AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 37 notes
5
5 avis
4
14 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai eu la chance de recevoir en Service Presse le dernier roman de Léafar Izen qui sortira le 20 avril prochain chez Albin Michel Imaginaire et donc de pouvoir le découvrir avant sa sortie Je l'attendais avec impatience car à ma lecture de la marche du levant, je suis littéralement tombée sous le charme de la plume et de l'imaginaire de cet auteur qui, à mes yeux, écrit de la très bonne SF française avec toujours beaucoup de poésie, tant dans son style que dans les thèmes abordés.

Nous sommes ici dans un Space Opéra, dans un futur très lointain où, grâce au très mystérieux arbre, le Phytoïde de Katz, l'humanité a pu rendre viables et donc coloniser des milliers de planètes. Nous allons suivre Thyra, une jeune ethnologue, qui étudie un peuple retourné à l'état primitif à la suite du naufrage de ses lointains ancêtres. L'Egrégore, qui dirige l'ensemble des ces mondes unifiés, va lui demander de commettre un crime et elle va alors embarquer dans une incroyable aventure interstellaire.

Dans ce roman, de nombreux thèmes sont abordés dont notamment l'hyper connectivité au travers de l'Egrégore qui est également l'immense réseau de communication en temps réel qui permet les échanges entre ces mondes éloignés. Et on ne peut bien évidemment pas s'empêcher de faire le parallèle avec notre société actuelle sur ce sujet. La recherche de l'immortalité, le rapport à l'environnement sont également d'autres thèmes importants et il y en plein d'autres que je vous laisse découvrir.

J'ai été une nouvelle fois très touchée par la superbe plume de l'auteur. Je trouve qu'il s'en dégage de la poésie, de la douceur et de la bienveillance. Ici le récit est beaucoup bien rythmé. En effet, dans La marche du levant, l'histoire prend son temps à l'instar de cette terre qui met 300 ans pour tourner sur elle-même. J'ai été bluffée par l'imaginaire qui se dégage de ce roman, même si d'aucuns, tâtillons, y retrouveront des inspirations. C'est joliment et rondement mené et j'ai passé un excellent moment de lecture, c'est bien là le principal !
Commenter  J’apprécie          100
Le Phytoïde de Katz, arbre prodigue a permi à l'humanité de coloniser non seulement les exoplanetes mais également les mondes non habitables aux humains. Désormais, ces derniers sont reliés par l'Egregore grâce à une technologie de pointe permettant non seulement de parler avec une personne à 70 années lumières mais également de ressentir les émotions, les pensées les plus profondes.

Suivant Thyra, une ethnologue, nous découvrons peu à peu les différentes spécificité de ce monde où la technologie a clairement surpassé notre imagination. C'est un univers qui m'en a mis plein les yeux. J'ai vraiment adoré. Et s'il peut paraître complexe dans un premier temps, il se dévoile et s'appréhende par la suite.

Thyra va très vite se voir confier une mission qui va être de tuer un des membres de cette race "inférieure" qu'elle étudie. Comment ? Pourquoi ? Telles sont les questions qu'elle va se poser et qui vont la conduire à déroger à cette mission. Autant vous dire qu'on capte très rapidement la profonde humanité des personnages et leur caractères plutôt uniques.

Accompagnée de Roonis, ils vont donc suivre une intrigue qui va prendre un tournent très inattendu et pour les personnages et pour le lecteur.

Si j'ai beaucoup aimé suivre cette intrigue qui peu se révéler classique par certains aspects, j'ai en revanche beaucoup plus apprécié les différents partis pris par l'auteur.

En effet, ce livre aborde nombreux sujets qui ont su me parler. L'hyperconnectivite, avec L'Egregore est évidemment le principal du livre et résonne face à notre société. Évidemment il n'y a pas que ça, mon préféré est le côté effet papillon provoqué par une certaine technologie mais plein d'autres sont abordés et restent à découvrir.

Pour moi, ce roman a vraiment résonné dans mon coeur et je pense qu'il fera longtemps parti de mes préférés. L'univers est tout bonnement incroyable. Je me suis d'ailleurs pas mal figuré l'Egregore, le Phytoïde de Katz, comme une fourmiliere. Mais à travers ça ce sont de nombreux messages que l'auteur nous a transmis de manière toute à fait subtile. En effet c'est vraiment d'une plume envoûtant qu'il nous dévoile ses différents partis pris. Et si on peut s'attendre à un livre principalement écologique, ce n'est finalement pas le cas mais le paradoxe entre technologie et arbre reste saisissant. Les personnages sont super attachants et ont un caractère bien trempé. En bref, j'ai vraiment très peu de négatif à dire sur ce livre si ce n'est que j'ai pu voir venir la fin. Mais comme on dit l'important, c'est le voyage.
Commenter  J’apprécie          50
Entre "Planet Opéra" et "Space Opéra", Léafar Izen nous embarque dans cette histoire qui commence doucement, je dirais de manière onirique auprès de "Thyra" une jeune chercheuse un peu solitaire et contente de l'être et de pouvoir faire son métier d'ethnologue sur une petite lune ou ne se trouve qu'elle, des autochtones (qui n'ont pas conscience qu'elle est là) et de la flore.
Tout est beau dans le meilleur des mondes. "Sauf que", les ennuis vont commencer pour elle mais aussi pour tout le monde sur les autres planètes viables de l'univers (une colonisation de grande envergure s'est faite pendant des millions d'années après notre ère grâce a une sorte d'arbre très résistant et pouvant rendre les terre stériles "habitables et respirables"), à cause d'un étrange phénomène rongeant littéralement ce fameux arbre, et cela se propageant en chaîne d'une planète à l'autre comme un virus.
La technologie est très avancée, et l'humain l'est aussi (puces intégrées dans le cerveau etc...). Les "I.A." essayent de comprendre comment avoir une âme, et notre chercheuse va se voir embarquée dans une aventure effrénée au côtés de divers personnages plus ou moins intéressants, j'en ai adoré certain, d'autres moins, mais ils ne laissent pas indifférent.
Il y a un petit côté "Hard SF" dans cette histoire sans que cela soit très compliqué, mais aussi une dimension philosophique certaine.
Des sujets tels que les croyances et religions, l'éthique, la manipulation et le clonage d'âmes vers de nouveaux corps ou simplement la sauvegarde des souvenirs en cas de mort précoces afin de renaître sont mise en avant et c'est ce que j'ai aimé le plus, tout ce côté "mais jusqu'où ira la technologie ?"
Le lecteur s'imagine vraiment bien les lieux et les personnages, les manières de s'habiller, les planètes, les peuples, c'est très visuel au final.
Les dernières pages se précisent avec une fin que l'on attendait mais qui n'est pas déplaisante.
Je ressort donc de ma lecture en étant contant d'avoir découvert cet auteur et ce récit très divertissant.
Commenter  J’apprécie          50
Le courage de l'arbre me faisait de l'oeil depuis un bon moment et j'ai sincèrement apprécié ma lecture m'ayant faite voyager et réfléchir à de nombreux thèmes contemporains.

