Ingrid, en minishort et body rose satin, nous regardait d'un air faussement mutin.
Jim- Les candidats libres, ça existe. Mes résultats de français n'ont pas été très bon mais je tente le coup.
Je me suis jetée dans ses bras.
Justine- Oh c'est géniale que tu passe ton bac !!! Et tu m'as caché ça ??? J'ai à la fois envie de te massacrer pour tes cachotteries et de t'embrasser pour te féliciter.
Jim - Embrasse-moi plutôt.
Tandis que je tendais mes lèvres vers la joue mal rasée de Jim, il m'a attrapée fermement par la taille et m'a embrassé sur la bouche avec passion. Je n'ai pas cherché à lui résister une seconde. J'ai savouré le gout de nos quatorze ans.
Mon coeur s'est mis à battre très fort et ma tête à tourner. j'au juste entendu cette dernière phrase :
Jim- Je n'ai jamais cessé de t'aimer, Justine.
J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai ouvert. Une masse a sauté hors de la boîte comme un diable. J'ai fermé les yeux.
- Alors on ne me dit plus bonjour ?
Non, ce n'est pas vrai ??? C'est impossible, pas lui ???
Justine - NICOLAS !!!
Nicolas - Lui même. Enfin plus pour longtemps si tu m'avais laissé une seconde de plus dans ce carton. J'ai cru que j'allais mourir étouffé plié en douze !
Je ne m'appelle pas Justine, je n'habite pas la maison bleue, je n'ai pas pour petit ami un garçon prénommé Thibault, je ne l'ai pas trompé un soir de cafard avec Jim, un vieux copain qui me trouble depuis toujours. Mon cousin Nicolas n'est pas le meilleur ami de ce type-là. Je suis une pâquerette plantée dans un champ.