Perso je préfère le chats au chien, pour son indépendance, son insoumission.
Je n'ai jamais envisagé de posséder ni l'un ni l'autre, mes connaissances en matière de cohabitation avec un animal se limitent donc à ce que j'ai pu observer chez les autres.
D'ailleurs, possède-t-on véritablement un chat?
Je présume sa féline fidélité plutôt ténue et gentiment opportuniste.
En tout cas cette préférence toute subjective ne suffira pas à m'affilier aux club des admirateurs de
Lilian Jackson Braun.
Et pourquoi cha mon cer Rotsen?
Tout chat ne casse pas plus la baraque que trois pattes à un canard, un pastiche de comédie de moeurs à l'anglaise délocalisé dans une région bucolique des Etats Unis. Coté intrigue, un oisif richissime joue les Hercule Poirot au sein d'un aéropage bourgeois, plus ou moins mystérieusement secondé par ses chats siamois.
On appréciera épisodiquement un humour à l'anglaise trop souvent galvaudé façon sitcom et sans doute achevé par la traduction.
Renseignement pris, il semble qu'avec les mêmes ingrédients
Lilian Jackson Braun ait concocté meilleure pitance mais tant pis pour elle, et peut-être pour moi, le mal est fait, sauf disette radicale, je n'envisage guère y revenir.
Pour finir sur une note plus positive, je mettrai à son crédit la découverte du mot "ailurophilie".
C'est déjà chat.