AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Vincent qu'on assassine (65)

Être artiste, c'est chercher toujours et n'être jamais satisfait.
Commenter  J’apprécie          130
Certaines fleurs sont dans le flamboiement échevelé de leur maturité ; d'autres réduites à un cœur irradié par la lumière. Toutes il les peint avec hâte, fébrilité, mais aussi avec enchantement. Il rend grâce au soleil qui illumine tout de son or immérité. Il signe de son prénom, sur le flanc du pot en grès qui les contient, en humble artisan qu'il veut être.
Commenter  J’apprécie          124
Peindre ou dessiner, c'est l'action de se frayer un passage à travers un mur de fer invisible, qui semble se trouver entre ce que l'on sent et ce que l'on peut.
Commenter  J’apprécie          120
"Vous êtes encore à l'ouvrage ? demande Paul en réprimant un baillement
-Oui. J'ai peint un fauteuil", répond-il, espérant que Paul entendra ce qu'il s'efforce de dire malgré tout. Qu'il lui manque, que Vincent regrette ce désaccord qui s'installe et s'approfondit entre eux;.
_ Il a représenté le fauteuil de bois rouge, à l assise de paille tressée où Paul aime à s'asseoir pour lire, où les livres en cours se trouvent toujours, avec une bougie allumée dans le bougeoir. Il a peint le fauteuil resté vacant, ce soir et les soirs d'avant, la place inoccupée désormais et c'est son rêve d'amitié déçue qu'il a ainsi donné à voir. (p. 88)
Commenter  J’apprécie          120
Pour un artiste, être invisible, c'est comme être mort
Commenter  J’apprécie          120
Mes toiles sont faibles, pauvres, impuissantes à retranscrire les émotions éprouvées en les créant. De tout temps il a voulu qu'on se dise en voyant ses tableaux, «  voilà un homme qui sent profondément ».
p 148
Commenter  J’apprécie          110
Mais ce qui l'unit à Vincent est d'une autre nature, il le sait bien, ce qu'il a, c'est que son frère fait partie de lui, il est un morceau de son corps, la moitié de son âme, son autre lui-même et sa raison de vivre. (p. 144)
Commenter  J’apprécie          110
Il a bien voulu louer à Thėo la pièce du fond pour exposer le travail de son frère, mais il ne croit guère à une vente. Certes, il faut dire que tout se vend mal, en ce moment, mais... les sujets des toiles de Vincent sont mal choisies, l'exécution en est extravagante... Les gens qui viennent dans sa boutique sont heurtés par le foisonnement des couleurs, ces paysages peints fièvreusement... Les acheteurs préfèrent de toute façon les toiles plus finies, mieux achevées. Maîtrisées, en un mot. Celles de Vincent ont toujours l'air d'avoir été faites à la hâte. Et cette manie de peindre des paysans, des travailleurs...
Commenter  J’apprécie          100
En une semaine, Vincent a peint onze tableaux, à la va-vite, tous bâclés, "sabrés", comme il dit, pour justifier son à peu-près, barbouillės furieusement, l'un après l'autre, mais tout de même, onze ! dont certains, malgré la frénésie avec laquelle ils ont été exécutés , ne sont pas sans intérêt, il doit l'admettre... Et tout cela fièvreusement, en gémissant ou en se parlant à lui-même, en insultant la toile et la peinture, en tirant sur ses cheveux roux et en se balançant d'avant en arrière..
Paul finit par demander : -"Mais enfin, mon cher, pourquoi peignez-vous aussi vite ?".
Vincent reste coi. Il ne sait que répondre. Comme tout le monde, voilà Paul frappė de la façon dont il s'acharne sur sa toile, de la hâte avec laquelle il étale la peinture, de la fureur avec laquelle il s'exclame quand il n'arrive pas à faire ce qu'il veut, de la rage avec laquelle il déchire sa toile lorsqu'il ne parvient pas à realiser ce qu'il voulait. A sa question, il demeure stupide, impuissant à s'expliquer. Ce qu'il faudrait avouer des choses si intimes, si difficiles à admettre.
Peindre permet d'affronter l'angoisse, c'est aussi simple que ça.
Commenter  J’apprécie          90
Il s'arrête devant un toile récupérée à la Maison jaune: une paire de chaussures d'homme, usagées, montant haut sur la cheville, ses propres souliers, que Vincent a peints. (...)
Théo y voit une image de la vie, comme une route à parcourir, de la fatigue de l'existence, de l'espoir à conserver dans les moments de doute. (p. 143)
Commenter  J’apprécie          90






    Lecteurs (497) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Arts et littérature ...

    Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

    Charlotte Brontë
    Anne Brontë
    Emily Brontë

    16 questions
    1101 lecteurs ont répondu
    Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

    {* *}