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3,32

sur 183 notes
J'avais entendu parler de ce livre à sa sortie, mais à l'époque je ne travaillais pas encore en open space, alors je pense que je serai passée totalement à côté.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture.
Au sujet du style : c'est exactement ce à quoi je m'attendais. J'ai lu d'autres livres dans le genre "anecdotes de boulot", et c'est toujours un peu cette présentation que l'on retrouve. Je la trouve d'ailleurs très claire dans cet ouvrage.

Je travaille dans un milieu différent de celui du consulting ou de la comm, mais qui en est assez proche tout de même. J'ai retrouvé dans ce livre des tas de situations, de descriptions, que j'ai vécu à mon travail. Il m'a aussi permis de comprendre et d'analyser certaines situations. Par exemple, je me rends compte que mon patron est totalement dans le "neo-management"...

Parfois, la lecture de ce livre était dure, car je vivais trop bien les situations décrites.
Mais au final, ça fait plutôt du bien de le lire, parce qu'on se rend compte qu'on n'est pas les seuls dans ce cas, que ce qu'on vit, d'autres l'on vécu avant nous, et je dirais même (mais sans me rassurer pour autant), il y a pire que moi...
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J'aimerais dire qu'il s'agit d'une drole satire du monde du travail mais le portrait est un peu trop proche de la réalité pour être une satire. C'est amusant et très vrai. Je conseillerais néanmoins de ne pas le lire (comme moi) pendant les vacances car cela rappelle trop le bureau!
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J'hésitais depuis longtemps à acheter et lire ce livre.
Repéré aujourd'hui en version poche. Je me suis laissé tenter, et je l'ai dévoré.
De la première page, la première ligne, à la fin, je me suis laissé captiver, parce que c'est du vécu, du vivant, du parfois drôle mais souvent triste ...

"Petite poucette" de la fameuse "génération Y", j'ai évidemment souvent, le plus souvent travaillé en open-space ... comme je dis, ça fait longtemps que ca n'est ni ouvert ni spacieux hein ... ne nous faisons pas d'illusions !
Les auteurs et les anecdotes le montrent bien : espace où tout se joue en vase clos, malgré le turn-over élevé, le stress, la fatigue, les petites manies de chacun, les horaires délirants ...

Le monde du travail vu par les trentenaires d'aujourd'hui ... oui, nous évoluons dans les nouvelles technos, le web, la pub, la com, le marketing ... des métiers qui parfois se vident de sens, au profit d'une gestion comptable étriquée, au prix d'une vie sociale absente ou sans intérêt, d'une santé qui se dégrade (malaise vagal, nuits blanches, enchaîner les cafés ... on n'a pas tous "tout fait" et heureusement, mais on reconnaîtra tous au moins un collègue qui est en train de "plonger" et on a tous eu des moments difficiles comme ca ... hélas)

