AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Ces femmes qui ont fait l'Egypte : D'Isis à Cléopâtre (14)

Le mariage unissait un homme à une femme, mais pas, contrairement à une idée fausse et toujours propagée, un frère et une sœur. Cette erreur provient de deux éléments, l'un linguistique, l'autre externe à l’Égypte.
En hiéroglyphes, le mari est appelé "frère", et l'épouse "sœur' ; une mauvaise interprétation de cette terminologie aboutit à la théorie du mariage consanguin dont il n'existe aucune preuve à l'époque pharaonique. Et le roi n'épouse pas charnellement sa "fille", soit qu'il s'agisse d'un titre, soit de l'illustration symbolique du mythe mettant en lumière le Père créateur et sa fille, la vie.
Le second élément, exogène, est la pratique grecque, à la cour des Ptolémée, d'un mariage réel entre frère et sœur, coutume étrangère à l’Égypte que les romans perpétuèrent afin de préserver des patrimoines fonciers.
Commenter  J’apprécie          100
Prêtresse des déesses Neit et Hathor, Sénet-Itès occupait une fonction important au temps des grandes pyramides ; élégante et belle, se coiffant d'une coûteuse perruque noire et se vêtant d'une robe blanche moulante à bretelles, cette dignitaire à la noble allure prit une grave décision : se marier.
Et c'est bien elle, et personne d'autre, qui assume son choix ; ni son père, ni sa mère, ni aucune autre autorité ne peuvent lui imposer leur desiderata. Comme toute Égyptienne, Sénet-Itès épousera qui elle voudra et quand elle le voudra, même s'il existe des pressions familiales ; d'ailleurs, aucune loi ne l'oblige à se marier et à procréer. Souvenons-nous de la maxime 9 du saga Ptah-Hotep : "Ne récrimine pas contre qui n'a pas d'enfants, ne critique pas le fait de ne pas en avoir et ne te vante pas sur le fait d'en avoir. Il existe beaucoup de pères malheureux, de même que beaucoup de mères qui dont donné naissance alors qu'une femme sans enfant est plus sereine qu'elles.
Commenter  J’apprécie          02
"Vérité, justesse et rectitude, Maât, principe fondamental de la civilisation égyptienne, s'incarne dans une femme dont la tête est surmontée d'une plume, la rectrice, qui permet aux oiseaux de s'orienter. Lors du jugement de l'âme, sont présentes les deux Maât, la céleste et la terrestre."
Commenter  J’apprécie          00
Aux yeux des Egyptiens, ce qui caractérise l'enfant, c'est l'ingratitude
Commenter  J’apprécie          60
En Égypte pharaonique, pas de femme recluse au fond de la maison, pas de mariage forcé, pas d’interdiction de se déplacer, pas de vêtement obligatoire, pas d’interdit religieux, pas de soumission à une autorité masculine ; au regard de la situation actuelle dans un nombre considérable de pays, ce statut des Égyptiennes ne devrait-il pas servir de modèle ? p.13

Même en Occident, à l’heure actuelle, les femmes n’ont pas toujours accès aux postes et aux fonctions que les Égyptiennes du temps des pharaons ont remplis. Pas encore de femme cheffe d’État aux États-Unis et en France ; aucune femme au sommet de certaines hiérarchies religieuses, par exemple chez les catholiques et dans le monde musulman ; dans de très nombreux pays, ni indépendance économique, ni liberté de commercer, de léguer ses bien, etc.

Si l’on dresse le bilan de la condition féminine sur la planète, force est d’admettre que, concernant ce sujet précis, la notion de progrès est illusoire, et qu’en maints endroits il s’agit plutôt d’une régression par rapport à l’Égypte ancienne. p. 11-12
Commenter  J’apprécie          10
La mentalité grecque avait gagné ; la femme n'était plus l'égale de l'homme, mais un être inférieur, considéré comme un enfant qu'il fallait "protéger" ; le christianisme et l'islam ne modifièrent pas ce nouveau statut, si éloigné de celui des Égyptiennes au temps des pharaons.
Commenter  J’apprécie          80
La position de la femme dans l'Égypte antique, sa situation juridique incontestable, son accession à la culture, aux métiers de sage-femme voire de médecin et bien entendu à la prêtrise, concouraient à faire d'elle une véritable aspirante à la fécondité maîtrisée.
Commenter  J’apprécie          90
À l'école du village, les filles comme les garçons, reçoivent une éducation élémentaire, et celles qui en auront le désir postuleront à l'"enseignement supérieur" que dispensent les temples.
Commenter  J’apprécie          50
Si le mariage n'était pas une cérémonie sacrée, le couple fut, en revanche, une valeur fondamentale de la société pharaonique, et pas seulement parce que la femme pouvait mettre au monde des enfants. C'est bien l'amour unissant un homme et une femme qui est célébré ; et quand elle accède au rang d'épouse, elle bénéficie d'un profond respect, "la compagne vénérée par son mari", "la soeur bien-aimée", "celle qui est riche de vie et apporte le bonheur".
Commenter  J’apprécie          70
Les simples servantes possédaient leurs biens propres, épousaient qui elles voulaient, et léguaient leur héritage à la personne de leur choix ;
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (113) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La fiancée du Nil - Christian Jacq - classique et comtemporains

    Qui veut prendre les terres de la famille de Kamosé :

    Guérou
    Nédjémet
    Sétek
    le maire

    13 questions
    24 lecteurs ont répondu
    Thème : Christian JacqCréer un quiz sur ce livre

    {* *}