Je ne vivais plus que pour Loïc. J'avais besoin de le voir partir chaque matin, en retard. J'avais besoin de l'imaginer quand il n'était pas là. Le soir, je comptais les minutes qui me séparaient encore de lui, j'écoutais l'ascenseur, je scrutais le palier par l'oeilleton jusqu'à ce qu'il apparaisse enfin. p.22