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3,31

sur 182 notes
Quand ce livre est sorti en 2008, les collègues en avait beaucoup parlé. du coup je ne l'avais pas lu me disant que tous les bons « morceaux » avaient tous été cités à la machine à café. Ce n'est que maintenant que je me plonge dedans et sans regret je suis contente d'avoir maintenant quitter l'open Space. En effet même si le livre est de 2008 il reste très actuel dans sa dénonciation des dérives de cette organisation.
Entre anglicismes, mal être et petits arnaques entre collègues, je suis contente d'avoir quitté le monde de l'entreprise pour passer dans celui de l'enseignement. Ce livre m'a rappelé combien la course à la « performance » peut être usante.
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Rien qu'en voyant le titre, je savais que je devais lire ce livre.
Voilà des années que les études se multiplient, pointant du doigt les dégâts que les open space font aussi bien sur la production que sur la santé, mentale comme physique, des salariés.
J'ai beaucoup ri en lisant ce livre... un peu jaune, il faut admettre. Il faut dire que certaines situations sont, hélas, familières.
Des difficultés à se concentrer au milieu du brouhaha constant d'un groupe au discours, souvent incompréhensible, de la hiérarchie (entre novlangue et phrases toutes faites vides de sens), tout y est.
On pourrait se consoler en se disant que tout le monde semble souffrir pareil, mais je trouve désolant que les entreprises s'obstinent ainsi dans un schéma aussi néfaste, qui fait du harcèlement et du flicage la norme et pointe du doigt ceux qui s'effondrent comme s'il était anormal de ne plus supporter ce climat de stress et de suspicion permanent.
Un petit livre sympathique qui ne prétend pas donner des solutions pour survivre à l'open space mais seulement nous rappeler, à travers ces anecdotes, l'absurdité d'une telle organisation.
J'ai apprécié ma lecture car, comment le dit le titre d'un roman de Stéphanie Butland : "J'aime tout ce qui me rappelle que je ne suis pas la seule à souffrir sur cette terre"
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Ce qui peut surprendre dans ce livre, est la modernité des contenus. L'ouvrage a été publié en 2009 et en 2021, même en pleine période de pandémie les faits restent inchangés. Une chose a été changé car maintenant la SSII se nomme EPN. La notion de télétravail est plus prégnante. Ce qui demande à la structure de créer de nouvelles façons de travailler et de surveiller les collaborateurs. La confiance n'empêche pas le contrôle. La surveillance des écrans, la pression sans cesse, l'absence de reconnaissance, le turn-over optimal, les stagiaires jamais embauchés... cela reste intacte. Pourquoi modifier un système désorganisé pour quelque chose de plus respectueux et productif? Tant que l'on a sur le marché des compétences interchangeables et que les gens peuvent facilement démissionner, pourquoi vouloir réfléchir à une organisation? Même constat sur l'utilisation des anglicismes toujours très présents comme les timesheet, le wording, teambulding, reporting, one to one, knowledge management, downsizing, road map... Ce n'est pas que les mots n'ont pas d'équivalence dans la langue française. Mais le fonctionnement du travail se copie de plus en plus sur celui américain et anglais. Même si on peut y opposer des textes de lois qui limitent et encadrent aussi bien les entreprises que les employé.e.s. le lobby aura la peau des salariés au nom de plus de liberté et de la concurrence. On avance déjà avec un pied dedans donnant plus d'importance que cela en a vraiment. Ce qui est assez horrible dans ces témoignages d'employés dans la prestation de service informatique repose sur la réalité des situations. On pourrait croire à de la fiction. le bas blesse et rien n'est amené à métamorphoser. Et si cela venait à être le cas, rien ne dirait que cela serait pour le bien-être des employés. Pourtant l'employeur à l'obligation de santé et de sécurité envers celui qu'il emploi. Une utopie sociale, en tout cas dans ce milieu, qui n'a pas raison d'être. Alexandre des Isnards et Thomas Zuber n'hésite pas à étayer leur récit avec les mots toujours à la mode comme les 7 valeurs d'une entreprise pas si fictive : honnêteté, audace, confiance, plaisir, liberté, solidarité et simplicité. En cherchant un peu sur internet, on peut trouver ces termes dans des groupes comme Altis Consultants, Oseaudeau, CapCefini, Tefol... Vous l'aurez compris ces noms sont très librement inspirés de la réalité. Toute ressemblance avec la réalité n'est pas du tout fortuite. Pour conclure, rien de tel qu'une citation de Pierre Desproges, cité dans le livre : "Je cache ma pudeur... en montrant ma bite!". Une petite phrase bien lourde de sens.

Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Plusieurs nouvelles réelles traitant sur le travail en Open Space. J'ai vécu cette situation (travailler dans le même bureau que ses collègues et supérieurs) donc le livre m'a attiré. Mais j'ai été déçue. Ce recueil toucherait plus en pièces de théâtres qu'en lecture.

J'ai apprécié "Crackberry".
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Très brutal dans son aversion envers les open space, mais finalement plutôt réaliste, et basé sur des témoignages qui ne donnent absolument pas envie de se retrouver dans le type de sociétés décrites ici.
Je trouve déjà qu'il y a quelques similitudes avec l'endroit où je travaille, c'est dire si mes envies de devenir jeune cadre dynamique dans ce type de boites s'est amenuisé à la lecture de ce bon bouquin, ou les anglicismes et abréviations sont parfois un peu agaçants (mais tellement vrais).
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J'ai envie de dire une seule phrase "Tellement vrai !". Quand on a déjà souffert dans un open space, on a juste envie de mettre des noms sur les personnages, tellement les scènes nous rappellent du vécu.
Les auteurs dénoncent non seulement les pressions de la hiérarchie, mais aussi les bons petits soldats qui s'investissent à fond sans comprendre qu'ils sont manipulés, et se font jeter comme une chaussette sale lorsque survient un problème.
Cynique, mais bien réel.
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On rit jaune à la lecture de ce livre, écrit comme une suite de sketchs. Vécu de l'intérieur dans des boites (on les reconnait parfaitement, grâce à des jeux de mots aussi faciles que pertinents) qui érigent l'évaluation des gens par le temps passé au bureau !
La critique est plus profonde qu'elle n'y paraît, parce que dans un open space, chacun contrôle l'autre, sans intervention des chefs ; et on a pu, lors des vagues de suicide chez orange, prouver combien ce système peut être destructif pour les personnes !
Le livre retrace, derrière l'humour noir, le stress des jeunes cadres essayant de prouver qu'ils sont bien dans le moule et qu'ils répondent aux injonctions de leurs patrons !
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Une suite de témoignages sur la situation des "cadres" dans les entreprises. Intéressant.
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Petit recueil d'anecdotes sur le monde du travail dans de grosses boîtes de com ou autre qui n'ont plus de bureau cloisonnés mais des open spaces. Dans ces témoignages les jeunes sont principalement ciblés : moins motivés, moins investis que la génération précédente?
A lire des mêmes auteurs "Facebook m'a tuer"
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J'avoue que je n'ai pas tout compris du charabia débité dans ce livre mais qu'Est-ce que je me suis marrée. On reconnaîtra tous au moins un de nos collègues et on s'identifiera aussi à un de ses personnages. J'avoue que l'open space n'est pas forcément une bonne chose. Quoique...
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