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Citations sur Roy Grace, tome 5 : La mort n'attend pas (30)

En substance, çà disait que ceux qui s'ennuient quand ils sont seuls sont en mauvaise compagnie
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Il se leva, se dirigea vers la bibliothèque qui couvrait tout le pan de mur et revint avec un objet brun, vaguement triangulaire, qu’il posa sur son bureau.
— Voilà à quoi ressemble un foie adulte. Celui de Caitlin est un peu plus petit.
Lynn l’observa pour la énième fois. Sur une page blanche, il dessina une sorte de brocoli. Elle écouta patiemment ses explications sur le fonctionnement des canaux biliaires, mais quand il eut terminé son schéma, elle n’en savait pas plus qu’avant. Et de toute façon, une seule chose l’intéressait.
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— Comment pallier ce dysfonctionnement ? demanda-t-elle d’un ton défaitiste, sachant aussi bien que lui qu’ils avaient passé six ans à espérer un miracle et qu’il n’y avait plus qu’une issue.
— Le processus ne peut malheureusement pas être enrayé. Selon le Dr Granger, nous n’avons guère de temps.
— De temps pour quoi ?
— Elle ne réagit plus aux médicaments – nous les avons tous testés.
— Vous pourriez faire une dialyse, non ?
— S’il s’agissait des reins, oui, mais il n’existe pas d’équivalent pour le foie.
Il marqua une pause.
— Pourquoi ? tenta-t-elle.
— Parce que son fonctionnement est trop complexe. Je vais vous dessiner une vue en coupe et…
— J’en ai marre de vos foutus schémas ! hurla-t-elle, avant de fondre en larmes. Tout ce que je veux, c’est que ma fille adorée guérisse. Il doit exister une solution, Ross.
Il se mordit la lèvre.
— On va devoir lui faire une greffe.
— Une greffe ? Mais elle n’a que quinze ans !
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Tandis qu’il se dirigeait joyeusement vers le quai, où était amarré le navire orange à coque noire, il ignorait tout de la cargaison qui les accompagnerait sur le chemin du retour, dans quelques heures, et de l’impact catastrophique qu’elle aurait sur sa vie.
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Des pétroliers, des petits cargos et des bateaux de pêche y venaient encore de temps en temps, mais il servait surtout d’ancrage aux dragues, ces navires qui aspirent le gravier et le sable des fonds marins pour les vendre à l’industrie du bâtiment, comme celle sur laquelle Malcolm travaillait.
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Le port de Shoreham sentait l’iode, le soufre, le pétrole, le cordage, le goudron, la peinture et le charbon. Situé à l’extrémité occidentale de la ville de Brighton et Hove, ce plan d’eau rectangulaire s’étendait sur un bon kilomètre cinq. Des scieries, des entrepôts, des zones de ravitaillement, des tas d’agrégats, ainsi que des yachts, des villas et des appartements complétaient le tableau. Autrefois très actif, il avait dû changer de vocation avec l’avènement des porte-conteneurs, trop gros pour y faire escale.
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Il adorait Brighton, ville portuaire où il était né et avait grandi, mais ce qu’il préférait, c’était naviguer. Il venait de passer trois semaines sur la terre ferme et s’apprêtait à en passer trois en mer, sur l’Arco Dee, navire dont il était chef mécanicien. Il n’y avait pas si longtemps, il s’était fait remarquer en devenant le plus jeune chef mécanicien de toute la marine marchande. Aujourd’hui, à quarante-sept ans, il faisait presque figure de vieux loup de mer, de vétéran.
Il adorait son bateau, en connaissait les moindres rouages, et le chérissait tout autant que sa MGB GT bleue, âgée de trente ans, dans laquelle il se trouvait en ce moment. Il l’avait démontée et remontée tant de fois que chaque vis, chaque boulon, lui étaient familiers. C’est avec tendresse qu’il écoutait son moteur ronronner. Le bruit des soupapes attira son attention ; il ferait quelques ajustements au niveau de la culasse lors de son prochain congé.
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— Monte, on va le courser.
Il transmit la plaque par talkie-walkie – Whisky 4-3-2 Charlie Papa Novembre – et sauta derrière le volant.
— Espèces de connards !
— Ouais, enculés !
— Pourquoi est-ce que vous ne vous occupez pas des vrais criminels ?
— C’est vrai ça… Au lieu de persécuter les automobilistes.
Tony Omotoso tourna la tête et vit deux jeunes qui passaient par là.
Parce que trois mille cinq cents personnes meurent sur les routes d’Angleterre chaque année, tandis que seulement cinq cents sont assassinées, voilà pourquoi, eut-il envie de leur répondre. Parce que avec Tony on ramasse des cadavres à la petite cuillère toute la sainte journée, à cause d’enfoirés comme le mec de la Fiesta.
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À sa gauche, prêt à bondir à la moindre alerte, se trouvait son collègue de la circulation, le lieutenant Ian Upperton, un jeune homme élancé, mince, vêtu d’une veste jaune fluo et d’une casquette. Les deux officiers étaient frigorifiés.
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La plupart ne voyaient pas la BMW break, au quadrillage bleu, jaune et argent, garée dans une rue adjacente, derrière un abribus, et se faisaient flasher de bon matin.

Le lieutenant Tony Omotoso avait installé le pistolet laser sur le toit du véhicule et visait chaque plaque d’immatriculation. Il photographia celle d’une Toyota : 71 km/h. Le conducteur l’avait repéré et avait eu le temps de freiner. Conformément aux directives officielles, il tolérait un dépassement de 10 % plus trois. La Toyota continua sa route, feux stop allumés. Puis Tony vérifia la vitesse d’un Ford Transit blanc : 69 km/h. Une Harley Davidson Softail passa à toute allure, si vite qu’il n’arriva pas à la flasher.
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