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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

L'auteur a créé avec ce livre un monde futuriste intéressant, même si pas tellement original, dans lequel l'hiver à disparu, la fonte des glaces a fait disparaître une partie des continents et l'eau de source est maintenant une denrée extrêmement rare, contrôlée par l'armée.

Malheureusement, le monde en soit est à peine effleuré. le récit est centrée sur Noria, ce qu'elle vit, comment elle ressent ce qui se passe autour d'elle, ce qu'elle pense de la situation. C'est intéressant, et très bien écrit, mais ça manque un peu de profondeur. On fini ce livre avec beaucoup trop de questions.

Mon sentiment est que l'auteure à mélanger tout ce qu'elle aimait : Finlandaise passionné de culture Sino-Japonaise, elle place la Finlande sous dominance Chinoise, et intègre la cérémonie du thé dans leur culture,sans aucune explication.
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Quand j'ai aperçu ce roman dans le catalogue des publications des Presses de la Cité, j'ai de suite été attirée par la couverture. Je la trouve jolie, vraiment. Mais ce qui m'a fait choisir ce titre, c'est avant tout le synopsis. En effet, j'étais curieuse de voir comment l'auteure allait traiter ce mélange de tradition et d'anticipation.

Je ne regrette absolument pas ma lecture, j'ai beaucoup aimé.

Nous faisons la connaissance de Noria, une jeune fille qui vit avec ses parents dans une maison, dans un petit village. Son père est maître du thé. Sa mère est une scientifique. Noria n'a jamais manqué de rien dans sa famille, elle est chanceuse et elle le sait.

Nous sommes dans un monde futuriste, nous ne savons pas vraiment à quelle époque, mais il y a eu la fonte des glaces éternelles, les pôles ne sont plus. le climat s'est réchauffé plus vite que prévu, faisant monter le niveau des océans. Les glaces disparues ont mis à nu des nappes de pétrole jusque là inaccessible entraînant des guerres et des catastrophes sans précédant. Depuis des territoires sont devenus inhabitables et interdits. C'était il y a déjà longtemps.

Aujourd'hui, l'eau est devenue une denrée très rare, et contrôlée. Elle appartient à l'armée. le monde ou vit Noria est en train de s'écrouler. Son amie de toujours, Sanja vit très pauvrement. Elle répare les gourdes servant aux transports de l'eau avec des chutes de plastiques trouvées ou ramassées dans une grande fosse à ciel ouvert.

Un jour, le père de Noria l'emmène à l'endroit qui n'existe pas. Il faut grimper la colline, et rentrer dans une grotte. Et là bien cachée se trouve une source d'eau pure. Son père en est le gardien. Noria est appelée à devenir la suivante puisqu'elle souhaite devenir Maître du thé à son tour. Mais l'étau se resserre sur sa famille quand un nouveau commandant de l'armée arrive au village. le crime d'eau est puni de la peine de mort.

Noria va devoir choisir, protéger sa famille, partager son secret ou protéger la source ? Une autre intrigue vient en plus se greffer à la principale. Dans la fosse « Plastique », Noria et Sanja découvre un ancien appareil, dont elles ne savent rien, (nous comprenons très vite qu'il s'agit d'un radio-cassette). Sanja, la bricoleuse, va vite le refaire fonctionner. En regardant l'appareil de plus près, elle va comprendre que les « rectangles » et « Disques » trouvés précédemment doivent avoir quelque chose à voir avec cet appareil. Après plusieurs essais, elles découvrent un enregistrement mystérieux qui parle d'une expédition illégale dans les territoires interdits. D'après cet enregistrement, il y aurait de l'eau potable là-bas.

Le rythme de ce roman d'anticipation est assez lent, mais pourtant je ne m'y suis pas ennuyée un seul instant. Je trouve qu'il se lit assez rapidement. le rythme va de pair avec la tradition des Maisons du thé. Ce rituel est très bien décrit dans le roman il donne un petit air asiatique à l'histoire.

