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Aventure, humour et habileté du récit confèrent à cet ouvrage hors du commun par la densité des personnages et la clarté de ses réflexions un réel plaisir de lecture renforcé par une immersion dans les conditions de vie de la population de Polésie sous domination russe, à la fin du 19ème siècle. (Partie de l'actuelle Biélorussie.)
Dans ce roman picaresque, l'auteur mêle habilement politique et religion avec un ton tranchant et moqueur, brassant tsarisme et judaïsme, citoyenneté et judéité dans des phrases truculentes au termes pittoresques qu'il ne faut pas manquer de déguster dans le glossaire en fin d'ouvrage réunissant une multitude de termes en hébreu, yiddish, slave, ou russe les plus croustillants, un véritable chant du signe sémitique.

Je suis très vite emporté par le charisme de Fanny, mi-Michel Strogoff, mi-Don quichotte féminin qui par émoi et fraternité malgré sa judéitude lourde à porter dans cet environnement hostile va affronter multiples péripéties depuis son village de Motelé jusqu'à la ville de Minsk pour tenter de débusquer son beau-frère évaporé et ainsi projeter faire taire les calomnies perfides à l'encontre de sa soeur Mendé.

Cette folle échappée offre à l'auteur la possibilité de non seulement façonner avec minutie et profondeur les accompagnants de Fanny, un trio de personnages inouïs aux passés stupéfiants, mais aussi d'écorcher crûment toutes les institutions de l'état : l'armée, la police, la justice.

Comme le spécifiait Tristan Bernard en parlant du peuple juif :
« J'appartiens à ce peuple qu'on a souvent appelé élu. Elu ? enfin disons en ballotage. »
Je peux vous assurer que Yaniv Iczkovits le ballote ce peuple et ce, avec tellement d'esprit et de verve que ce roman trop abondant et trop intense pour être un pamphlet peut tout de même s'apparenter à un plaidoyer pour cette communauté qui à cette époque est réduite aux aguets.

Je tiens à remercier Babelio de m'avoir élu pour cette masse-critique et les éditions Gallimard pour l'envoi de cet ouvrage que j'ai beaucoup apprécié.



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Une histoire très dense pour un roman aux allures de fable, bien documenté, mêlant réalités historiques et imaginaire de façon savoureuse avec talent et fougue.

Loin d'une tranquille balade, entre folie et désespoir, réconfort et espoir, ce roman nous emporte dans d'épiques aventures aux confins de l'Empire russe de la fin du XIXème siècle.

En Polésie, une communauté juive, très ancrée dans les traditions et coutumes, vit dans une fidèle observance des textes et règles.

Les hommes ont abandonné parfois femmes et enfants, quittant les shtetls pour les grandes villes, convaincus d'y trouver meilleure fortune qu'à la campagne.
Mendé Speisman fait partie de ces femmes désespérées suite au départ du mari.
Quand submergée de désespoir, elle se jette dans la rivière Yasselda, le brave Zizek, passeur du fleuve, lui sauve la vie. Et sa soeur cadette Fanny Keizman va prendre en main la situation, à commencer par retrouver son beau-frère à tout prix.

Fanny, surnommée di wilde khaleh, la bête sauvage, maniant la lame avec finesse et précision, se lance alors dans une folle aventure avec l'aide de Zizek, ancien soldat au passé flou et légendaire, à bord d'une téléga tirée par deux chevaux, sur les chemins où des rencontres surprises les attendent.

Le duo improbable se met en route pour Minsk, rejoint par d'autres compagnons de voyage pour une expédition qui s'annonce bien rocambolesque. Car voilà, à cette époque, une juive de Grodno ne se rend pas à Minsk, allant d'une province à une autre, sans risque ; et pour notre héroïne téméraire, un périple se profile en perspective…
Bandits, mendiants, police, armée… illustrent des personnages hauts en couleurs.

