Entre "Planet Opéra" et "Space Opéra",
Léafar Izen nous embarque dans cette histoire qui commence doucement, je dirais de manière onirique auprès de "Thyra" une jeune chercheuse un peu solitaire et contente de l'être et de pouvoir faire son métier d'ethnologue sur une petite lune ou ne se trouve qu'elle, des autochtones (qui n'ont pas conscience qu'elle est là) et de la flore.
Tout est beau dans le meilleur des mondes. "Sauf que", les ennuis vont commencer pour elle mais aussi pour tout le monde sur les autres planètes viables de l'univers (une colonisation de grande envergure s'est faite pendant des millions d'années après notre ère grâce a une sorte d'arbre très résistant et pouvant rendre les terre stériles "habitables et respirables"), à cause d'un étrange phénomène rongeant littéralement ce fameux arbre, et cela se propageant en chaîne d'une planète à l'autre comme un virus.
La technologie est très avancée, et l'humain l'est aussi (puces intégrées dans le cerveau etc...). Les "I.A." essayent de comprendre comment avoir une âme, et notre chercheuse va se voir embarquée dans une aventure effrénée au côtés de divers personnages plus ou moins intéressants, j'en ai adoré certain, d'autres moins, mais ils ne laissent pas indifférent.
Il y a un petit côté "Hard SF" dans cette histoire sans que cela soit très compliqué, mais aussi une dimension philosophique certaine.
Des sujets tels que les croyances et religions, l'éthique, la manipulation et le clonage d'âmes vers de nouveaux corps ou simplement la sauvegarde des souvenirs en cas de mort précoces afin de renaître sont mise en avant et c'est ce que j'ai aimé le plus, tout ce côté "mais jusqu'où ira la technologie ?"
Le lecteur s'imagine vraiment bien les lieux et les personnages, les manières de s'habiller, les planètes, les peuples, c'est très visuel au final.
Les dernières pages se précisent avec une fin que l'on attendait mais qui n'est pas déplaisante.
Je ressort donc de ma lecture en étant contant d'avoir découvert cet auteur et ce récit très divertissant.