Je trouve également que c'est un roman qui pousse à la réflexion. En effet l'eau est une denrée vitale, et qui manque déjà sur certains continents. de plus, l'écologie et les catastrophes pétrolières sont également un sujet d'actualité.

Voilà donc un roman que je vous recommande, pour son mélange éclectique, de tradition et d'anticipation, mais surtout pour la réflexion qu'il amène.

Je remercie chaleureusement les Editions Presses de la Cité.

Ce roman est disponible chez votre libraire depuis le 8 janvier 2015.
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Certains ont classé cette oeuvre dans les dystopies, d'autres dans la science-fiction. J'opterais plutôt pour la science-fiction mais disons dans un dans
futur proche. Nous sommes aux abords de subir une telle situation. Les hivers tels qu'ils y en avait il y a encore 30 ans ont disparue. de plus en plus de perturbations atmosphérique surviennent et c que nous tenons pour technologie avancée n'est que déchet inutilisable pour Noria et Sania. La planète à donc été saignée à blanc et vider de sa substance par l'humain qui peine à survivre sous le joug de l'armée qui contrôle tout et favorise la délation.

Emmi Itäranta écrit dans un style fluide et descriptif dont seul la langue finnoise à le secret. C'est une langue riche en vocabulaire sur la nature , les sons, C'est un peuple qui se salue en demandant non pas comment vas tu? Mais comment tu entends , révélant ainsi l'importance de l'ouïe pour ce peuple de chasseurs et de pécheurs.

Le style d'Emmi est donc tout en en descriptions et en nuances . Chaque mot , chaque geste à sa place et son importance. le roman narre la vie d'après la catastrophe, les sentiments développés par Noria , par son amie et enfin, les nons dit qui pèsent autant que mille mots ..

La Finlande ayant été envahie par un pays asiatique faisant que les deux cultures se mélangent avec leurs rituels donnent dans ce roman un excellent résultat

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Un roman original, atypique.
Une dystopie qui s'appuie sur les risques de pollution, de changement climatique et l'enjeu que représente l'eau potable.
Mais ici, pas vraiment de lutte contre le système, d'action d'éclat, de suspense insupportable.
Le rythme est très lent voire hypnotique; le style est fluide (comme une source d'eau vive) et poétique mais le ton est mélancolique voire méditatif et philosophique.
C'est calme, beau, comme l'est une cérémonie de thé et cela m'a reposé de certains romans dont l'intrigue se déroule à 100 à l'heure.

Il n'y a pas de romance, contrairement à la tendance actuelle d'en mettre partout, même s'il y a des sentiments très forts, même s'ils restent dans l'implicite et le non-dit.

Etonnamment, j'ai beaucoup aimé le personnage de Noria (perdue dans ce monde et qui tente de se raccrocher au passé et aux traditions) alors qu'elle est bien loin des héroïnes actives et volontaires que j'affectionne.
Sa force s'apparente à celle de l'eau dormante qui agit en silence mais inexorablement.

En bref, une dystopie, à part, qui montre la richesse du genre et qui permet de découvrir une écriture différente.

A partir de 15 ans
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Noria doit succéder à son père en tant que maître de thé. Il lui a appris la cérémonie de thé dans les moindres détails et la valeur de l'eau. C'est un héritage particulier, lourd, surtout quand l'eau potable se fait rare. Surtout quand l'utilisation de l'eau est surveillée, rationnée par les autorités. Et plus encore, quand son père lui dévoile l'existence d'une source secrète.

