (difficiles relations mère-fille / expérience traumatisante des japonais pendant la guerre / la déplacement problématique d'une culture dans une autre, etc.). En regardant les critiques ici sur Babelio, on voit que presque personne n'a de réponse définitive, et moi non plus. Mais Ishiguro dans ce début nous montre une maîtrise vraiment impressionnante. En particulier, les dialogues persistants sont intrigants par ce qui n'est pas dit. Je ne suis pas entièrement satisfait de ce livre, mais il est certainement captivant!
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Ce cours roman qui m'a laissé avec plus de questions que de réponses. le but premier de cette lecture était de ne pas mourir idiote, en connaissant au moins un livre du dernier lauréat du prix nobel de littérature. Et, d'une certaine manière, je dois dire que je le « déteste ». Pas en mal, loin de là ! Mais la fin de ce livre est une véritable horreur pour une personne comme moi, qui aime avoir toutes les réponses à ses questions. J'en suis venue à faire des hypothèses sur une faille spatio-temporelle, ou quelque chose de ce style-là, c'est pour dire !
Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un très bon livre sur le Japon d'après-guerre et les moeurs de l'époque. On a un aperçu de la place de la femme, de la nouvelle génération de japonais qui s'éloigne de ses aînés. le reproche que je peux faire à ce livre, c'est l'impression de tourner en rond. A croire que les personnages ne s'écoutent pas forcément entre eux. Je ne me suis pas attachée à Etsuko, ni même à sa famille, mais j'ai tout de même appréciée cette lecture.
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