C'est écrit avec panache et humour non dénué de sarcasmes, une ode au courage féminin, et en filigrane, dénonciateur des oppressions.
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Je remercie Babelio et masse critique pour cette découverte originale que j'ai bien appréciée.
Notons aussi le joli bandeau de couverture, et le glossaire très instructif explicitant plusieurs termes, yiddish, hébreux, russes, slaves...en fin de volume.
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« L'homme est doté de cinq sens pour appréhender la Création – la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher – alors qu'un seul, le sens de la liberté, a été accordé à la Création pour appréhender l'homme. C'est par ce biais que la shekhina, la présence divine, sonde les coeurs et distingue les esclaves des maîtres ou de ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre ».
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A sa manière, qui est fort particulière, personne n'oserait prétendre le contraire, La vengeance de Fanny est un authentique polar, puisque crimes il y a, et que les détails de l'enquête nous sont copieusement servis par l'auteur, Yaniv Iczkovits. Mais sa densité et sa recréation éblouissante d'une époque (la fin du XIXe siècle en Polésie, soit grosso modo la Biélorussie d'aujourd'hui) en font une oeuvre romanesque digne des plus grandes sagas historiques, dans une veine picaresque étourdissante, au style truculent, voire parfois rabelaisien (chapeau à la traduction haut de gamme de Jérémie Allouche). Dans cette histoire, où une mère de famille juive décide nuitamment de partir à la recherche de son beau-frère qui a soudainement quitté sa famille, tout va s'emballer et la quête se compliquer pour quelques coups de couteau mortels. Au point même de mobiliser l'Okhrana, la police secrète du tsar. Une simple affaire de famille devient une affaire d'État, sous la plume inspirée d'un écrivain qui renoue avec un romanesque épique, genre de moins en moins pratiqué dans la littérature contemporaine. Outre un éclairage très documenté sur la condition des Juifs de l'époque, considérés comme des sous-citoyens de la sainte Russie, Iczkovits nous livre une galerie de personnages hauts en couleurs, dont le parcours nous est conté, chacun à son tour, avec moult détails. La vengeance de Fanny, comme les poupées russes, est une histoire qui en contient bien d'autres, que l'auteur semble se délecter à nous délivrer, quitte parfois à ajouter quelques péripéties superfétatoires. Cela demeure en tous cas un livre assez unique en son genre, bourré d'expressions savoureuses, au coeur et dans l'environnement d'une communauté juive décrite de façons narquoise et tendre, à la fois.
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Lorsqu'elle voit Mende, sa soeur, s'étioler peu à peu à la suite de la disparition de son mari, parti à Minsk depuis des mois sans donner de nouvelles, Fanny se donne comme mission d'aller chercher celui-ci par la peau du cou. En secret, elle quitte elle-même mari et enfants au coeur de la nuit, confiant sa quête au passeur de la rivière, un homme mutique au passé trouble, qui lui offre alors son aide. « (…) Fanny fit voeu de se salir les mains dans le chaudron de ce monde et de faire corps avec la vie terrestre. (…) le Créateur avait instillé en elle la volonté d'abattre les barrières de son destin, elle serait capable de défigurer quiconque se dresserait sur son chemin vers la liberté. » Habile du couteau, un art hérité de son père, boucher casher, Fanny trace son parcours, lequel se transformera rapidement en chemin de croix parsemé d'une multitude de retournements de situations parfois loufoques, parfois terrifiantes.
Point de misérabilisme dans ces pages mais un redoutable humour qui ravage tout sur son passage. Et pourtant, l'époque englobait son lot de trahisons, de lâchetés et de drames, le régime tsariste éprouvant durement les communautés juives.
Yaniv Iczkovits a concocté un pur bijou de littérature, alliant l'art du conte à celui du polar historique, le tout avec une verve et une verdeur sans pareilles. Gros coup de coeur pour ce roman que je n'hésite pas à qualifier de merveille.
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Bonne surprise de début d'année avec La vengeance de Fanny. Un roman comme on en fait plus, avec une histoire pittoresque et pleine de rebondissements, des personnages hauts en couleur, un fond social et historique et un humour omniprésent.
Yaniv Iczkovits est un raconteur d'histoires comme pouvait l'être Isaac Bashevis Singer, leurs décors et leurs personnages sont les mêmes : les villages de Pologne, Ukraine et Biélorussie abritant de fortes minorités juives. Des juifs pauvres loin de l'image du juif riche et profiteur. Ceux que les nazis ont massacré détruisant avec eux une civilisation faite de rituels millénaires, d'étude inlassable des textes sacrés et de résistance indomptable aux persécutions.