Nous voilà plongés dans une époque future où l'utilisation de l'eau est surveillée et où les crimes d'eau sont malheureusement fréquents et punis sévèrement. A coté de cette pénurie d'eau, on découvre Noria, jeune fille et future maître de thé, à qui on confie la protection d'une source secrète d'eau pure. On a vite conscience que c'est un petit coin magique qui mérite d'être protégé. Mais Noria détient tout de même un secret énorme. C'est une grosse responsabilité et c'est risqué, surtout quand l'armée commence à fouiner. Elle a le contrôle sur quelque chose que beaucoup convoite et selon ses choix, ça peut faire toute la différence. D'ailleurs, on ne sait pas trop ce que ça va donner, ni comment on réagirait dans la même situation.

A cause de ça, on sent aussi l'écart qu'il y a entre sa vie, en tant que fille de maître de thé, et celle des villageois ou celle de son amie Sanja, dont la petite soeur est malade à cause de l'eau sale qu'on leur distribue. Ca fait d'abord un peu mal au coeur de voir cette source d'eau pure juste là, sans qu'elle puisse être partagée, puis on comprend tout ce que ça implique si elle décidait d'en faire profiter.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est tout ce que dégage l'apprentissage du maître de thé. La cérémonie de thé est décrite comme un art, comme quelque chose de sacré et j'ai trouvé ça très beau. Malgré la rareté de l'eau potable, les gens acceptent et apprécient cette cérémonie. C'est une coutume respectée et elle a une valeur que je n'aurais jamais soupçonnée si je ne l'avais pas lu. Cela m'a vraiment impressionné!

Noria est aussi fascinée par le monde d'antan, alors quand Sanja et elle trouvent des enregistrements dans la Fosse, un espèce de dépotoir où de vieux objets sont entassés, elle voit là un moyen d'en apprendre un peu plus. Et leur contenu est plein d'espoir pour Noria. Ce sont des récits du monde d'antan, des morceaux de vérité. Y aurait-il d'autres sources secrètes, en terres interdites?

C'est pour moi une lecture unique en son genre. A la base, je m'attendais à de la science fiction, animée en terme d'action. Et j'étais bien loin de l'ambiance du livre. Il se trouve que c'est le genre de livre qui n'a pas besoin d'action pour être lu. le déroulement de l'histoire reste pourtant captivant. le rythme est en effet lent mais ça correspond parfaitement au décor qui ressort du livre. C'est calme et soigné, même si le sujet effraie quelque peu. L'écriture est douce, poétique, c'est vraiment très agréable.

C'est une histoire qui marque par son sujet et qui fait sérieusement réfléchir aux traces qu'on laisse derrière nous. Voilà une belle découverte et je ne dirais pas non à une suite, rien que pour retrouver cette ambiance toute douce.
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Fille de l'eau d'Emmi Itaranta est un très beau livre qui se lit avec une grande facilité. L'autrice nous emmène dans le futur dans une période post-apocalyptique (quelqu'un pourrait peut-être estimer une durée à partir de l'espérance de vie des objets anciens trouvés par les personnages). La catastrophe a bouleversé le climat, la géographie et les ressources. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il pourrait s'agir du prolongement dramatique des bouleversements apportés actuellement par l'humanité à notre planète. Dans ce monde, la question de l'eau est devenue essentielle et un pouvoir militaire confisque les réserves d'eau douce. L'héroïne, Noria (joli nom compte tenu du sujet, est-ce que ça veut dire la même chose en finnois ?) est l'héritière d'un maître de thé. L'atmosphère, le ton et le rythme du roman sont très extrême-orientaux, je trouve, ce qui résonne avec les noms à consonnance chinoise, en premier lieu de la puissance occupant la Scandinavie, la Nouvelle-Qian.
L'autrice laisse beaucoup de place à l'imagination du lecteur et j'avoue que j'aurais aimé avoir un peu plus de détails sur ce qui avait pu se passer après la catastrophe et comment la société s'organisait. Emmi Itaranta, au-delà de l'histoire, nous invite à nous concentrer sur la façon dont son héroïne Noria vit ce qui lui arrive. de ce point de vue, la narration est parfaitement réussie et j'ai ressentie beaucoup d'empathie avec cette très jeune femme. L'histoire finit par se boucler de façon très cohérente mais j'en suis ressortie un brin frustrée de trop de mystères. Si toutes ces interrogations ne participaient pas pleinement à l'ambiance de l'histoire, j'aurais tendance à penser qu'il s'agit presque d'une facilité pour ne pas risquer de tomber dans une histoire trop compliquée où le parcours de l'héroïne serait diluée.
En résumé, un ouvrage finalement très original et plaisant à recommander chaudement.
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Noria est une toute jeune fille lorsque son père décède après qu'elle ait été sacrée Maître de thé. Il lui avait auparavant montré le secret de la famille, une source d'eau cachée. Source d'eau qui prend tout sens alors que l'eau est contrôlée par les autorités et que ceux qui tentent d'en avoir plus sont tués.

