Une romance adolescente douce et engagée.
Au travers de la danse,
Déborah J. Marrazzu aborde avec délicatesse, et parfois une pointe d'humour, des thématiques importantes : la recherche de son identité, la confiance en soi, le SOPK, l'endométriose, le deuil, la famille, les apparences.
L'histoire s'articule principalement autour de quatre personnages : Serena, David, Louise et Ben auxquels le lecteur peut sans mal s'identifier. Pour ma part, je me suis retrouvée surtout dans les trois premiers et un peu moins dans le dernier, son histoire étant plus éloignée de la mienne. Et pour les lecteurs plus âgés, on se prend d'affection pour eux, on aimerait les prendre dans nos bras, les rassurer, leur dire que ça va aller.
Ce livre nous pousse à nous assumer, nous relever et nous dépasser. Serena monte à nouveau sur scène, malgré l'image qu'elle se fait de son nouveau corps qu'elle n'a pas encore apprivoisé. David assume peu à peu sa passion pour la danse, quand tout le monde semble attendre de lui qu'il aime le basketball. Certains trouveront cet aspect de l'intrigue plutôt cliché, et en effet, dit ainsi, c'est un lieu commun de la littérature jeunesse, cependant, peu ont abordé le SOPK ou l'endométriose, leurs conséquences sur le corps et le mental. Quant à David, un retournement de situation saura vous surprendre.
Une véritable ode à l'amitié se dessine entre les pages et nous réchauffe le coeur.
Un petit bémol à mon sens sur la fin du livre que j'ai trouvée un peu facile. Autrement, c'est un sans faute.