Au village de Motelé, Mendé Speisman est au désespoir, son époux Zvi-Méir l'a abandonnée avec ses enfants pour aller à Minsk. Fanny Keizman la soeur de Mendé va à son tour quitter sa famille pour partir à la recherche de ce beau-frère indigne pour le ramener par la peau des fesses. A la fin du XIXème siècle si le départ d'un mari n'est pas admis par la société, celui d'une épouse est un inadmissible scandale. Dans sa quête Fanny est accompagnée d'un paria de Motelé, le mutique Zizek Brushov, juif qui a rejeté sa foi après avoir été enrôlé de force dans l'armée russe.

Il serait trop long de raconter les aventures que vont connaitre Fanny et Zizek, le danger sera leur compagnon dans un voyage où les coupe gorges ne manqueront pas mais heureusement Fanny est une fine lame.
Ils vont aussi devenir l'enjeu d'une chasse à l'homme menée par Piotr Novak colonel de la redoutable police secrète russe qui va se lancer aux trousses de ce duo qui s'est associé à d'autre fuyards, ce qui pour le paranoïaque policier ne peut que cacher une conspiration de grande ampleur.

A bien des égards La vengeance de Fanny rappelle les grands feuilletons du passé, de surprises en coups de théâtre avec ce qu'il faut de trahisons et de soutiens inattendus. Avec aussi de longues incises (parfois trop) pour introduire la biographie d'un personnage avant de revenir à l'intrigue.
Mais l'essentiel n'est pas là, ce qui passionne c'est la peinture de la vie dans ces shtetls de Polésie où cohabitent une communauté judaïque et des goyim qui se regardent en chien de faïence, les premiers se sentant toujours sous la menace des seconds et ceux-ci s'interrogeant sur ces êtres différents aux coutumes bizarres.

L'humour de l'auteur n'épargne pas les juifs qu'il décrit comme figés dans leurs traditions, refermés sur eux-mêmes et non dépourvus d'orgueil comme Zvi-Méir Speisman convaincu d'être un grand érudit qui va en remontrer aux docteurs de loi de la grande ville de Minsk.
Deuxième victime l'empire russe avec son armée qui ne rêve que de conquêtes mais qui boit plus de coups de vodka qu'elle ne tire de coups de feu et sa police secrète qui voit des complots partout et les invente au besoin.

La vengeance de Fanny est une belle réussite qui démontre que l'on peut encore écrire du romanesque intelligent et qui rend hommage à un peuple disparu, des hommes et femmes qui étaient les maillons d'une chaine humaine qui gardait précieusement des traditions depuis près de 6000 ans.
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Les lectures étrangères sont une bouffée de changement dans mes lectures, elles sont souvent totalement décalées avec mes lectures françaises, la vengeance de Fanny n'échappe pas à cela. Ce livre est aux antipodes de tout ce que j'ai lu, une oeuvre multiple au coeur de la culture russo-juive du 19 siècle.

Un road trip à travers la Russie du 19eme siècle, un livre épique où l'on va de rebondissements en rebondissements où chaque personnage est raconté, décrypté pour apporter un peu plus de touffeur à l'histoire.