Noria est amie avec Sanja, une jeune fille futée qui s'occupe de tout réparer.

J'aurais voulu le commencer plus tôt pour donner ma chronique tôt également. Mais cela a été sans compter un déménagement et des heures de lecture qui n'ont pas eu lieu.

Toutefois, si j'ai dû attendre, je ne le regrette absolument pas car ce roman est absolument magnifique, plein de poésie, de sens, d'inquiétudes, surtout que le pays est en guerre, que les soulèvements sont légion, que les actes sont sévèrement réprimés, que l'armée et les délateurs sont partout.

L'eau, l'eau, l'eau. Sans elle, on ne peut rien faire. Et lorsque les autorités la rationnent, qu'elle est payante, que peuvent faire les habitants ? Noria a sa petite idée à ce sujet. Aider son amie Sanja et après tous les habitants de son village, quitte à ce qu'elle soit dénoncée et bien pire encore. D'ailleurs, le lecteur apprend au fil des pages ce qui arrive à ceux qui ont leur maison avec un rond bleu. Noria a une autre idée. Partir à la conquête des terres interdites suite à l'écoute d'enregistrements. Mais est-ce que cela sera possible alors que tout le monde est surveillé et pas libre de mouvements ? Elle doit prendre soin de sa source, qu'elle ne faiblisse pas.

La mort, la mort, la mort. L'auteur nous démontre que l'eau et la mort sont étroitement liées et en tout. A chaque partie, elle commence par l'une et l'autre pour le corps, le mouvement,…

Dans quel pays vivent-ils ? Ils doivent se protéger des insectes. Il ne reste pratiquement plus rien. Tout a été englouti par l'eau (encore !), ils ont des vestiges de notre monde (ustensiles, livres…). Noria s'interroge beaucoup sur notre monde actuel, elle tente de l'imaginer avec ses personnes, ses saisons, ses pays. Elle semble nostalgique de ce monde-là, de ce qu'elle ne connaît pas. Pour ces habitants, c'est le monde d'antan. Mais ces habitants agissent avec des révérences face aux autorités. Ils semblent renfermés sur eux-mêmes.

Si le lecteur pouvait penser que la famille de Noria est soudée, au fil des pages, il va se rendre compte que non. La mère part, laissant son mari et sa fille. Sa fille va tenter, à la mort de son père, d'avoir des nouvelles de sa mère, mais tout est coupé. D'ailleurs Noria en veut à ses parents de l'avoir laissée seule. Elle doit faire face à un monde où tous sont fichés, surveillés et où il lui est difficile de prendre des décisions. Noria a son amie, même si elles semblent toutes les deux moins proches et que Noria s'interroge.

J'ai vraiment apprécié la cérémonie de thé avec les coutumes – comme asperger la pelouse, se laver les mains, le tintement de la cloche -, la maison de thé, les invités qui doivent se conformer aux coutumes. Tout cela démontre l'égalité de tous face à l'eau, qui est choisie selon le thé. le thé est suprême, divin. Ils ont toutefois des efforts à faire en matière d'égalité homme-femme car Noria est sacrée mais vraiment parce qu'elle habite un village et qu'il n'y a personne d'autre car il semblerait que ce métier soit dévolu aux hommes. le maître de thé doit consigner dans des carnets tout ce qu'il fait. L'héritage de Noria est donc conséquent puisque cela se transmet de père à enfant.

