Dans l’univers des anciens Égyptiens, l’invisible est partout présent ; c’est pourquoi le dieu Anubis peut prendre la forme d’un chien, c’est pourquoi ceux qui commettent le mal ne peuvent pas se cacher bien longtemps et sont finalement punis, c’est pourquoi il est indispensable, comme le fait le marin du conte, de partir à la découverte d’une île enchantée.
Pour entendre la voix des divinités, il faut respecter la nature, aimer les animaux, chercher à comprendre le cœur d’autrui et privilégier, en toutes circonstances, la vérité au mensonge, et la justice à l’injustice.
Il n’était qu’un employé, mais il avait sa fierté ; même riche et belle, une femme n’avait pas le droit de traiter les gens de cette manière.
Quelle que soit la difficulté rencontrée, le pharaon doit relire les livres anciens et faire appel à la magie. Cette magie n’est pas une illusion, mais un moyen de déchiffrer l’invisible et de percevoir les intentions des divinités.
L’Égypte des pharaons accordait une grande place aux écrivains dont les œuvres étaient recopiées par les scribes et lues dans les écoles ; le rôle des écrivains, en effet, était de transmettre aux générations futures l’enseignement des générations passées et les traditions sur lesquelles reposait la civilisation.
L’important n’est-il pas de bien faire son travail, quel qu’il soit ? Parfois, les exercices de grammaire et de mathématiques m’ennuient, et j’aimerais encore mieux manier un balai !
Était-ce cela, l’amour, cette présence permanente d’un être, plus important que soi-même ? Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune fille. Si c’était l’amour, elle ne le connaîtrait jamais. Sédjem deviendrait un grand personnage, peut-être un ministre de Pharaon, et elle resterait une servante.
La Règle ne disait-elle pas que flatter autrui, c’était le trahir ?
Un marin qui ne navigue pas s’ennuie forcément.
La mort… C’était la mort qu’elle avait vue ! D’après les légendes que racontaient les Anciens, elle apparaissait ainsi, avec des yeux derrière la tête, car elle voyait à la fois dans ce monde et dans l’autre.