Fanny Keizman décide de partir à la recherche de son beau-frère qui a quitté son foyer pour Minsk, laissant la soeur de Fanny, esseulée, malheureuse et sans statut social. Elle part avec un ancien officier de l'armée russe : Zizek.

Commence alors pour ce duo assez improbable une folle équipée sauvage. L'auteur implante son histoire au coeur de l'histoire de la Russie et de la minorité juive. rien n'est oublié dans ce roman : glossaire pour les non initiés, carte du périple, arbre généalogique.

Les 500 pages de ce roman nous embarquement tour à tour dans une enquête de la police secrète, une série de meurtres, une histoire des juifs en Russie, et j'en oublie. c'est foisonnant, décapant, rocambolesque. Une lecture qui reste exigeante car dense et longue.
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Les liens du récit, la possibilité, ou non, de se soustraire à sa communauté, de s'en inventer une autre, de comprendre celui que l'on déteste, que l'on poursuit en entendant son histoire, sa version arrangée des faits. Très joli roman d'aventure, plein de récits enchâssés, de personnages vivants, souffrants, dérisoires et magnifiques, La vengeance de Fanny plonge le lecteur dans une communauté juive de la Polésie du XIXe siècle. Pour une histoire d'abandon du domicile et de la famille, Fanny s'en va rechercher son beau-frère, non sans, au passage, exercé son talent de bouchère rituelle, subir les foudres de la police secrète, croiser un chanteur que l'on paye pour qu'il se taise, des anciens militaires enrôlés de force dont un deviendra, par ses mots, une salvatrice légende. Yaniv Iczkovits s'interroge avec une grande finesse, un grand sens du rythme et du suspens, sur la traduction des idéaux, sur l'ordinaire décence de toute vie quotidienne, sur ses oppressions, mais aussi, pour la communauté juive de toujours composer avec ce qui arrive.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Un récit épique, rocambolesque, bourré de péripéties, de coups de théâtre, de digressions… une galerie de personnages impressionnante (rendons grâce à l'auteur d'avoir établi un arbre généalogique de l'héroïne), dont certains ont une personnalité hors du commun (la charismatique Fanny, l'énigmatique passeur Zizek Brushov alias Yoshké Berkovits, le policier psychologue et méditatif Piotr Novak, l'attachant colonel transfuge de classe David Fajari) : c'est le troisième roman de l'écrivain israélien Yaniv Iczkovits, et le premier traduit en français.

Ce roman au style de feuilleton à suspense et aux rebondissements multiples nous immerge, à la toute fin du XIXème siècle, en Polésie, province de l'Empire russe limitrophe de la Pologne, où la communauté juive est importante. le fil narratif ? Fanny, l'héroïne, Juive, quitte mari et enfants pour se lancer à la recherche de son beau-frère, qui a lui-même abandonné sa famille, pour le ramener à sa soeur ou exiger un acte de divorce.

Beaucoup de scènes très drôles, comprenant des descriptions inventives et pleines d'humour distancié, telles la déconfiture de la famille des bandits de grand chemin, l'arrivée au camp militaire, la réception de Novak et de son interprète chez les Juifs, etc. Et de nombreux coups de griffes aux institutions en place, l'armée, le Tsar, la police, les rabbins, la justice…

Un roman truculent et multiple, à la fois roman d'aventures, historique, policier, une fresque très convaincante de la population des villes et des campagnes, Russes orthodoxes ou Juifs, miséreux ou privilégiés. Un roman choral, dans lequel le point de vue est tour à tour celui de Mendé, Fanny, Novak, Fajari, Rivka ou Zvi-Meïr. Dans lequel tout le poids de la société, l'attente de votre communauté se fait sentir. «L'enfer c'est les autres, elle [Fanny] en avait l'intime conviction.» Mais aussi un monde où l'injustice et l'aléatoire règnent, ceci plus encore à l'égard de la communauté juive méprisée, où la stupidité et l'incompétence peuvent être récompensées, alors que la clairvoyance est ignorée, où seuls le maintien de l'ordre et les apparences comptent, la vraisemblance et non la véracité.