En nous décrivant ces paysages qui ont changé, l'auteur semble mobilisé pour l'environnement et les dégâts causés par les être humains. Sécheresse dans ce pays. Avec une eau rationnée et aussi trafiquée, la population est malade.
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Il faut croire que beaucoup de mes nouvelles lectures de 2015 me laissent mitigée, et c'est le cas également pour Fille de l'eau. Mais dans le bon sens cette fois.

Nous sommes dans un futur où une dictature rationne l'utilisation de l'eau. le jour où Noria succède à son père, ce dernier lui dévoile le secret bien gardé depuis des générations par les maîtres à thés successifs de leur dynastie : une source d'eau cachée. Mais dans un monde post-apocalyptique où la montée des eaux a supprimé la plupart des sources d'eau douce et a entrainé une régression technologique, cacher une source d'eau à l'armée est un crime punissable de mort.

Fille de l'eau, c'est l'histoire d'une jeune fille qui peut faire la différence. Mais c'est aussi, et surtout, l'histoire marquante de l'Humanité qui a détruit son monde. C'est donc un roman très actuel écologiquement parlant et qui nous montre un futur possible si l'Humanité continue le gaspillage de son eau. Mais le ton du livre est peut être un peu trop moralisateur à ce sujet et offre une vision trop politique sur le réchauffement climatique. On sent clairement que l'auteur essaie de faire prendre conscience à son lectorat de ce problème écologique, quitte à bien trop insister sur le sujet par moment.

L'ambiance par contre est merveilleuse : relaxante, mélancolique, tranquille. La prose est très poétique et lyrique, tel un véritable cours d'eau qui s'écoule. Les descriptions d'Emmi Itäranta sont magnifiques, marquantes et indélébiles. Mais j'ai constamment attendu LE moment où l'histoire s'emballe, ce qui ne s'est jamais produit, et c'est ce côté là qui m'a un peu déçue.

On voit Noria vaquer à ses affaires tout en observant impuissante ses concitoyens accusés et condamnés pour des crimes d'eau. Noria veut aider son village, mais elle ne sait pas comment. Car leur révéler ce qu'elle sait, son secret, pourrait être utilisé comme une arme contre elle. Alors certes Noria lutte, mais elle reste surtout assez contemplative. du coup j'ai été constamment dans l'attente d'un quelque chose, d'une action qui met trop de temps à venir quand elle vient.

J'ai pourtant été enchantée par son amitié avec Sanja, son amie d'enfance, qui est une des plus belles que j'ai pu lire dans un livre. Elles partent toutes deux en quête de vérité sur les catastrophes qui ont conduit leur monde à être ce qu'il est aujourd'hui – un monde dont au final on ne saura pas grand chose. On sent bien qu'elles découvrent quelque chose, ce que le final nous laisse penser. Un quelque chose de bien plus grand encore que cette histoire d'eau. Mais le lecteur, lui, n'en saura pas grand chose.

C'est un beau mais triste roman, avec une bonne dose d'espoir. le côté philosophique et moralisateur du livre est parfois dérangeant. Mais cette lecture reste tout de même une expérience très agréable, et malgré le manque d'action, je ne me suis pas ennuyée. La plume d'Emmi Itäranta est sublimement magnifique, une véritable merveille, pure poésie, et juste pour cela ce livre vaut la peine d'être lu. Il m'aura juste manqué un peu plus de rythme pour pleinement l'apprécier.
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Cette SF est criante de vérité et ça ne m'étonnerai pas que ça devienne comme ça dans quelques années. La fin du livre est tout bonnement incroyable, jusqu'au bout j'y est cru. C'est à la fois effrayant et instructif.
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