Ci-dessous, les éléments marquants durant cette lecture:

- Un magnifique world-building: il est complexe et nécessite une grande attention durant les 50 premières pages. Une fois ce contexte appréhendé, tout coule facilement et vous pouvez dédier votre lecture à l'intrigue. On se retrouve dans un univers dominé par l'humain de par la terraformation d'une majorité de planètes et cela grâce au phytoide qui synthétise les éléments manquants afin que la planète soit propice à l'homme (relation de dépendance). Les humains se voient dotés d'un système leur permettant de communiquer avec tous leurs semblables (informations mais aussi flux de sentiments) mais faisant également office de régulateur d'émotions.

- La plume de l'auteur est très agréable à suivre. Elle est bien équilibrée entre descriptions imagées, dialogues et actions révélant une écriture très personnelle dont on se sent proche qui renforce l'immersion. Les petites pointes d'humour constantes durant la lecture m'ont régulièrement fait sourire, donnant du dynamisme au récit. Un petit exemple: « son entrejambe n'a plus la prétention de défier la modeste gravite de D-Cyg ». C'était une lecture bienveillante, poétique et pleine d'enseignements.

- La réflexion est omniprésente dans ce roman sur des thèmes que j'affectionne. Ce qu'il faut retenir selon moi, c'est que tout est une question d'équilibre. L'hyper connectivité de l'espèce humaine met en exergue l'absence de relations sociales entre ses différents membres. Elle peut cependant apporter de belles choses puisque c'est en partie grâce à elle que nos personnages Thyra et Roonis se rapprocheront. le danger potentiel que représente une IA trop développée dans un monde trop connecté est également abordé. Enfin, le transhumanisme et ses dérives sont au coeur de ce roman et permettront au lecteur de se poser des questions essentielles.

Cette lecture fut pour moi un magnifique voyage qui permet de prendre du recul et qui rappelle que rien ne vaut le contact humain. « L'énergie qui transite entre les deux poitrines accolées rivalise avec celle d'une communion ouverte. »
Commenter  J’apprécie          20
Un space opera qui m'aura aussi bien enchantée que confrontée quant à notre réalité connectée.
¤
C'est le second roman de l'auteur que je lis et il est bien différent de LA MARCHE DU LEVANT. Aussi différent soit-il, j'ai adoré redécouvrir la plume de l'auteur et voir ces sciences aussi développées dans le contexte du récit. L'auteur a de nombreuses connaissances en ingénierie et en sciences et on le voit bien tant ses univers sont riches et recherchés.
Dès le début du roman, l'auteur pose son décor et nous parle d'un arbre mystérieux dont les bienfaits ont permis à l'humanité de conquérir une partie de la galaxie. C'était très intéressant d'écrire dès les premières pages l'historique de la trouvaille du Phytoïde de Katz et de l'utilisation qu'en ont fait les Hommes. Cet arbre a permis d'implanter des espèces connues de notre Terre sur d'autres environnements, d'autres planètes possédant des ressources que la Terre perd petit à petit.
Bref, déjà, les informations données par l'auteur sont poussées. le vocabulaire est clinique et malgré cela, la compréhension est facile ! Ce roman était, pour moi, un appel à la découverte de nouveaux mondes, de nouvelles populations, de culture et d'espèces.
J'ai été charmée par les aventures de Thyra. Thyra est loin de se douter de ce qui se joue politiquement derrière l'Égrégore, un réseau de communication qui synchronise le temps des humains. On part alors sur une quête de la vérité, du dénouement d'un complot d'envergure et d'un voyage spatial dont le lecteur, aussi bien que les personnages, ne ressort pas indemne.
J'ai énormément aimé découvrir cet univers ultra connecté à cause de ce réseau envahissant, qui semble dénoncer notre relation actuelle avec la consommation et la technologie. Également, j'ai beaucoup apprécié la portée environnementale de ce roman.
Le rythme était dynamique, les événements s'enchaînaient avec fluidité. J'attends le prochain roman de l'auteur avec impatience !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (76) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4902 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}