Un ouvrage d'une profondeur inouïe, qui brasse les misères et les splendeurs de la condition humaine. Quasi-shakespearien !
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Nous sommes en 1894 à Motelé, village situé à l'extrême ouest d'un Empire russe en voie d'effondrement, sur le seul territoire où les Juifs sont autorisés à résider.
Mende vit sous le toit de ses beaux parents avec ses deux enfants. Son mari, Zvir-Meir, est parti pour Minsk, les abandonnant à leur misère. Fanny, la soeur de Mende, après un incident ayant plongé cette dernière dans un mutisme complet, décide d'agir et part en catimini pour Minsk traquer son bon à rien de beau-frère. Elle abandonne ainsi son confortable foyer, son mari et ses 5 enfants sans leur avoir laissé un mot sur les raisons et la durée de son départ. Elle est accompagnée de Zizek, ancien soldat muet qui a été enlevé enfant par les siens pour servir dans l'armée du tsar, et qui, revenu à Motelé, a été rejeté et vit à sa marge.
Fanny, enfant, fascinée par le métier de son père boucher, a appris l'abattage rituel à ses côtés. Elle garde de cet apprentissage son ancienne lame fixée à sa cuisse droite.
Les voilà donc partis sur les routes périlleuses de la Russie tsariste vers la lointaine Minsk, bientôt accompagnés par deux autres compagnons d'infortune embarqués dans l'aventure bien malgré eux et avec Piotr Novak à leur trousse, le commandant boiteux de la police secrète russe.
Les voilà partis vers de folles aventures bien souvent sanglantes où nous allons croiser un large éventail de personnages absolument tous truculents et suivre leurs multiples histoires et points de vue.

Quel immense plaisir de lecture que ces aventures aux accents picaresques!
Iczkovits est arrivé à donner à tous les personnages une épaisseur exceptionnelle. Une fois le livre commencé, on n'a qu'un souhait : tourner les pages et suivre les protagonistes et l' intrigue de cette superbe fresque d'une grande richesse et souvent très drôle.
« La vengeance de Fanny » est une fable d'une qualité exceptionnelle aux thèmes multiples, mais avant tout une méditation sur une communauté, son enfermement et sa place dans la société.
Lecture intense et jubilatoire garantie !
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Ce roman se déroule aux confins de l'Empire Russe, à la fin du dix-neuvième siècle. On y découvre deux façons de voir le monde, deux religions que tout semble séparer, et deux peuples si proches et pourtant si loin l'un de l'autre.
Je dois avouer que la première partie m'a semblé un peu longue. En effet, bien qu'elle permette la mise en place de l'histoire, j'ai eu le sentiment qu'il ne se passait pas grand chose. On apprend qui est qui, quel est son passé, qu'est sa vie au moment où commence cette histoire, et quels sont les liens entre les différents protagonistes...
Bref, avant de nous laisser partir sur les routes de Polésie, l'auteur a voulu nous dépeindre au mieux le caractère de chacun.
C'est, du moins, ce que l'on s'imagine... Commence alors le voyage et ses aléas, et quelle n'est pas notre surprise de comprendre qu'on ne savait pas la moitié du quart de la vraie personnalité de ceux auprès de qui nous avons pris la route !!!
Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place et même si, au départ, rien ne semble être lié, il s'avère au contraire que TOUT est lié...
Avec beaucoup d'humour et un esprit critique aiguisé , l'auteur nous livre ici une histoire à la fois dramatique et burlesque. Ce voyage est autant géographique, que temporel ou initiatique.
Je remercie vivement Babelio et les éditions Gallimard pour l'envoi de cet ouvrage.
Petit point que je souhaite préciser : la lecture aurait été facilitée par des notes de bas de page plutôt qu'un glossaire en fin d'ouvrage...
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