A défaut d'être plein d'espoir, un recueil qui sent le vécu
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Après Facebook m'a tuer, il fallait absolument que je lise l'autre témoignage du même genre: L'open space m'a tuer. Et travaillant depuis peu en open space, je me suis dit que le livre me permettrait de me préparer psychologiquement à ce qui m'attend! Eh bien j'espère que mon open space continuera à faire exception! Je ne veux pas me retrouver stressée, déprimée, à vouloir me réorienter dans un autre travail sans contraintes! Ce témoignage démontre vraiment que les nouvelles entreprises et les nouveaux managers n'ont plus aucun scrupule, et sont prêts à tout pour se marcher les uns sur les autres. Je tiens notamment à souligner que cet ouvrage fait aussi état en parallèle de la génération Y ("Why?"), les jeunes cadres de ma génération qui sautent d'une entreprise à l'autre pour progresser, évoluer ou simplement trouver mieux ailleurs. Quand on voit ce qu'il se passe dans les entreprises de nos jours, on comprend pourquoi!
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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Excellent pour se rendre compte de l'ambiance dans laquelle vivent les employés de l'open space, notamment ceux des SSII.
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En lisant ce livre, je m'amusais à remplacer les noms par ceux des collègues et ca pouvait coller parfaitement. A lire pour ceux qui en ont un peu marre de leur boulot, ce livre permet de rire et de se sentir moins seul.
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J'ai évité ce livre comme la peste lors de sa parution en 2008. Je débutais une période longue maladie souffrant de myélopathie cervicarthrosique. Je venais de vivre 11 ans en open space non pas comme cadre mais comme secrétaire commerciale. Je n'avais pas qu'un n-1 (supérieur) mais aussi un n-2, n-3 etc., jusqu'au grand patron qui me convoquait tous les six mois pour que je reconnaisse que j'étais une dinde. Je dirais des années plus tard, au médecin qui m'a aidé pour mon licenciement en inaptitude : « ma maladie est la meilleure chose qui me soit arrivée en 11 ans, c'est ma sortie de secours… » Quand j'ai vu ce livre sur les étagères de la bibliothèque de Langogne la semaine dernière, mon bras et ma main se sont dirigés tout droit sur lui. Je pensais en avoir fini avec mes vieux démons et pouvoir en rire. Je n'ai pas ri du tout. Tout y est : du croissant le matin aux heures sup que tu fais malgré toi en sachant que ton n-1 te dira que tu es une incompétente si tu n'arrives pas à faire le travail en temps voulu. L'ambiance poisseuse de l'open space a ravivé de terribles souvenirs et des cauchemars. Certes ce n'est pas une oeuvre littéraire mais une succession de faits, de soumission, bref un témoignage terriblement vivant pour ceux qui l'ont vécu.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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ceux qui n'aiment pas le style de ce livre ont une vision fossilisée de l'écriture. C'est un style. Il faut être percutant et interpeller, et ça l'a fait sur ce livre.Je ne développe pas et me contente de reproduire citer Sophie Fontanel qui répondait à une grincheuse :
"« Ps5. Lilou, tu trouves qu'ici, c'est mal écrit ? Moi je ne crois pas, bien sûr. Tu dis que tu préférerais qu'on ne fasse pas la faute d'écrire « Y a » à la place de « Il y a », bah on fait comme on sent et, par ailleurs, c'est un conseil que fort heureusement ni Céline (l'écrivain, hein), ni Prévert, ni Bataille, ni Audiard, n'ont suivi…  tu sais, ma formation est universitaire, j'ai fait des études de linguistiques et de la recherche aux Nations-Unies, en terminologie. Je sais beaucoup de choses sur le langage et je sais aussi qu'il doit vivre de bien des manières. Notre manière est juste une option, mais je la trouve rafraîchissante. La plume de Lauren Bastide est spontanée, généreuse, VIVANTE, et son oeil (Sciences Po et le CFJ, mine de rien) voit le monde. Quand des réelles fautes d'orthographe se glissent dans ces posts écrits à toute vitesse (et pourtant relus par des sécrétaires de rédaction), c'est bien de nous le dire, et on corrige. Nous travaillons en prise direct avec vous, et je suis fière d'oser un langage aussi abordable. C'est parce que je suis écrivain depuis tant d'années, comme tu dis, que j'ose prendre ces libertés. Quant aux répétitions, ahhhhhhh j'addddodoorre les répétitions… ça me fait penser à de l'incantation, au chant des choses. Dernier point, sur le fait qu'un enfant de troisième pourrait écrire ce qu'on écrit : rien ne peut me faire plus plaisir. Je les trouve assez doués, ces gosses, en fait, quand ils se lâchent. Donc, je compte sur toi pour nous alerter sur les fautes d'accord (qui sont heurk) tu pourrais être notre plan vigipirate ! » "
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Fraîchement débarquée de ma cambrousse, je me suis retrouvée à Paris 15ème dans une entreprise aux méthodes à l'américaine et où l'Open-space, l'email et le “time-shit” étaient brandis comme des outils de travail révolutionnaires.

Après être revenue de cette soit disant innovation (machiavélique) et sur les conseils d'une collègue c'est tout naturellement que je me suis jetée sur “l'Open-space m'a tuer”.

Je m'attendais à un livre sur les problèmes et anecdotes de l'open-space, c'est en fait un recueil de situations qui arrivent dans ces grands espaces ouverts où il faut composer avec beaucoup de monde et où l'espace privé n'existe plus.

C'est une chronique très “parisienne” de la vie des entreprises modernes qui se veulent “in” mais qui au final déshumanisent le travailleur, le perdant en anglicismes pervers et en fausses bonnes idées.

Du commercial se baladant avec ses dossiers sous le bras en hurlant au téléphone à l'assistante accros à ses e mails qu'elle lit sur son BlackBerry jusque dans son lit… En fait ce livre m'a “foutu la trouille” me reconnaissant souvent (trop) dans des situations aussi drôles que finalement pathétiques.

Même s'il se lit facilement le style est quelconque et en vérité, seuls ceux qui ont “vécus” l'Open-space peuvent vraiment apprécier la critique cynique de ces folles entreprises qui peuvent parfois nous pousser jusqu'à la dépression.

Je le recommande à : un public adulte
Lien : http://auxpitybouquins.wordp..
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On nous l'annonce comme une chance, dans 5 mois ma boîte déménage ! En route vers le monde formidable de l'open space. Cette lecture était donc pour moi l'occasion de me préparer psychologiquement à cette nouvelle ère.

Néo-management "à la cool" assorti de la novlangue qui en "jette", voilà ce que nous réserve désormais le monde de l'entreprise. Managers accessibles, tutoiement, espaces détentes, l'open space a de quoi faire rêver. Mais sur le papier seulement. Car derrière ce bel emballage se cache une autre réalité : déresponsabilisation des managers, déplacement de la frontière vie professionnelle / vie personnelle, individualisme, mise en concurrence, autosurveillance...

Composé d'anecdotes, ce livre n'est pas à choisir pour sa qualité littéraire, le style est en effet assez pauvre bien que divertissant. L'analyse sociologique est elle assez intéressante même si des documentaires tels que "la mise à mort du travail" sont beaucoup plus percutants. Mais dans ce monde qui marche sur la tête, il est bon que de tels livres, faciles d'accès, existent.

Pour finir, si je devais ne retenir qu'un mot de ce nouveau vocabulaire d'entreprise, ce ne serait pas teambuilding , implementer ou encore staff meeting mais bien BURN-OUT !
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